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Clermain

Révision datée du 5 août 2021 à 15:01 par Fabienne (discussion | contributions) (Eglise Notre-Dame)
Clermain
CLERMAIN un village écartelé par la RCEA.jpg
Département Saône et Loire
Territoire Mâconnais Sud Bourgogne
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton Canton de La Chapelle-de-Guinchay
Intercommunalité Communauté de communes Saint-Cyr Mère Boitier
Code Insee, postal 134 / 71520
Habitants 217 Clerminois
Site web [1]

Clermain est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.


Sommaire

Situation administrative

Clermain est un petit village situé dans le département de Saône et Loire et dans la région Bourgogne-Franche-Comté. Il fait partie de la Communauté de communes Saint-Cyr-Mère-Boitier. Les habitants (environ 200) se nomment les Clerminois et Clerminoises.
Les communes voisines sont Brandon, Montagny-sur-Grosne, La-Chapelle du Mont-de-France, Bourgvilain et Saint-Point. Matour, Dompierre-les-Ormes et Tramayes sont à environ 12 km alentour avec des commerces et des services à la population. Les villes les plus proches sont Cluny à 12 km et Mâcon à 25 km.
Au 1er janvier 2019, la commune de Clermain a fusionné avec les communes de Brandon et Montagny-sur-Grosne pour créer la commune nouvelle de Navour-sur-Grosne.

Histoire et patrimoine

Le pigeonnier

Vestiges

« La Via regia passant à Clermain, sans doute dans l’actuelle rue de la Garde… » [1] Via regia ? pas sûr... Mais les traces d'une voie romaine, longeant la vallée de la Grosne, ont été mis au jour en 1868. Cette découverte a été effectuée lors des travaux de la création de la ligne de chemin de fer de Cluny à Moulins.[2]

Des sépultures ont été trouvées en plusieurs points du village [3] :

  • dans les Prés du Breuil, à l'est du bourg, vers 1880, avec de nombreux objets en fer ;
  • au sud de l'église, sans doute liées au cimetière de l'ancien prieuré de Clermain.

Eglise Notre-Dame

https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Notre-Dame_%C3%A0_Clermain_(Navour-sur-Grosne) Eglise Notre-Dame à Clermain (Navour-sur-Grosne) La paroisse de Clermain paraît avoir été détachée, à une époque inconnue, d’une paroisse-mère, qui était vraissemblablement celle de Brandon. L'église de Clermain date du XIIe siècle, sa construction pourrait avoir été ordonnée par les moines de Cluny - photo Gérard Thélier

  • dès le XIIe siècle : Elle dépendait au moins de Cluny ; une lettre de Pierre le Vénérable la qualifie en effet de : "nostri juris". Il est donc permis de penser que ce sont les moines clunisiens qui prirent en charge l’édification de l’attachante église de Clermain, dont la nef romane est assez bien conservée, quoique couverte à l’époque moderne d’un berceau surbaissé.
  • XIIIe siècle : L’église subit des transformations (reconstruction du choeur),

Le choeur offre un bel exemple de l'art gothique à cette époque, avec les nervures de ses voûtes qui retombent sur des culots et des chapiteaux scultés: il s'ouvre au Nord sur une sacristie moderne.

  • XIVe siècle : suite des transformations (modification de la façade).
  • été 1933 : le clocher est endommagé par la foudre. Le conseil municipal décida sa réfection rapide, avec des travaux en 1935.
  • 1973 : Le chœur gothique est rénové
  • Restauration de la nef : plâtrerie- peinture en 1974
  • Chauffage au gaz en 2001
L'église


  • ANECDOTES - Conseil municipal du 29 février 1880

« Le Maire ( Monsieur Jean Aupoix) fait lecture d’une pétition faite par les membres du bureau des marguillers de Clermain, ainsi libellée : Monsieur lle Préfet M.M Jean Guillaume David, curé, Claude Marie Tarlet, trésorier, et Jean Marie Triboulet, secrétaire du bureau des marguillers de la fabrique de la paroisse de Clermain, ont l’honneur de vous exposer : Que l’ouragan du 20 février dernier ayant endommagé considérablement la nef et le clocher de l’église de la paroisse de Clermain et par là, occasionné une réparation qui peut être évaluée à trois cents francs. Que la fabrique n’a aucune ressource et aucun fond disponible pour pouvoir faire face à cette réparation qui est très urgente. C’est pourquoi les membres de la fabrique soussignés vous prient de solliciter la commune de Clermain pour voter une somme nécessaire à la réparation le plus tôt possible ou d’obliger la dite commune à faire face à cette réparation à ses frais. Recevez Monsieur le Préfet, l’assurance de notre profond dévouement. Le Conseil municipal, Après avoir entendu la lecture de ce document est tout étonné de cette démarche insolite de quelques membres de la fabrique. Il expose que la fabrique de Clermain a un revenu annuel de 500 francs environ et que cette somme va être versée dans un mois à la caisse du trésorier, somme annuelle nécessaire pour faire face aux réparations d’entretien de l’église Il reconnait que la réparation du toit de l’église est urgente mais, si la cette réparation doit être faite par la commune, celle-ci sera obligée de formuler une demande de subvention à l’autorité compétente, attendu que les ressources communales sont entièrement absorbées par les grosses constructions et réparations de ces dernières années. En raison de ces considérations, le Conseil municipal soumet l’affaire au jugement de Monsieur le Préfet ».

  • Conseil municipal du 1er octobre 1933
Le Conseil,

Considérant les dégâts causés par la foudre au clocher de l’église de Clermain en propose la reconstruction dans le plus bref délai. Le Conseil décide en outre qu’il sera recouvert en ardoises et muni d’un paratonnerre »

Conseil municipal du 30 octobre 1945 «  Le Maire (Monsieur Batime Emile) expose au Conseil qu’il y a deux ans, la cloche de l’église , à l’occasion d’une sonnerie, s’est fêlée sans cause apparente ; mais que la foudre étant tombée sur le clocher il y a dix ans, il y a tout lieu de croire qu’il faut en chercher l’origine. Quoiqu’il en soit, la cloche est maintenant inutilisable et la plupart des habitants de la commune souhaiterait qu’il soit remédié à cet état de choses. Renseignements pris, la cloche ne peut être réparée et doit être entièrement refondue en usine. Le Conseil,ouï cet exposé, Décide de faire refondre la cloche et sollicite un devis de la part de Maisons qualifiées. Mais d’ores et déjà, il évalue la dépense à environ 50 000 francs qui seraient obtenus par un emprunt à court terme auprès de particuliers. »

Château de Montvaillant

Historique

  • Moyen Âge : existence d’une maison forte.
  • XVIIIe siècle : le fief appartient à Jean-Baptiste Bridet.
  • XIXe siècle : le château est rebâti à l’emplacement d’une ancienne bâtisse.
  • Seconde moitié du XXe siècle : M. Patrice de Witte, fils de la propriétaire du château, entrepose dans les dépendances, une collection d’automobiles anciennes.
  • XXIe siècle : propriété de Florence de Witte épouse Chaintreuil

Description

Un corps de logis central comprend deux étages carrés, flanqué, dans le même alignement, de deux courtes ailes à un seul étage, en léger retrait sur ses deux façades. Ces ailes sont prolongées chacune par un pavillon dont les façades sont dans l’alignement de celle du corps central. Les ailes sont couvertes de toitures très plates ; le corps central et les pavillons sont surmontés de terrasses. Un perron précède la façade donnant sur le parc. Le château est une propriété privée et ne se visite pas.

Le chemin de fer

Entre le milieu du XIXe siècle et le début du XXe, la France se couvre de lignes de chemin de fer. La commune de Clermain n'échappe pas à la règle : La ligne de Paray-le-Monial à Mâcon, ouverte depuis août 1866 par la compagnie des Dombes et des chemins de fer du Sud-Est et la ligne de Chalon-sur-Saône à Roanne, ouverte le 1er mars 1889 par PLM. Celles-ci se rejignaient à la gare de Clermain, ce qui lui conférait une importance particulière .Puis, jusqu'à Cluny, la voie unique devenait commune aux deux lignes.

Août 1870 : Ouverture de la gare de Clermain, sur la ligne Mâcon - Paray-le-Monial.
1881 (22 mars) :Pour la ligne Chalon-Roanne, Clermain reçoit l'installation de la bifurcation depuis la ligne originelle Mâcon - Paray. Ce tracé permet ainsi de desservir Trambly et Matour.[4]

la gare de Clermain, situées sur la ligne Mâcon - Paray-le-Monial et la ligne Chalon-Roanne - carte postale, collection Gérard Thélier
  • ANECDOTES - Conseil municipal du 11 février 1855
 « Le Maire (Monsieur Litaudon Antoine) expose au conseil quil y a lieu de prendre une délibération pour prévenir le danger de voir exclure ou ajourner indéfiniment le projet de tracé d’un chemin de fer direct de Paris à Lyon avec embranchement de Digoin à Mâcon. Considérant qu’il y a de l’intérêt général de relier l’Est à l’Ouest de la France par un chemin de fer qui partirait de Mâcon, aboutirait à Digoin pour ensuite se prolonger vers l’ouest de la France et correspondre directement à Genève, la Suisse et l’Italie, Que le Charollais et le Mâconnais étant les plus riches contrées de France, soit par leur sol, soit par leurs industries, puisqu’elles approvisionnent les grandes contrées de population, telles que Paris et Lyon, ne peuvent être privées des moyens faciles de transporter leurs produits. Que la Compagnie Lyonnaise demande au Gouvernement la conception du chemin de fer direct de Paris à Lyon avec embranchement de Digoin à Mâcon. Le Conseil demande avec instance : Emet le vœu pressant que le chemin de fer projeté soit promptement concédé à la Compagnie Lyonnaise d’après le tracé présenté par ladite compagnie. Agissant ainsi, le Gouvernement actuel écoutera les vœux d’une population entièrement dévouée à la cause du jour, et à laquelle elle n’a jamais fait défaut, en lui procurant en récompense de son dévouement, prospérité, richesse et aisance aux plus riches comme aux plus pauvres. Plein de cette confiance, le Conseil municipal de Clermain ose espérer que sa Majesté agréera favorablement sa demande ».
  • Conseil municipal du 10 mai 1858
 « Le Conseil municipal, Considérant qu’il serait de la plus grande utilité pour les arrondissements de Mâcon et de Charolles qu’un chemin de fer fut construit entre Mâcon et Paray pour relier entre eux, le chemin de Mâcon à Genève se prolongeant vers l’Italie et la Suisse, et le chemin de Chagny à Moulins, passant à Paray qui correspond ave tous les chemins de l’ouest de la France. Que ce chemin de fer permettrait de transporter à peu de frais, dans toutes les directions, les produits industriels et agricoles du mâconnais et du Charollais, et notamment leurs vins, grains, et bestiaux et qu’il en augmenterait ainsi sa richesse . Emet le vœu à l’unanimité que Sa Majesté l’Empereur veuille bien rendre un décret déclarant qu’il y a utilité publique à construire la fraction du chemin de fer entre Mâcon et Paray et en concéder la construction à la première compagnie qui en demandera la conception. ».
  • Conseil municipal du 11 mai 1862
 " Le Maire rappelle au conseil que depuis près de 15 ans, les arrondissements de Mâcon et de Charolles n’ont cessé de demander la création d’un chemin de fer qui, partant de Mâcon et se dirigeant vers le Nivernais passerait par Charolles, Paray et Digoin.

Le Conseil, considérant que toute la région comprise entre Paray et Mâcon est privée de toute voie de communication suffisante au transport de ses produits, qu’aucune rivière navigable ne traverse la contrée, qu’aucun canal n’y a jamais été creusé, qu’aucune route vraiment praticable n’existe, Que le chemin de fer donnerait un essor considérable aux affaires industrielles et commerciales de nos pays, Considérant que la création de ce chemin n’intéresse pas seulement l’avenir de notre pays mais qu’en ouvrant au centre, une grande ligne qui viendrait se souder aux lignes de Marseille à Paris, de l’Italie et de la Suisse, passe Chambéry, Genève et Bourg en s’embranchant à Digoin, avec le chemin de Chagny à Moulins, avec celui de Nevers en cours d’exécution, on réunirai le Nord, le Midi, , l’Est et l’Ouest de la France. Que loin de faire une concurrence, aux chemins existants par la Bourgogne et le Bourbonnais, cette ligne viendrait en aide pour les grands transports auxquels ils sont loin de suffire et donnerait satisfaction aux besoins et aux réclamations du commerce. Est à l’unanimité d’avis que la concession d’un chemin de fer partant de Mâcon et traversant le Mâconnais, le Charollais, l’Autunois, le Nivernais et l’Auxerrois, soit déclaré d’utilité publique , que depuis longtemps des études complètes de tracé ont été faites et que les populations ont fréquemment manifesté l’intérêt incontestable d’une voie ferrée dont le succès et l’avenir sont assurés."

  • Conseil municipal du 22 décembre 1864

Maire : Monsieur Litaudon Antoine


Le conseil, ayant reçu de Mr le Préfet la communication relative au chemin de fer de Mâcon à Paray s’empresse tout d’abord de remercier cet honorable magistrat de sa brillante initiative et du succès dont elle a été couronnée par le vote à l’unanime du Conseil Général. Le conseil après avoir pris connaissance des chiffres d’allocations demandées à la commune de Clermain pour l’établissement dudit chemin de fer ne croit pas avoir d’objections générales à y apposer, manquant pour cela de documents suffisants Il admet en principe les impôts demandés aux communes et ne veut s’inquiéter que d’une juste répartition entre elle et la commune de Brandon, laquelle doit, selon toute apparence, profiter au moins pour une part égale à la voie ferrée, surtout si la gare enlevée du territoire de Clermain était portée sur celui de Brandon, comme cela aurait lieu selon l’Ingénieur Cadot. D’après cette situation nouvelle, la gare serait établie immédiatement en bas du Bourg principal de Brandon lequel est égal comme importance et richesse à la commune de Clermain, tandis que cette dernière dont le centre est au clocher se trouverait à une distance dix fois plus considérable. De ce simple aperçu, il résulte évidemment que l’intérêt de la commune de Brandon serait au moins égal à celui de Clermain, alors même que certaines parties de Brandon sont assez éloignées, vu qu’il en est de même pour la commune de Clermain laquelle préférera même se rendre à la gare de Sainte-Cécile. Enfin, en admettant l’égalité d’intérêt entre les deux communes, il y aurait à envisager l’importance de l’une et de l’autre, Brandon étant le double de Clermain. Le conseil, voyant donc que Clermain est plus imposé que Brandon, ne peut qu’y voir une erreur involontaire à moins toutefois que la question déterminante ne repose uniquement que sur la possession de communaux par la commune de Clermain. Mais, à ce sujet, le conseil a l’honneur de faire observer à Mr le Préfet que la commune de Brandon possédait aussi de magnifiques communaux, qui, sur la demande instante des habitants, ont été partagés entre eux gratuitement et dont ils jouissent depuis bientôt un demi-siècle. Lors de ce partage sur lequel des objections s’élevèrent sous le prétexte des impôts extraordinaires à venir, il fut répondu unanimement qu’ils s’en chargeaient et préféraient posséder le sol pour en subir les charges. Il résulte dans ces circonstances que la commune de Brandon, doit être traitée sur le même pied que celle de Clermain qui n’a pas partagé les siens, et Brandon, siège véritable de la gare, devrait à tous égards payer le gros lot d’autant mieux. Que la commune de Clermain qui vient de construire une grande maison d’école ne possède aujourd’hui aucune épargne et qu’une partie de celle à venir serait très utile pour la reconstruction d’un pont sur la Grosne, estimé à six mille francs. En conséquence, le Conseil municipal, tout en réitérant à Mr le Préfet sa bonne volonté de concourir aux justes proportions des impôts demandés, le prie de bien vouloir prendre en considération les observations ci-dessus et régler par une plus juste répartition l’impôt entre Clermain et Brandon.

Aujourd'hui, il ne reste quasi aucun vestige du tronçon de la ligne Paray-Mâcon détruit par la RCEA. Cette ligne a été fermée au trafic voyageurs le 5 mai 1939 et au trafic marchandises entre Charolles et Sainte-Cécile -La-Valouze le 15 juillet 1953. La voie de Clermain à La Clayette a été déposée fin 1942, mais elle a été maintenue vers Cluny jusqu'en 1964 pour les catrrières de Sainte-Cécile. La plupart des maisonnettes sont encore intactes et ont été reconverties en habitations. Source://nos.gares.hier.et.ajourdhui.pagesperso-orange.fr/CheminsDeFer71/PageAccueil.htm

  • Conseil municipal du 30 octobre 1938
 « Le Conseil proteste énergiquement contre la suppression des trains sur la ligne Cluny-Roanne et demande instamment à Monsieur le Ministre des Travaux publics, le rétablissement du statu-quo ou le remplacement des trains vapeur par les autorails.

La suppression de la ligne dont il s’agit, dont le projet n’a même pas été soumis pour étude aux municipalités intéressées entraîne une réelle perturbation dans la vie de notre région. Si l’on considère la circulation routière, le Conseil remarque que nos routes ne permettent pas la création de nouveaux services d’autobus. D’autre part, les communes de Montagny-sur-Grosne, Brandon et Clermain, distantes de Trambly de six kilomètres, n’ont aucun moyen de transport pour se rendre à cette localité. En conséquence, la situation ferroviaire ancienne demande à être rétablie sans délai pour ne pas risquer de compromettre plus longtemps l’intérêt des usagers de toute nature ».

  • Conseil municipal du 18 avril 1948
 « Le Conseil, Considérant les immenses services que rendaient à la vie économique et humaine de la région, la voie ferrée Chalon-sur-Saône-Roanne, joignant deux villes industrielles et commerciales par une vallée riche et populeuse, Le tort considérable fait à la région par la suppression du tronçon Clermain-La Clayette, suppression qui laisse de nombreuses localités sans aucune desserte, L’impossibilité totale d’utiliser un moyen de communication pour se rendre dans des localités telles que Matour, Dompierre-les-Ormes, La Clayette, vu que les services routiers remplaçant la voie ferrée ne passe pas à Clermain, S’associe au vœu de protestation du Conseil municipal de La Clayette en date du 27 janvier 1948 Et demande que tout soit mis en œuvre pour la réouverture du tronçon Clermain-La Clayette".

Autres patrimoine

Manoir du Colombier

Bâti ou modifié au début du XVIIIe siècle, le château est une propriété privée et ne se visite pas.

Le corps de logis central rectangulaire comprend un rez-de-chaussée et un étage carré sous un toit à croupes bas en tuiles creuses. Au centre, un avant-corps d'une travée, couronné d'un fronton, forme une légère avancée. Il est flanqué de deux pavillons de même hauteur mais comportant un étage carré et un demi-étage, éclairés de baies à linteaux en arc segmentaire et coiffés de hautes toitures en tuiles plates.

La façade principale est précédée d'une étroite terrasse.

Les lavoirs

Le lavoir la garde
Le lavoir des seignots
Le lavoir de la vacherie
Le lavoir de la mure

Quatre lavoirs existent sur la commune, on en retrouve la trace et l'histoire dans les conseils municipaux de la commune.

  • Conseil municipal du 21 février 1875
 « Le Maire (Monsieur Jean Aupoix)  expose au conseil que depuis longtemps, la population de Clermain demande l’établissement de deux lavoirs publics , un à la Mure, lieu de la Vacherie et un à la Garde. Le conseil, considérant que cette demande est fondée que ces deux lavoirs seront une grande utilité pour les habitants. Admet l’urgence d’en faire la construction et autorise le Maire à faire les démarches utiles à cet effet ».

  • Conseil municipal du 13 février 1876
 « Le Maire ( Monsieur Aupoix Jean) expose que par délibération approuvée le 23 février 1875, le conseil a voté la construction de deux lavoirs publics à Clermain, l’un au lieu-dit la Vacherie, et l’autre au lieu-dit la Garde. Il appelle l’attention de l’assemblée sur l’opportunité d’acquérir l’emplacement de ces deux constructions. Le Conseil municipal, Considérant qu’il existe à la Vacherie et à la Garde un terrain très convenable pour ces constructions et qu’il sera probablement facile de s’entendre avec les propriétaires afin d’en faire l’acquisition au prix amiable de cent vingt-cinq francs l’are environ. Le Conseil vote l’acquisition de ces deux parcelles nécessaires à l’établissement des deux lavoirs publics en y comprenant aussi une étendue spéciale pour la construction de deux abreuvoirs publics Autorise en conséquence Monsieur le Maire à se concerter avec les propriétaires pour l’acquisition de ces deux terrains aux conditions les plus avantageuses pour la commune ».
  • Conseil municipal du 23 mai 1897
 « Considérant que le hameau de la Mure, l’un des plus populeux de la commune, manque souvent d’eau dans la bonne saison en raison de son trop grand éloignement des sources, et surtout de la nature absorbante du sol traversé par les courants qui, par suite, n’alimentent que très imparfaitement le quartier. Considérant d’autre part qu’un lavoir sis au lieu-dit « La Vacherie » destiné uniquement à l’usage des habitants de la Mure dont il est encore éloigné, a besoin de réparations urgentes, et qu’il serait faire œuvre utile et profitable de saisir l’occasion pour le transporter au dit hameau de la Mure. Décide qu’il y a lieu de faire des fouilles pour trouver une bonne source dont l’eau sera amenée au hameau de la Mure par un conduit de tuyaux de fonte. En outre, le lavoir de La Vacherie y sera transporté. Attendu que la commune est dans l’impossibilité absolue de faire face à cette dépense dont le devis peut s’élever à environ 2000 francs, sur moyen de ses ressources ordinaires.

Le Conseil demande la vente du canton de réserve de bois de la commune de l’âge de 21 ans, et charge Monsieur le Maire de remplir les formalités nécessaires pour obtenir la mise en adjudication de cette coupe extraordinaire aussitôt que possible »

  • Conseil municipal du 1er décembre 1901
 « Monsieur le Maire donne connaissance au conseil municipal d’une lettre de Monsieur le Préfet en date du 20 novembre écoulé relative à la conduite d’eau de la Mure et des Ponceblancs. Le Conseil, Considérant que l’établissement d’un périmètre de protection entraînerait la commune dans de trop grands frais, renonce à son premier projet en ce qui concerne la source de la Mure. En ce qui concerne la source des Seignots, le conseil municipal fait observer que de tout temps cette eau a servi à l’usage domestique ; qu’à aucune époque, il n’y a eu dans le pays, d’épidémies occasionnées par les eaux ; que du reste, le chimiste a reconnu cette eau potable ; que de plus, l’avis de Monsieur l’Ingénieur des Mines paraît être assez favorable. Et en égard à la situation de cette source en aval d’une pâture communale et à une distance d’environ 80 mètres d’une seule maison d’habitation, le Conseil est d’avis que le périmètre de protection demandé par Monsieur le Directeur de la carte géologique de France, pourraît peut-être se réduire à l’étendue de la pâture qui serait réservée par la commune pour cet usage ».

Le pont de la Grosne

Le pont de la Grosne

Le pont de Clermain traversant la rivière Grosne semble avoir été construit dans les années 1840 afin d'offrir aux habitants une commodité de passage entre les deux coteaux de la commune.
En 1851, afin d'améliorer sa solidité, la commune va faire constuire une pierrée sur la rive droite de la Grosne pour empêcher aux eaux de se répandre jusqu'au Bourg.
En 1873, considérant l'état de vétusté du pont en charpente, et les réparations induites par les crues chaque année, le Maire, Jacques Poncet propose au conseil municipal, la reconstruction de ce pont en maçonnerie.

  • Conseil municipal du 23 août 1874
 « Le Maire (Monsieur Jean Aupoix) expose à l’assemblée que le projet de construction du pont de bois en un pont en pierres sur la Grosne va coûter environ douze mille francs suivant les rapports de l’agent-voyer.

Le conseil municipal, Considérant que la commune de Clermain a déjà amodié tous ses communaux, que le produit en a été affecté au paiement de sa maison commune et au chemin de fer de Mâcon à Paray le Monial. Les ressources ordinaires de la commune étant ainsi absorbées, le conseil municipal a voté le 22 mai 1873 un emprunt à la caisse des chemins vicinaux en vue de la réparation de ses chemins et la reconstruction du pont. Cet emprunt a été autorisé par décret du 4 février 1874 et pour le couvrir, la commune a voté six centimes extraordinaires et sollicité une subvention. La somme étant insuffisante, le Conseil municipal est d’avis de proposer la vente de la coupe de bois du canton de réserve, ce bois ayant plus de 18 ans environ, se trouve dans les conditions les plus favorables pour la vente dont le produit est indispensable ,non seulement pour la reconstruction du pont , mais aussi pour l’établissement d’un lavoir public au centre de la commune, voisin du pont à construire, lavoir réclamé depuis longtemps par tous les habitants et dont la construction a toujours été ajournée faute de ressources disponibles. En raison de ces considérations, le conseil municipal, à l’unanimité, prie Monsieur le Préfet et Monsieur le Conservateur des forêts d’approuver la vente du bois du canton de réserve ».

Loisirs et culture

Chemins de randonnées

  • Chemin de compostelle
  • Balades vertes

Office de Tourisme de Matour 6 place de l’église 71520 MATOUR 03 85 59 72 24 tourismevertsvallons@gmail.com https://www.tourismevertsvallons.com/ https://www.tourismevertsvallons.com/fr/faire/randonnees-pedestres

Vie associative

  • Société de chasse : organisation d'une brocante le 1er week-end de septembre

Economie

  • Le restaurant l'Etape à Clermain propose une cuisine traditionnelle en semaine, le midi principalement. Le weekend, Nadine propose de déguster grenouilles ou viande charolaise de qualité. [Ajouter le lien vers le site / facebook du restaurant).
  • Le Manoir sur la Roche, maison d'Hôtes de charme datant du XIX e siècle ,surplombe la Vallée de la Grosne, est entourée d'un jardin romantique à l'anglaise . Située dans un parc clos de 6500 m², cette demeure est dotée entre autres, d'arbres centenaires et d'une collection d'une centaine de rosiers.

Le Manoir sur la Roche Le Chalet – Clermain 71520 NAVOUR-SUR-GROSNE Tél : 03 85 50 49 25 06 08 35 90 35

  • Le garage Dubois est spécialisé dans le dépannage et le remorquage de nombreux types de véhicules. L’équipe du Garage Dubois est habilité pour l’entretien et les réparations mécaniques et électroniques des véhicules, quelle qu’en soit la marque. https://www.garage-depannage-dubois.fr/
  • La commune de Clermain compte plusieurs exploitations agricoles développant des activités de polyculture et d'élevage bovin, ovin et de volailles. Elle est située dans le périmètre de la zone Nature 2000. Certains agriculteurs proposent la vente de leurs produits en circuit court (viande et fromages fermiers principalement).

Espace et territoire

  • Altitude maxi : 545 m
  • Altitude mini : 262 m
  • surface : 5.78 km²
Sous la neige


  • RCEA : La commune est partagée en deux par la RN79, tronçon de la RCEA

La Grosne est une rivière longue de 100 km, affluent de la Saône et sous affluent du Rhône. Elle prend sa source dans le Nord du Beaujolais, au col du fût d'Avenas et creuse son lit entre la frange orientale des monts du Charolais, et la partie occidentale des monts du Mâconnais, au pied du Mont Saint-Rigaud. Classée en 1ère catégorie sur les 10 premiers kilomètres jusqu'au pont de Clermain, la Grosne est bien connue des pêcheurs pour la pêche à la truite. En amont des moulins, le ralentissement du courant favorise la présence de carpes et de gardons.

  • Natura 2000

Le réseau Natura 2000 a pour vocation de préserver un maillage de sites naturels représentatifs de la biodiversité à l’échelle européenne, tout en plaçant l’homme au cœur du dispositif. La richesse du patrimoine naturel en Bourgogne-Franche-Comté s’explique par la grande variété de conditions qu’offre le territoire son façonnage par l’homme. Le défi de Natura 2000 est de faire perdurer ce lien et de rendre compatible sur le long terme le développement des activités humaines et le bon fonctionnement écologique des sites.( http://www.bourgogne-franche-comte.developpement-durable.gouv.fr/sites-et-paysages-r2754.html)

  • ONF (ok à intégrer wiki)

La rédaction de ce paragraphe est en cours.

Notes

  1. p. 164, in FARGETON/extrait, de Barbara MONTORIO
  2. Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome II, 1926, p.55.
  3. Les cimetières mérovingiens de la côte chalonnaise et de la côte mâconnaise, par Henri Gaillard de Semainville, 1980, p.22
  4. p. 73, in « Un peu d’Histoire locale », manuscrit de Henri LATHUILLERE, 1992