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Vérosvres

1 932 octets ajoutés, 17 novembre 2023 à 21:19
Monuments et vestiges
;:Historique du prieuré
::On sait peu Ce prieuré aurait été construit au XIe siècle par la famille Des Pierres, propriétaire du château des Pierres, aujourd'hui disparu, et qui était situé non loin de choses sur là.::Courtépée, ainsi que l’abbé Mamessier, indiquent que ce prieurédépendait de l’abbaye de Lancharre (située actuellement sur la commune de Chapaize), de l’ordre de Saint-Benoît.::La particularité de Lancharre est qu'elle n'était pas une abbaye comme les autres, bien que la vie religieuse soit aussi la règle, c'était un béguinage<ref name=“source17”>Source article « Les Dames de Lancharre » de Marc Emorine dans le numéro de mars 2017 des Échos des Monts du Charolais</ref>. L'origine des béguines remonte au haut Moyen Âge, elle viendrait de sainte Begge, sœur de sainte Gertrude, qui aurait fondé cet ordre en Wallonie (Belgique). Cet ordre était réservé à des jeunes filles nobles et à des veuves de chevaliers et de seigneurs qui voulaient se « retirer du monde » (Drompvent s'y prête merveilleusement bien !). A la différence des religieuses, les béguines ne prononcent pas les vœux perpétuels. Les croisades (XIe et XIIe siècle) favorisèrent le béguinage. En effet, les épouses des chevaliers-croisés qui restaient seules pendant des années ne savaient pas toujours si ce n’est qu’il dépendait primitivement elles étaient veuves ou pas.::Autre différence avec les religieuses, les béguines gardaient les revenus de leurs domaines et leur droits seigneuriaux. Les béguines de Lancharre étaient sous la direction spirituelle d'un prêtre-prieur nommé par l'abbé de Cluny. Elles ne portaient pas l'habit des religieuses, mais étaient reconnaissables par leur chapeau de feutre sur leur voile, et ne devaient plus porter de bijoux. Le mot béguine n'est quasiment jamais mentionné sur les archives de ces époques, mais on parle de « chanoinesses nobles », ou « dames nobles ». ::En 1626, l'abbesse de Lancharre, Marie du Blé d'Uxelles, décida le transfert de l'abbaye et ses prieurés à Chalon-sur-Saône. Les béguines quittèrent donc définitivement Vérosvres, 21 ans avant la naissance de Marguerite Marie.::Par la suite, le prieuré fut remis à la congrégation des « ermites » de Saint-Germain-en -Brionnais. Il était placé sous le patronage des saints Eloi et Martin. En 1753, il apparaît uni au prieuré des chanoines réguliers de Saint- Sernin-du-Bois, en Autunois <ref name=“source1”>Inventaire départemental des monuments et richesses d’Art. Volume consacré au canton de Saint-Bonnet-de-Joux, publié en 1973, sous l’égide de Raymond OURSEL conservateur des Archives Départementales de Saône-et-Loire de 1963 à 1986.</ref>.::Courtépée, ainsi que l’abbé Mamessier, déclarent que ce Le prieuré dépendait de l’abbaye de Lancharre (située actuellement sur la commune de Chapaize), mais ils ne citent pas leurs sourcesDrompvent eut un prieur jusqu’en 1790.
::Suivant l’Armorial de Bourgogne les armories du prieuré de Dromvent, étaient « d'or tranché de sable, à une croix de l'un en l’autre »
::Louis Droin, seigneur des Pierres et de Drompvent fut inhumé en 1697 dans la chapelle de Drompvent. Philiberte de Lamartine son épouse avait également été inhumée dans cette chapelle en 1689.
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