Abbaye Saint-Pierre et Saint-Paul à Cluny
L’abbaye de Cluny est un édifice en partie roman situé dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle est fondée en 910 par Guillaume le Pieux, duc d’Aquitaine et comte de Mâcon, qui la place sous la protection des apôtres Pierre et Paul, la soustrayant ainsi au pouvoir de l'évêque et des seigneurs laïcs. L’abbaye dépend donc directement de Rome, et observe la règle bénédictine. Choisi par Guillaume le Pieux pour être le premier abbé de Cluny, Bernon est à l’origine de la construction de la première église abbatiale (Cluny I), qui sera vite remplacée par un édifice plus vaste (Cluny II). Jusqu’au XIIe siècle, l’abbaye connaît un développement considérable, notamment grâce à ses illustres abbés (Maieul, Odilon, Hugues de Semur…). Elle rayonne sur toute l’Europe, est la maison mère de plus de mille monastères, et devient le siège du plus grand ordre monastique d’Occident, l’ordre clunisien. Cluny III, dernière version de l’église abbatiale bâtie entre 1088 et 1130, est à l’image de ce rayonnement : magistrale. A partir de la fin du Moyen Age (XVe siècle), l’autorité et la puissance de l’abbaye commence un long déclin qui se poursuit jusqu’à la Révolution. Au milieu du XVIIIe siècle, les bâtiments médiévaux sont rasés et remplacés par un complexe classique. A la Révolution, les derniers moines sont expulsés et dispersés dans les paroisses environnantes. En 1798, , l’abbaye est vendue comme bien national et démantelée, et son église est quasiment détruite. Au XIXe siècle, les destructions se poursuivent. L’abbaye accueille successivement plusieurs écoles. En 1901, l’école pratique ouverte à la fin du siècle précédent devient un campus de l’Ecole des Arts et Métiers. En 1928, l’architecte américain Kenneth John Conant entreprend les premières fouilles du site afin de redécouvrir le plan de l’église et des bâtiments monastiques. Tout au long des XXe et XXIe siècle, les recherches archéologiques se poursuivent et mettent au jour l’ensemble architectural remarquable que constituent l’abbaye et ses dépendances. Les bâtiments de l’abbaye sont protégés au titre des Monuments Historiques et gérés par le Centre des Monuments Nationaux.
Adresse | Place du 11 Août 1944, 71250 Cluny |
Coordonnées GPS | 46°26'03.1"N 4°39'33.4"E |
Paroisse de rattachement | / |
Protection Monuments Historiques | CLASSE 1862 (ancienne abbaye et dépendances), 1960 (terrains autour de l’abbaye), 1902 (tour Fabri) |
Sommaire
Historique [1]
L’abbaye de Cluny est fondée en 910 par Guillaume le Pieux, duc d’Aquitaine et comte de Mâcon. Il souhaite que cette abbaye soit indépendante du clergé séculier, et la place donc sous l’autorité directe du pape. L’abbaye est placée sous la protection de saint Pierre et saint Paul, et les moines y suivent la règle bénédictine. Guillaume le Pieux choisit Bernon comme premier abbé. Celui-ci commence dès lors la construction d’une première abbatiale, Cluny I, qui est terminée par son successeur Odon et dédicacée avant 927. L’église qui se trouvait déjà à Cluny est dès lors utilisée comme chapelle de la Vierge.
Il ne reste rien de cette première abbatiale. Elle est en effet complètement détruite pour laisser place à Cluny II. A partir de 963, l’abbé Maieul[2] entreprend de construire une église plus vaste. Ce deuxième édifice est consacré en 981. Il s’agit d’une église dont le plan est assez différent de celui de l’église primitive, et qui marque un changement dans la pratique religieuse à Cluny. Ce nouvel édifice a en effet un chevet élaboré, avec plusieurs absidioles, et une avant-nef à l’ouest. Ce chevet rend compte de l’essor de la liturgie et des pèlerinages. Cet édifice introduit également ce qui deviendra usuel pour la majorité des édifices romans de la région : un clocher situé directement au-dessus de la croisée, et en l’occurrence un clocher robuste et haut de même type que celui de Chapaize.
Cluny devient vite un centre culturel et religieux au rayonnement considérable, à travers toute l’Europe. L’abbaye permet à la règle bénédictine de s’étendre rapidement. L'ordre clunisien est alors structuré en un réseau de « provinces ». À son apogée, l'Église de Cluny compte environ 10 000 moines répartis dans 1 200 établissements qui s’étendent depuis le nord de l’Angleterre jusqu'à l’Espagne, en passant par l'Italie et le Saint-Empire romain germanique. L’abbaye s’enrichit rapidement grâce aux dons des fidèles, aux droits seigneuriaux et banaux qui lui reviennent, et grâce aux différents privilèges qui lui sont accordés.
Son émancipation du pouvoir seigneurial et épiscopal, ainsi que la stabilité apportée par les longs abbatiats successifs, permettent à Cluny de s’imposer en tant que centre religieux, culturel et administratif. Son abbé jouit ainsi notamment d'un rôle de médiateur entre les pouvoirs politiques et le pape. A partir de 1088, la construction de la Maior Ecclesia (Cluny III) débute sous l’abbatiat d’Hugues de Semur, et doit marquer l’apogée de l’ordre clunisien. L’édifice a des dimensions incroyables pour l’époque (ses voûtes culminent à 30m), qui font d’elle la plus vaste église du monde jusqu’à la reconstruction de Saint-Pierre de Rome en 1506. La construction s’étale jusque vers 1130, date à laquelle la nef est terminée et l’édifice consacré. Les travaux sont ensuite interrompus dans la seconde moitié du XIIe siècle, faute de moyens financiers. L’avant-nef et ses deux tours ne sont complétées que vers 1220, par l'abbé Rolland Ier de Hainaut.
Au XIIIe siècle, les difficultés financières de l’abbaye s’accentuent. La construction de la Maior Ecclesia, ainsi que l’aide aux pauvres et la diminution des ressources (notamment à cause d’une mauvaise gestion des terres) enfoncent l’abbaye dans une situation de précarité financière. L’abbaye contracte notamment des emprunts envers de riches marchands de Cluny. En parallèle, la montée d’autres ordres (ordre cistercien, puis ordres mendiants) affaiblit l’autorité de l’abbaye sur la population, et remet en cause son omniprésence et son lien privilégié avec la papauté. Par ailleurs, des conflits entre l’abbaye et les prieurés qui dépendent d’elle commencent à éclater.
Dans les siècles qui suivent, les différents abbés continuent néanmoins à développer les bâtiments abbatiaux : greniers et moulins au XIIIe siècle, une chapelle de l’abbatiale au XIVe, les palais abbatiaux aux XVe et XVIe siècle… En 1516, le concordat de Bologne officialise le rôle du roi dans la nomination des abbés. Plusieurs maisons ferment en Angleterre (réforme d’Henry VIII), Cluny est déjà très affaiblie. En 1563, elle est ravagée lors des Guerres de Religion. Les abbayes européennes prennent leur indépendance. L’ordre clunisien s’éteint, le rayonnement de l’abbaye n’est plus.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, plusieurs tentatives de réforme échouent, malgré quelques abbés illustres (Richelieu et Mazarin notamment). Vers 1750, les bâtiments conventuels romans et gothiques sont quasi-entièrement reconstruits, à l’exception des écuries de saint Hugues (1095-1107), du Farinier (seconde moitié du XIIIe siècle), de certains éléments de l’enceinte (dont les bases de la tour des Fromages, et le palais du pape Gélase vers 1300). A la Révolution, la quarantaine de moines qui demeuraient encore à Cluny sont expulsés et dispersés dans les paroisses environnantes. En 1798, l’abbaye est vendue comme bien national. Jusqu’en 1823, elle est démantelée et ses pierres vendues par lot à des marchands de biens. Son église abbatiale est presque entièrement détruite.
En 1801, un collège est brièvement installé à Cluny, pour y enseigner les disciplines classiques (littérature, latin, mathématiques…). La concurrence des grandes villes voisines comme Mâcon et Tournus, où l’enseignement est plus moderne et technique, entraîne cependant le rapide déclin de l’établissement. En 1866, une école normale pour la formation des professeurs est installée dans les bâtiments conventuels du XVIIIe siècle, à l’initiative de Victor Duruy, alors ministre de l’instruction publique. Un collège d’enseignement spécial tourné vers l’enseignement technique est également créé. En 1891, l’école pratique ouvre et se développe rapidement. Elle accueille de nombreux élèves, et finit par se transformer en 1901 en Ecole des Arts et Métiers. Cette école existe encore aujourd'hui.
En 1928, l’architecte américain Kenneth John Conant organise les premières fouilles archéologiques du site. Il entend redécouvrir le plan de l’abbatiale et des bâtiments monastiques médiévaux. Ses fouilles se poursuivent jusqu’en 1950 et sont financées par la Medieval Academy of America. Il réalise une étude archéologique complète du site, mais également une étude historique de l’abbaye. Les résultats sont publiés en 1968 sous la forme d’une monographie avec les dessins de restitution.
Dans les années 1990, de nouvelles fouilles sont menées, plus ambitieuses que les précédentes. Le but des chercheurs n’est plus seulement de reconstituer le plan du site, mais aussi d’en comprendre l’architecture et l’organisation pratique, et d’apporter des hypothèses de datation des différents vestiges. Le transept de l’abbatiale et la Cour de la Congrégation sont entièrement étudiés.
Depuis 2006, les recherches continuent. Elles ont déjà permis l’étude de la salle capitulaire et du chœur de Cluny II (l’église de l’an Mil). Les fouilles se sont dernièrement axées sur les origines de l’abbaye, avec la chapelle du Xe siècle et l’ancienne infirmerie. C’est près de cette dernière qu’a été trouvé un trésor monétaire en 2017 : plus de 2 200 deniers et oboles en argent, 21 dinars d'or almoravides appelés marabotins, un anneau sigillaire et d'autres éléments en or. En 2006, un nouveau projet a également vu le jour, sous le nom de Projet Gunzo. Mené par l’Ecole des Arts et Métiers, il prévoyait la numérisation de Cluny III et la reconstitution virtuelle en 3D de l’ensemble de l’édifice. Les résultats de ce projet sont consultables en ligne.
Description architecturale
GLOSSAIRE : Bourgogne Romane
Les vestiges qui nous sont parvenus ne représentent qu’environ 10% du site médiéval. Les parties romanes encore visibles sont peu nombreuses au vu de l’immensité originelle de l’ensemble, mais tout de même bien présentes : des parties de l’église abbatiale (grand transept, clochers, chapelles, ruines diverses) et des parties de l’abbaye (écuries, enceinte, porte, tours). En plus de ces vestiges romans, plusieurs autres bâtiments datés du XIIIe au XVIIIe siècle permettent de se faire une idée de l’immensité des lieux.
- Description et plan des différentes parties du site de Cluny :
- Modélisation 3D de l’abbatiale (projet Gunzo), description historique et architecturale :
Maior Ecclesia - Gunzo (Youtube)
- Plans et dessins de l’abbatiale, sources diverses :
Archives départementales de la Saône-et-Loire
- Pour une description architecturale plus détaillée :
Site de la Bourgogne Médiévale (contextualisation historique et description des vestiges et décors)
Site de la Bourgogne Romane (description des vestiges archéologiques et décors)
Inventaire décor et mobilier
- Décor sculpté de l’église abbatiale Cluny III, conservé au musée d’art et d’archéologie :
- Chapiteaux sculptés de Cluny III, exposés dans le musée lapidaire aménagé dans la salle haute du Farinier.
- Décor de l’église abbatiale :
-chapiteaux sculptés du croisillon du grand transept, sculptés de feuillages ou de palmettes, et plus rarement d’animaux
-arcatures et chapiteaux du Clocher de l’Eau Bénite (XIIe siècle)
- Voir la description détaillée des décors sur le site de la Bourgogne Romane et de la Bourgogne Médiévale
Rénovations / Etat
- Rénovations :
XVIIIe :
Vaste programme de reconstruction du monastère : les bâtiments médiévaux sont rasés et remplacés par un complexe classique.
XIXe :
Nouvelles destructions des bâtiments médiévaux.
Utilisation des bâtiments comme écoles.
XXe :
1928-1950 : fouilles archéologiques menées sous la direction de Kenneth John Conant, archéologue américain.
1990s : nouvelles recherches archéologiques visant à préciser les datations des différents bâtiments et leurs utilisations.
XXIe :
Recherches constantes.
2006-… : étude de la salle capitulaire et du chœur de Cluny II
2017 : découverte d’un trésor monétaire près de l’ancienne infirmerie.
- Etat :
L’abbaye est en bon état et fait l’objet d’un entretien constant et d’une mise en valeur scrupuleuse.
- Classement :
L’ancienne abbaye et ses dépendances sont classées Monument Historique depuis 1862. En 1902, la tour Fabri est également classée, et en 1960 les terrains autour de l’abbaye.
Le site de l’abbaye est géré par le Centre des Monuments Nationaux.
Actualités
Pour suivre l’actualité de l’abbaye, consulter les sites s’y référant :
Visite
- Horaires :
Dernier accès au site : 45 min avant la fermeture
Du 2 janvier au 31 mars
Ouvert tous les jours
9.30-17.00
Du 1er avril au 30 septembre
Ouvert tous les jours
9.30-18.00
Du 1er juillet au 31 août
Ouvert tous les jours
9.30-19.00
Du 1er octobre au 31 décembre
Ouvert tous les jours
9.30-17.00
Fermetures
1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre et 25 décembre.
- Tarifs :
Individuel
8€
Tarif groupe
6,5€
Tarif groupe scolaire
30€
Gratuité
Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires)
18-25 ans (ressortissants des pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français)
Personne handicapée et son accompagnateur
Demandeur d’emploi (sur présentation d’une attestation de moins de 6 mois)
Pass éducation (en cours de validité)
Tarifs spéciaux
Pass Hugues - Chapelle des Moines + Abbaye de Cluny-musée : tarif individuel 10 €, tarif groupes 8 €
Pass Odilon - Tour des Fromages + Abbaye de Cluny-musée + : tarif unique 10,50 €
Pass Urbain - Tour des Fromages + Chapelle des Moines + Abbaye de Cluny-musée : tarif unique 12,50 €
Votre billet vous permet de bénéficier d'un tarif partenaire au Monastère royal de Brou, à l'abbaye de Fontenay et au Clos Vougeot
- Visites :
Individuels :
Visite libre avec document de visite en français, anglais, espagnol, italien, allemand et hollandais.
Durée : 1h
Contact : 03 85 59 15 93.
Visite commentée en français
Contact : 03 85 59 15 93.
Groupes :
Visite-conférence : visites de l'abbaye et de la cité médiévale (durée : de 1h30 à 2h30, selon les thématiques choisies)
Pour les groupes, sur réservation.
Français, anglais, allemand, italien, espagnol
Tarifs :
Jusqu'à 30 personnes : 350 €
Tél : 03 85 59 15 93
Fax : 03 85 59 82 02
abbaye-de-cluny@monuments-nationaux.fr
Visite audio-guidée :
En français, anglais, allemand, italien.
Visite avec audioguide (tarif en supplément du droit d’entrée)
Tarif unique : + 3€
- Accessibilité du site :
En tant que Monument National, l’abbaye de Cluny met tout en œuvre pour accueillir le public dans toute sa diversité. De nombreuses installations et adaptations du site permettent la visite de tous. Le personnel est formé à l'accueil des personnes en situation de handicap.
Pour plus d’informations :
- Pour toute autre information au sujet des visites et activités proposées, consulter le site officiel ou celui de l’office de tourisme responsable :
Contact :
Office de Tourisme de Cluny et du Clunisois
6 Rue Mercière F- 71250 CLUNY
Tél : +33 (0)3 85 59 05 34
E-Mail: contact@cluny-tourisme.com
Association engagée
- L’abbaye de Cluny dépend du centre des Monuments Nationaux.
- Association des Amis du Musée d’Art et d’Archéologie de Cluny (AMAAC):
Association créée en 1994 sous l’impulsion du conservateur de l’époque, avec l’aide d’un certain nombre de sympathisants bénévoles.
Elle a pour but : d’aider le musée dans toutes ses activités de conservation, de restauration, d’acquisitions et d’exposition de ses collections ; de participer à la vie du musée, en plein accord avec le conservateur, en apportant son aide à toute manifestation ou en organisant elle-même des actions favorisant la connaissance et la renommée du Musée.
Plus largement, l’association œuvre à sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine de la commune.
Contact :
Coordonnées : Palais Jean de Bourbon – 71250 Cluny
Email : amaac.cluny@free.fr
Site: AMAAC
Iconographie ancienne et récente
Plans cadastraux
Bibliographie
Liste non-exhaustive de la très nombreuse bibliographie portant sur l’abbaye de Cluny et l’ordre clunisien.
- CONANT, Kenneth John, Cluny, les églises et la maison du chef d´ordre, Mâcon, Protat, 1968.
- GARRIGOU GRANDCHAMP, Pierre, La ville de Cluny et ses maisons, Paris, 1997.
- MEHU, Didier (dir), Cluny après Cluny - Constructions, reconstructions et commémorations, 1790-2010, Presses Universitaires de Rennes, 2013, 404p.
- OURSEL, Raymond, Le Secret de Cluny : vie des saints abbés de Cluny, de Bernon à Pierre le Vénérable : 910-1156, Éd. Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2000, 277 p.
- PACAUT, Marcel, L'Ordre de Cluny : 909-1789, Paris, 1986.
- RICHE, Denyse, L'ordre de Cluny de la mort de Pierre le vénérable à Jean III de Bourbon, Presses Universitaires de Saint-Etienne, 2000, 765p.
- SAPIN, Christian, La Bourgogne Romane, Dijon, Faton, 2006.
- SAPIN, Christian, Cluny – Les origines du monastère et de ses églises, Comite Des Travaux Historiques Et Scientifiques, 2019, 224p.
- VIREY, Jean, L’abbaye de Cluny, Paris, Laurens, 1921.
- VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.
Sources
- Fiche édifice de la Bourgogne Romane :
- Fiche édifice de l’Académie de Mâcon :
- Fiche de la Bourgogne médiévale :
- Site de l’architecture religieuse d’Occident :
- Cluny dans le monde scientifique :
Propriétaire / Contact
Patrimoine local et/ou folklore
Eglise située à l’emplacement d’une chapelle romane dédiée à Saint Odon, déjà présente au XIe siècle. L’édifice actuel mélange des vestiges de cette chapelle et des éléments reconstruits au XIIe siècle.
Classée Monument Historique en 2017.
Vestiges d’une ancienne église paroissiale de la fin du Xe siècle. Il en reste une partie du mur gouttereau sud et une chapelle gothique du XVe siècle.
Les vestiges sont inscrits au titre des Monuments Historiques depuis 1946.
Notes et références
- ↑ Pour un historique plus détaillé, voir : Clunypedia ou Bourgogne Médiévale
- ↑ Il fait également venir les reliques des apôtres Pierre et Paul. Cluny devient un centre de pèlerinage.