Vérosvres
Vérosvres | |
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Département | Saône et Loire |
Territoire | |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | |
Intercommunalité | |
Code Insee, postal | 571 / 71220 |
Habitants | 449 Vroulons |
Vérosvres est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté, située dans les monts du Charolais, entre les montagnes de Suin, de Botey et le col des Vaux.
Sommaire
Situation administrative
Histoire et patrimoine
- la première mention du lieu remonte au XIe siècle, Veraurus[1] ;
- Après 1477, Vérosvres ressort pour partie du bailliage de Charolles et de la châtellenie d'Artus[2] ; et pour partie du bailliage de Mâcon et de la châtellenie de Bois-Sainte-Marie.
- En 1670, Vérosvres fait partie du diocèse d'Autun et de l'archiprêtré de Bois-Sainte-Marie ;
- En 1789, Verosvres était partagé entre les bailliages de Charolles et de Mâcon et jusqu'en 1783 entre les recettes de Charolles et de Semur-en-Brionnais, le tout de la recette de Charolles depuis 1784. Son église, sous le vocable de Saint-Bonnet, relève du diocèse d'Autun, archiprêtré de Bois-Sainte-Marie. Elle dépend de l'abbaye de Cluny (prieuré de Mazille) ;
- En 1790, le village est intégré au canton de Saint-Bonnet-de-Joux ;
- En 1920, le bourg de Vérosvres formait une agglomération de quatre-vingts maisons environ, alors desservie par une ligne de chemin de fer, désormais disparue, qui reliait Paray-le-Monial à Mâcon, avec une station dénommée "Les Terreaux-Verosvres".
Etymologie
- Le nom du village pourrait provenir du gaulois "Verobriga", des mots gaulois vero correspondant à « vrai, bon », et briga qui veut dire « forteresse ». Vérosvres pourrait signifier « bonne forteresse ».
- Le lieu-dit Sermaize paraît se rapporter à un poste de Sarmates établi à proximité de la voie gallo-romaine Suin-Roanne.
XIXe siècle
Août 1870 : Ouverture de la gare de Clermain, sur la ligne Mâcon – Paray-le-Monial.
Patrimoines
- Église, placée sous le vocable de Saint-Laurent ;
Un mot sur le marguillier du village.
- Château du Terreau :
Le site se trouve à environ 800 mètres au nord-ouest de l’église actuelle.
Françoise Vignier donne la description suivante : « Cerné de fossés asséchés, le château consiste en un corps de logis principal et deux ailes en retour d’équerre encadrant une cour. Couverts de toits à croupes, ces bâtiments comprennent un rez-de-chaussée, un étage carré percés de baies à linteau en arc segmentaire et un étage de comble éclairé par des lucarnes à pignon découvert. Celle qui se trouve au centre de la façade du corps principal donnant sur la cour d’honneur est inscrite entre deux pilastres supportant un fronton cintré et flanqué d’ailerons.
La façade est flanquée sur ses angles de deux tours rondes à base légèrement talutée, vestiges de l’ancienne forteresse. A la tour sud-ouest est accolée une tourelle circulaire coiffée, comme elle, d’un toit conique. Une terrasse à balustrade, reliée au parc par un large pont de pierre, règne entre les deux tours. Un pavillon du XIXe s. à un sous-sol, deux étages carrés, un étage attique et un étage de comble sous un toit brisé est adossé à l’aile nord. Il est percé à l’est d’une haute porte-fenêtre en plein cintre donnant sur un balcon courbe à appui-corps en fer forgé. L’ensemble est précédé, au centre d’une grille, d’un portail à piédroits en bossages surmontés de lions porteurs des armoiries des Thibaud de Noblet et des Saulx-Tavannes.
- A 2700 mètres au sud-ouest de l'église, les derniers vestiges "des Pierres", encore en élévation, ont été détruits dans les années 50. Actuellement, il est possible de recenser l'existence d'une cave, non encore comblée et d'un amoncellement de pierres regroupées en bordure d'un pré. Au sein de celles-ci, nous avons pu remarquer la présence d'un meneau en grès. Toute mesure est impossible du fait de la destruction du site. Le plan cadastral de 1824 montre une tour isolée et un corps de bâtiment accolé d'une petite tour qui a pu servir de cage d'escalier.
- Dronvent est situé à flanc de colline et domine la vallée où coule le ruisseau des Pierres. La région est montagneuse et recouverte de forêts. Il ne reste aucun vestiges d’une maison seigneuriale. Il est probable qu’elle se trouvait à proximité du prieuré, où un groupe d’habitations, encore visible sur le cadastre napoléonien, ont été détruite depuis.[3]
Loisirs et culture
- La société d'intérêt locale anime le village et organise les principaux événements.
Personnalités liées à la commune
- Marguerite-Marie Alacoque : religieuse, née à Vérosvres en 1647, canonisée en 1920, et à l'origine du culte du Sacré-Cœur.
- Pierre Albuisson, né en 1952, artiste dessinateur et maître graveur.