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Eglise Saint-Clément à Saint-Clément-sur-Guye

Révision datée du 19 juin 2020 à 00:05 par CEP (discussion | contributions) (Iconographie ancienne et récente)

L'église Saint-Clément est située à Saint-Clément-sur-Guye, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle laisse entrevoir différentes phases de construction. Un premier édifice est ainsi visiblement bâti au Xe siècle, comme le suggère l'opus spicatum présent dans les murs de la nef et de la façade. Le reste de l’édifice daterait lui d’une reconstruction de la seconde moitié du XIIe siècle. Il s’agit de la travée sous clocher, de l’abside et du clocher. Dans les siècles qui suivent l’église ne connait pas de modification majeure, mais simplement les restaurations d’usage, notamment au XIXe siècle et au début du XXe. De 1992 à 1995, après de longues démarches, l'église est entièrement restaurée grâce à l'intervention de l'Association de sauvegarde et de mise en valeur de Saint-Clément-sur-Guye. Elle est classée Monument Historique depuis 1927. Des peintures anciennes rénovées sont visibles dans la nef et le chœur, dont notamment les restes d'une litre funéraire.

Eglise Saint-Clément (©CEP)
Adresse Au Bourg, 71460 Saint-Clément-sur-Guye
Coordonnées GPS 46°36'56.5"N 4°35'04.3"E
Paroisse de rattachement Paroisse Saint Louis entre Grosne et Guye
Protection Monuments Historiques Classée en 1927

Sommaire

Historique

Le village de Saint-Clément-sur-Guye est une zone de peuplement très ancienne. Deux menhirs en gré remontant au néolithique (3500 av. J.C) se trouvent ainsi sur le territoire de la commune. Par ailleurs, une nécropole mérovingienne comprenant environ 70 sépultures a été mise au jour sur la colline de Saint-Clément, lors de différentes campagnes de fouilles (dont la plus récente dans les années 1970)[1]. Le toponyme de Saint-Clément-sur-Guye est mentionné pour la première fois en 1479[2]. Pendant la période révolutionnaire, le village est brièvement appelé Mont-sur-Guye. Le petit village ne compte désormais qu’une centaine d’habitants environ. Il est néanmoins très dynamique, notamment grâce à son patrimoine naturel, culturel et architectural nombreux et varié. Ce patrimoine est à découvrir auprès de l’Association de sauvegarde et de mise en valeur de Saint-Clément-sur-Guye[3].

Le village de Saint-Clément-sur-Guye est situé à 400 mètres d'altitude sur un promontoire calcaire dominant la vallée de la Guye. Il est constitué des hameaux et lieudits en Bourges, Corcelles, la Grenouille, la Plâtrière, l'Effondrée, le Plain et les Chaumes. Le village s’organise autour de l’église Saint-Clément. Cet édifice est mentionné pour la première fois vers 1030 dans la charte 465 du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : Ecclesia de Sancto-Clemente[4]. Cependant, il semble que l’église Saint-Clément soit plus ancienne encore.

L’église du village serait un des plus anciens édifices romans de la région. Elle aurait été construite en deux phases. Les parties les plus anciennes seraient la façade et les murs de la nef, qui remonteraient au début du Xe siècle. On distingue en effet l’omniprésence de l’opus spicatum dans la maçonnerie et ce jusqu’en haut des murs, ce qui atteste de l’ancienneté de l’édifice. Cela est d’autant plus remarquable que ce type d’appareil n’est généralement observable qu’à la base des murs anciens.

Le chevet de l’édifice et le haut des murs de la nef auraient été reconstruits dans la seconde moitié du XIIe siècle. L’hypothèse est celle d’un incendie[5] qui aurait en grande partie détruit l’église à la fin du XIe siècle ou au début du XIIe, et qui aurait dont engendré cette reconstruction. L’église Saint-Clément est donc entièrement romane, mais permet d’observer à la fois l’art roman primitif et l’art roman tardif. L’édifice est dès cette époque le centre de la paroisse de Saint-Clément, et est à la collation de l’évêque de Mâcon.

Dans les siècles qui suivent, l’église est peu remaniée mais est régulièrement entretenue et restaurée. Au XIIIe ou XIVe siècle, la toiture de la nef est reprise et sa charpente est remplacée[6]. Au XVe et XVIe siècle, l’édifice est vraisemblablement restauré assez largement. C’est à cette occasion qu’aurait été ajouté le court étage de beffroi du clocher, lui donnant l’allure de tour de guet qu’il a désormais. Il permet dès lors de surveiller les vallées environnantes de la Guye et de la Grosne et d’assurer la défense du village. A la même époque, la voûte du clocher semble avoir été consolidée[7]. La large fenêtre gothique percée au sud de la travée sous clocher semble dater de la même période, tout comme les peintures présentes à l’intérieur de l’édifice (litre seigneuriale, décor divers).

Au début du XVIIIe siècle, une sacristie est accolée à l’abside romane, à l’est. Le petit porche qui protège l’entrée sud de l’église pourrait également dater de cette époque, bien qu’il soit difficile de lui attribuer une datation précise. Des baies modernes sont également percées à ce moment-là, mais ont depuis été rebouchées[8]. En 1746, une visite pastorale[9] de Monseigneur de Lort de Sérignan de Valras, évêque de Mâcon, nous renseigne sur l’état de l’édifice et de son mobilier et ses ornements. La visite a lieu en présence de nombreux habitants du village et du curé de la paroisse depuis 1731, François Martinet, 56 ans. Le rapport indique que l’église possède à l’époque un mobilier plus important qu’aujourd’hui (dont notamment des fonts baptismaux disparus), ainsi que deux cloches de 500kg. Au niveau architectural, l’édifice décrit est dans un bon état général, malgré des infiltrations d’eau au niveau du clocher : les enduits viennent d’être repris, la nef lambrissée et le clocher réparé.

Au XIXe siècle, Vaux-en-Pré est réunie à la paroisse de Saint-Clément et doit participer à l’entretien de l’église. La commune a tout de même très peu de moyens. En 1817-1818, une cloche de 170 kilos est achetée auprès d’Alexis-Joseph Baudouin (fils), fondeur basé à Champignolles, pour 1090 francs[10]. En 1833, le maire de Saint-Clément demande une aide de 150 francs au sous-préfet afin de mettre hors d’eau l’édifice, dans lequel il pleut de toute part. Cette aide lui est vraisemblablement accordée. En 1879, un budget de 1500 francs est voté pour la réparation de la clôture du cimetière et pour l’agrandissement de la sacristie, afin qu’elle puisse accueillir tous les enfants pour le catéchisme. Les travaux sur la sacristie n’auront pas lieu, juste les réparations à la clôture du cimetière, en 1881. Les travaux sont supervisés par l’architecte Martin, de Saint-Ythaire, et réalisés pour 885 francs.

Entre 1923 et 1926, de grosses réparations sont engagées sur l’édifice sous la direction de l’architecte Edmond Malo, de Chalon-sur-Saône. Il s’agit alors de réhabiliter l’église afin de pouvoir y organiser le culte en toute sécurité. En 1922, l’architecte dresse les plans[11] de l’édifice et rédige un rapport détaillé sur les travaux qu’il envisage de réaliser. Le rapport décrit une église complètement infiltrée d’eau, dont le plafond et les murs sont en partie pourris, et dont les enduits sont à refaire. Le devis et le projet de Mr Malo est accepté par Mr Lex, des Monuments Historiques, qui encourage à cette rénovation générale bien que l’édifice ne soit pas protégé à ce titre. Les travaux prévoient la réfection du plafond et de l’enduit de la nef à l’intérieur, et la réparation de la toiture en laves et la reprise des enduits à l’extérieur. Les travaux sont adjugés en 1923 à Mr Lyodenot, entrepreneur à Passy, pour un montant final de 7737 francs, financés grâce à une subvention de 5000 francs de l’Institut de France, un don de 1000 francs de Mr Sculfort, et une participation de la commune à hauteur de 4000 francs[12].

Les travaux sont réceptionnés en mai 1927. En octobre de la même année, l’église est classée Monument Historique suite aux travaux de réhabilitation et aux observations faites pendant ces travaux (ancienneté et architecture de l’édifice). En 1946-1947, des travaux d’entretien sont de nouveau réalisés sur l’édifice. Entre 1992 et 1995, une restauration générale est organisée grâce au combat de l’association de sauvegarde et de la municipalité, sur plus de dix ans, et avec l’aide de l’Etat et du Département. En 1993, l’architecte Frédéric Didier rédige une étude préalable pour organiser ces travaux. Ils prévoient notamment le dégagement des ouvertures anciennes, et la condamnation des anciennes, le déplafonnement de la nef, la réfection des enduits et la mise en valeur des peintures murales.

L’église est désormais régulièrement entretenue et fait l’objet d’une mise en valeur scrupuleuse. Elle a notamment été dessinée par Michel Bouillot. Ces dessins sont conservés par l’Association de Sauvegarde.

  • Saint-Clément de Rome :

Clément de Rome est un des premiers successeurs de saint Pierre à Rome et le quatrième pape de l’Eglise catholique, de 92 à 99 (les dates de son pontificat varient selon les sources).

Il est célèbre pour sa lettre écrite aux Corinthiens, parfois appelée Première épître de Clément. Cette lettre, écrite vers 95 ou 96, avait pour but de rétablir la paix au sein de la communauté chrétienne de Corinthe, en proie à des troubles internes.

Il serait mort en martyr, déporté en Crimée sous Trajan, jeté dans la mer noire avec une ancre attachée au cou, pour avoir continué son apostolat auprès des prisonniers l’accompagnant.

Il est célébré le 23 novembre.

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

Les plans ci-contre ont été réalisés au cours d’une campagne de relevés architecturaux des églises romanes en Bourgogne du Sud organisée en 1999 par le C.E.P (Centre International d’Etudes des Patrimoines en Charolais-Brionnais) de Saint-Christophe-en-Brionnais. Ils sont l’œuvre d’une équipe de futurs architectes de la Bauhaus-Universität de Weimar (Allemagne), dirigée par le Professeur Hermann Wirth. Ils mettent en lumière les différentes phases de construction de l’édifice. La nef semble ainsi être, avec la façade, la partie la plus ancienne, peut-être construite dès le Xe siècle, à en juger d’après la présence de l’opus spicatum (appareil en épi). Le reste de l’édifice daterait lui d’une reconstruction de la seconde moitié du XIIe siècle. Il s’agit de la travée sous clocher, de l’abside et du clocher. Dans les siècles qui suivent l’église n’a pas connu d’importante modification, mais simplement les restaurations d’usage.


Plans dressés en 1999 par une équipe d'étudiants en architecture de la Bauhaus-Universität de Weimar, sous la direction du professeur Hermann Wirth

Plans ©CEP

Toute utilisation des plans à titre de documentation ou de restauration de l'édifice est autorisée. Toute autre utilisation à titre commercial ou à titre de publication est soumise à l'autorisation stricte du CEP, agissant comme maître d'ouvrage et propriétaire des droits.

L’église Saint-Clément est un petit édifice roman typique de ceux que l’on trouve dans la région. Elle se compose d’une petite nef unique rectangulaire, d’une travée sous clocher, d’une abside et d’une sacristie à l’est.

La façade ouest de l’édifice est ouverte en son centre d’un portail en plein cintre assez simple, en contrebas de la chaussée. Muni d’une double voussure, il daterait de la construction du Xe siècle. Ce portail est juste en-dessous d’un petit oculus moderne, lui-même surmonté d’une baie plein cintre légèrement allongée, en haut du pignon. Ce qui rend la façade remarquable est surtout l’omniprésence de l’opus spicatum dans la maçonnerie, que l’on observe sur tout le mur. Les gouttereaux de la nef sont également presque entièrement construits de cette manière. Ils sont percés d’une fenêtre rectangulaire sans style à l’est, et de deux petites ouvertures d’origine en hauteur. Le gouttereau sud est également percé d’une petite porte à linteau droit sur corbeaux. Elle est abritée par un porche avec toiture à deux pans dont la charpente repose sur de fines piles. La travée sous clocher est plus étroite que la nef. Elle comporte des mini-croisillons avec contreforts aux extrémités. La face sud est ouverte d’une large baie gothique . Au nord, la travée est comporte une petite baie plein cintre étroite, d’origine, et une porte avec linteau droit dont la clef comporte un blason. Cette porte est cependant condamnée et seulement visible à l’extérieur.

Le clocher carré s’élance au-dessus de cette travée. On distingue des arcs de décharge au nord et au sud (avec l’ouverture qui permet d’accéder à la tour). Le clocher est nu sur toute la hauteur, seul l’étage de beffroi est percé de deux ouvertures rectangulaires par face. Cet étage est postérieur à la construction romane et a donné au clocher son allure de tour de guet. Il repose sur un cordon de pierre saillant qui pourrait correspondre à la corniche d’origine. Le clocher est coiffé d’une très courte pyramide à quatre pans sur corniche en pierres plates. L’abside complète l’édifice à l’est. Semi-circulaire, elle est éclairée par deux baies plein cintre ébrasées, dont celle au sud et plus large que celle au nord (la baie axiale a été comblée). L’abside est épaulée de deux fins contreforts peu saillants et directement accolée à l’est à la sacristie. Tout l’édifice est couvert de laves supportées par une corniche avec modillons (parfois sculptés).

A l’intérieur, la petite église a conservé une atmosphère intime et chaleureuse. La nef est entièrement dallée, et on distingue encore quelques pierres tombales, bien que la plupart soient désormais illisibles. La belle charpente de la nef a été dégagée de son plafond de plâtre à la fin du siècle dernier. Les murs sont couverts de peintures médiévales. Au sud et à l’ouest, les deux entrées sont ménagées sous des arcs creusés dans le mur. La nef s’ouvre à l’est sur la travée sous clocher. Celle-ci est voûtée d’un berceau plein cintre. Elle communique avec la nef et avec l’abside via des arcs brisés. La travée est délimitée par une grille de communion et accueille l’autel moderne en bois. L’abside est, elle, voûtée en cul-de-four. La baie axiale invisible de l’extérieur est bien marquée à l’intérieure, mais comblée. Elle surmonte une petite porte menant vers la sacristie. Une banquette en maçonnerie fait le tour de l’abside. Cette-dernière abrite le maître-autel. Tout le chœur est couvert de peintures médiévales plus ou moins conservées.

Inventaire décor et mobilier

  • Modillons sculptés supportant la corniche de l’édifice : on y distingue notamment des blasons, des figures géométriques et quelques masques humains.
  • Petite tête sculptée sur la façade ouest.
  • Pierres « sauvages » : pierres striées sur l’arête sud-ouest de la nef. Une coutume voulait que l’on gratte les pierres des églises pour se servir de la poussière comme remède.
  • Peintures murales :

Litre seigneuriale avec blasons (une date est lisible et permet une datation partielle : 1619) ; différents blasons (famille de Rochebaron et d’Aumont, seigneurs de Joncy depuis 1450, « de gueule, à un chef échiqueté d’argent et d’azur ») ; croix de consécration : deux séries, la plus ancienne sur les piliers de l’arc de l’abside et sur le mur sud de la nef à droite de la petite porte ; restes d’une crucifixion au-dessus de l’intérieur de l’arc de l’abside : seul le bas de la peinture est conservé, on devine les pieds du Christ au centre, un pied et le bas de la robe de la Vierge ainsi que de saint Jean, et un autre personnage à droite ; faux appareils et entourages des baies reconstitués à partir des traces anciennes retrouvées.

  • Maître-autel avec tabernacle en marbre rose, du XVIIIe siècle, avec volutes latérales et tabernacle au-dessus d’une moulure arrondie (abside). La porte en bois du tabernacle est ornée d’une gerbe d’épis de blé posée dans une corbeille avec des grappes de raisin.
  • Autel moderne en bois (travée sous clocher)
  • Statues :

Notre-Dame à l’Enfant (sur un pilier de bois, à droite de l’arc triomphal)

Saint-Clément (sur un pilier de bois, à gauche de l’arc triomphal)

Saint Joseph et l’Enfant Jésus (abside)

Christ en croix en bois sculpté et peint, XVIIIe siècle (nef)

  • Statuette en bois représentant la sainte Vierge, saint Joseph et l’Enfant Jésus, XXe siècle
  • Statuette de Notre-Dame, XXe siècle
  • Bannière représentant saint Clément, patron de l’église (abside)
  • Tableau représentant Saint-Clément, signé de Pérignon (peintre du XIXe siècle)
  • Grille de communion
  • Dalles funéraires (nef), possiblement des XVIIe et XVIIIe siècles. On distingue notamment des dalles ornées d’une croix et d’un marteau.
  • Pierre tombale sous le porche, du XIXe siècle.
  • Bénitier sur pied rectangulaire (entrée ouest)
  • Bénitier encastré (entrée sud)
  • Fonts baptismaux (faits d’une petite cuve encastrée sur pied engagé surmontée d’un placard creusé dans le mur)
  • Vitraux modernes ornés de losanges
  • Cloches [13]

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

1818 : achat d’une cloche

1833 : mise hors d’eau de l’édifice

1881 : réparation de la clôture du cimetière

XXe :

1923-1926 : travaux de réhabilitation de l’édifice

1927 : église classée M.H

1946-1947 : restauration générale de l’église

1992-1995 : restauration générale

XXIe :

Travaux d’entretien

  • Etat :

L’église Saint-Clément est en bon état général et est régulièrement entretenue.

  • Classement :

L’église est classée Monument Historique depuis 1927.

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’édifice, consulter le site internet de la mairie ou celui de l’Association de Sauvegarde du patrimoine :

Mairie

Association

Visite

L’église est généralement ouverte pendant la saison estivale. Pour programmer une visite, contacter directement la mairie.

L’accès à l’édifice semble compliqué pour les personnes à mobilité réduite (légère marche à l’entrée principale, entrée latérale étroite).

Association engagée

  • Association de sauvegarde et de mise en valeur de Saint-Clément-sur-Guye :

Association créée en 1976 qui organise de nombreux événements (expositions, conférences, visites…) pour animer et mettre en valeur le patrimoine du village, qu’il soit architectural, historique ou culturel.

Elle s’attache également à restaurer et entretenir les différents monuments de caractère sur le territoire de la commune.

Président : Georges Fouchet

Contact : georges.fouchet@laposte.net / asso-sauvegarde-st-clement@laposte.net

Site Internet

Bulletin d’adhésion

Iconographie ancienne et récente

Carte postale ancienne, collection privée
Carte postale ancienne, collection privée
Carte postale ancienne, collection privée


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Cadastre actuel, cadastre.gouv

Bibliographie

  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  • SAPIN, Christian (dir.), Les prémices de l’art roman en Bourgogne, Auxerre, 1999, p. 86.
  • VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.

Sources

  • OURSEL, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1970 et 1980 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :

Saint-Clément-sur-Guye

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Eglise Saint-Clément

  • Fiche de la Bourgogne Médiévale :

Saint-Clément-sur-Guye

  • Fiche « CARE » :

Saint-Clément-sur-Guye

  • Blog de l’Abbé Tof, article sur les cloches de l’église Saint-Clément :

Saint-Clément-sur-Guye

  • Panneau et travaux de l’Association de Sauvegarde
  • Plans dressés en 1999 par une équipe d’étudiants en architecture de la Bauhaus Universität de Weimar, sous la direction du professeur Hermann Wirth.

Propriétaire / Contact

Commune de Saint-Clément-sur-Guye

03 85 96 27 62

mairie.st-clement@wanadoo.fr

Patrimoine local et/ou folklore

  • Patrimoine du village (menhirs, cadoles, moulin, lavoirs…) :

Présentation détaillée sur le site de l’association de sauvegarde :

Patrimoine de Saint-Clément

Eglise romane construite au XIe ou XIIe siècle et remaniée au XIXe siècle.

Ses arcs-boutants romans sont une occurrence rare dans la région.

Eglise en partie romane, dont l’origine remonte au XIIe siècle. De l’église actuelle, seuls le clocher et sa travée appartiennent à l’édifice roman.

Le clocher roman est orné d’arcatures lombardes et de baies sur colonnettes à chapiteaux sculptés.

Eglise romane construite en deux phases, aux Xe et XIIIe siècles.

L’opus spicatum est omniprésent dans la maçonnerie de l’édifice (nef).

Elle a été agrémentée de chapelles à l’époque gothique.

L’église est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1950.

Notes et références

  1. Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.
  2. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  3. Patrimoine de la ville
  4. Rigault
  5. Des pierres rougies et calcinées ont été retrouvées lors de travaux au début du XXe siècle.
  6. Site de l’association de sauvegarde
  7. Ibidem
  8. L’association cite l’étude préalable de l’architecte Frédéric Didier.
  9. Retranscription sur le site de l’association
  10. Oursel
  11. Ils sont conservés aux archives départementales de Saône-et-Loire et inclus dans la fiche Oursel.
  12. Oursel
  13. *Blog de l’Abbé Tof, article sur les cloches de l’église Saint-Clément : Saint-Clément-sur-Guye