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[[Image:VerosvresCartegeologique.jpg|300px|thumb|right|Figure 1 : La carte géologique de Vérosvres]]
<br/>Si un seul mot devait être choisi pour résumer les roches existant sur le territoire de Vérosvres, c’est « GRANITE » qui devrait être retenu.
En effet, quand on consulte la carte géologique de Cluny au 1/50 000 (n° 624 ©BRGM, voir la figure 1 ci-dessouscontre, extrait concernant Vérosvres), on constate que la totalité du sous-sol de la commune est constitué de granite, roche indexée<br/>[[Image:VerosvresCartegeologique.jpg|300px|thumb|center|Figure 1 : La carte géologique de Vérosvres.]]
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Deux variétés de granite y sont distinguées (voir la photo, plus bas)*Le granite dénommé « faciès Corne d’Artus » est représenté par la couleur mauve sur la carte.<br/>Ce granite franchement siliceux est à grain fin et plutôt pauvre en autres éléments chimiques. Ceci a pour conséquence qu’il est nettement plus dur que l’autre variété de granite. C’est pour cette raison qu’il constitue les reliefs principaux, en particulier le mont Botey. Cette relative dureté du granite fait qu’il résiste bien à l’altération et apparait dans le paysages sous forme d’amas de blocs plus ou moins arrondis dénommés chaos granitiques (voir figure 32). Une autre conséquence est que ce granite donne par altération des sols très acides qui ne favorisent pas l’agriculture. C’est pour cette raison qu’il est couvert de massifs forestiers, surtout des résineux (sapinières de Douglas). Ce granite va également constituer l’ossature la ligne de crête des Monts du Charolais qui constitue la ligne de partage des eaux Méditerranée-Atlantique à l’est de la commune. *Le granite dénommé « faciès Montmelard » est représenté par la couleur rose saumon sur la carte. C’est un granite moins siliceux à grain moyen et plus riche en éléments chimiques variés. Ce chimisme fait qu’il est relativement moins dur que le précédent, il constitue donc les parties basses du relief. Il donne par ailleurs des sols au chimisme moins acide et plus varié, c’est pourquoi l’agriculture peut mieux s’y développer. Historiquement, ces sols ont permis l’installation de la polyculture voisinant avec le bocage qui servait de pays naisseur à la race bovine charolaise. Les animaux étaient ensuite engraissés dans les prairies beaucoup plus riches du Charolais de la plaine et du Brionnais situés plus à l’ouest, en se rapprochant de la Loire.<br/><br/>[[Fichier:Verosvres2varietesdegranit.png|300px|thumb|centerright|Figure 2 : les 2 variétés de granite de la carte géologique de Cluny : à gauche le « faciès Corne d’Artus », à droite le « faciès Montmelard »]]
*Le granite dénommé « faciès Corne d’Artus » est représenté par la couleur mauve sur la carte.<br/>Ce granite franchement siliceux est à grain fin et plutôt pauvre en autres éléments chimiques. Ceci a pour conséquence qu’il est nettement plus dur que l’autre variété de granite. C’est pour cette raison qu’il constitue les reliefs principaux, en particulier le mont Botey. Cette relative dureté du granite fait qu’il résiste bien à l’altération et apparait dans le paysages sous forme d’amas de blocs plus ou moins arrondis dénommés chaos granitiques (voir figure 3). Une autre conséquence est que ce granite donne par altération des sols très acides qui ne favorisent pas l’agriculture. C’est pour cette raison qu’il est couvert de massifs forestiers, surtout des résineux (sapinières de Douglas). Ce granite va également constituer l’ossature la ligne de crête des Monts du Charolais qui constitue la ligne de partage des eaux Méditerranée-Atlantique à l’est de la commune.<br/>
*Le granite dénommé « faciès Montmelard » est représenté par la couleur rose saumon sur la carte. C’est un granite moins siliceux à grain moyen et plus riche en éléments chimiques variés. Ce chimisme fait qu’il est relativement moins dur que le précédent, il constitue donc les parties basses du relief. Il donne par ailleurs des sols au chimisme moins acide et plus varié, c’est pourquoi l’agriculture peut mieux s’y développer. Historiquement, ces sols ont permis l’installation de la polyculture voisinant avec le bocage qui servait de pays naisseur à la race bovine charolaise. Les animaux étaient ensuite engraissés dans les prairies beaucoup plus riches du Charolais de la plaine et du Brionnais situés plus à l’ouest, en se rapprochant de la Loire. [[Fichier:VerosvresChaosgranitique.png|300px|thumb|centerright|Figure 3 : un chaos granitique - avec relief et sapinière - au lieu-dit Les Vaux]]
Une autre conséquence de l’omniprésence du granite à Vérosvres est un habitat dispersé pour la raison suivante. L’altération superficielle du granite donne de l’arène granitique dénommée « grès » ou « cran » en langage local. Cette arène est friable (elle est utilisée pour cette raison comme couche superficielle dans les cours et chemins) et franchement perméable. Son épaisseur est de quelques mètres à parfois plusieurs dizaines de mètres, ce qui permet à de petites nappes d’eau souterraine de s’y installer. Comme de plus, l’arène peut être assez facilement creusée, la population a pu de tous temps y installer des puits un peu partout donnant des débits assez faibles mais de façon permanente. Ceci explique que l’habitat est relativement dispersé sur la commune de Vérosvres comme d’ailleurs dans l’ensemble des Monts du Charolais granitiques, chaque maison ayant son propre puits. C’est pour la même raison qu’on trouve aussi de nombreuses petites carrières d’extraction de « grès ».
<br/>Dans le Charolais de la plaine plus à l’Ouest, la géologie changeant, les sorties d’eau se font par des sources globalement plus dispersées mais à plus forts débits, autour desquelles l’habitat a eu tendance à plus se concentrer dans des hameaux plus importants.
[[Fichier:VerosvresBlocdeQuartz.png|300px|thumb|right|]]
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<br/>[[Fichier:VerosvresBlocdeQuartz.png|300px|thumb|center|Cristal de quartz trouvé à Verosvres, lors des travaux au col des Vaux. Photo ci-contre fournie par Noël Bonnot.]]
===Cours d'eau, étangs, partage des eaux===