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Saint-Point

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Patrimoine Lamartine
<ref>description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014</ref>
==== Cimetière Tombeau de Lamartine ====Le cimetière de Saint-Point héberge une stèle dédiée au poète et à l'homme politique Alphonse de Lamartine.[[Fichier:StPointClJLMcimetièrePlaqueFunérairePSB.jpg|thumb|center|La stèle du poète]] ==== Chêne ==== === Ancien cimetière de Saint-Point ===Dans les Annales de l'Académie de Mâcon (3è série, tome 35, 1940), Gabriel Jeanton décrivait quatre stèles ouvragées de l'ancien cimetière de Saint-Point, qu'il attribuait à un humble tailleur de pierre anonyme, peut-être parent, selon lui, de celui que Lamartine met en scène dans son "récit villageois" intitulé précisément : "Le tailleur de pierres de Saint-Point". L'auteur n'a pas pris garde que, durant la période exactement couverte par les dates de ces stèles, de facture très individualisée, et sans équivalent nulle part ailleurs à la même époque, un seul tailleur de pierre est connu à Saint -Point par les dénombrements quinquennaux de la population: Jean-Baptiste Duport, né en 1806, fixé à Saint-Point dès 1818 et décédé tragiquement dans cette commune le 17 mars 1877.Il est, de toute évidence, l'auteur non seulement des quatre tombes relevées par Jeanton, mais de plusieurs autres, qui leur sont unies par d'indéniables parentés stylistiques; sa propre pierre tombale, qu'atteint de neurasthénie, il avait sculptée lui-même d'une couronne d'épines avant de se donner volontairement la mort, clôt la série, à laquelle on ne connaît aucune descendance comparable.L'enquête conduite par R. et A. M. Oursel et publiée dans la revue Archeologia (septembre-octobre 1971 ) a permis, non seulement d'éclairer la figure attachante de cet artisan original, mais bien de l'identifier avec le "tailleur de pierres de Saint-Point" évoqué par Lamartine, et dont le poète estimait assez la valeur spirituelle et morale pour lui confier un enfant naturel, recueilli à sa naissance par l'Hôtel-Dieu de Cluny, et auquel il avait des raisons de s'intéresser. <ref>G.JEANTON. Les stèles funéraire de Saint-Point, dans : Annales de l'Académie de Mâcon, 3è série, tome XXXV, 1940, p. 145 et suiv.</ref><ref>R. OURSEL. Le tailleur de pierre de Saint-Point. dans : Archeologia, septembre-octobre 1971</ref> <BR/>Outre les stèles du cimetière, et dans un style très voisin, reconnaissable à certains détails de facture qui appartiennent en propre au sculpteur artisan, Jean-Baptiste Duport a taillé, de 1866 à 1876 plusieurs croix de pierre, dont six sont encore en place : trois en divers hameaux de la commune de Saint-Point, et une a Montillet (commune de Tramayes), deux aux Cours (commune de Brandon canton de Matour); une septième subsiste, très endommagée, à Bourgvilain (voir cette commune); des fragments d'une dernière sont encastrés dans le mur de clôture, sur la place de l'église, à Bourgvilain également. Le prototype commun est à rechercher dans la croix du hameau de La Chanalle, sur la commune de Saint-Léger sous-La-Bussière (à ne pas confondre avec celui de Saint - Point) qu'on serait fort tenté d'attribuer de même au ciseau de cet artisan .Les répertoires décoratifs sont exactement semblables la forme de la base est la même que celle de la stèle Chassagne (1853) conservée dans l'ancien cimetière de Saint-Point; le coeur de la croix est sculpté d'une couronne d'épines qui se retrouvera, toutà fait identique, sur la propre tombe de J. B. Duport.<BR/> * Stèles décrites par Gabriel Jeanton. 1. Stèle Vermorel-Fouilloux (et non Bouillon comme l'écrit G. Jeanton), 1871.Matière: calcaire jaune légèrement pailleté, local, comme toutes les autres oeuvres de Duport (la pierre était extrait d'une carrière creusée au bord de la route de La Valouse à Tramayes, non loin de l'ancienne station du chemin de fer et en face du château).Hauteur: 1 m.02Inscription:ICI REPOSELE CORPS DE CATNE VERMOREL FME FOUILLOUXAGEE DE 46 ANS DECEDEE LE 25 MAI 1871ELLE LAISSE DANS LA DOULEUR SON EPOUX ET SES ENFANTS(PRIEZ POUR ELLE) <BR/> 2. Stèle Labrosse (s. d.: l866 ?).Hauteur: 0 m. 70. Inscription (peu lisible):MARIE LABROSSE F (?) A B<BR/> 3. Stèle Bleton (1874).Hauteur: 1 m. 26.Inscription:ICI REPOSE JEANNE MARIE BLETONAGEE DE 47 ANS DECEDEE LE18 8bre 1874 REGRETTEE DE SON EPOUX ET DE SES ENFANTS --------------DE PROFUNDIS<BR/> 4. Stèle Janin ( 1875).Hauteur: 1 m. 11.Inscription:-------de Profundis ICI REPOSENT ANTOINE JANIN12 mars 1875; à 70 ansPTTE DENOJEAN sa fme14 juin 1893À 70 ansOBSERVATIONS:L'inscription de cette stèle est la seule à mêler les lettres capitales et les minuscules; il est probable qu'elle a été, soit complétée soit grattée et regravée lors du décès de Pierrette Denojean. Mais il n'est pas douteux que la tombe elle-même n'ait été exécutée et mise en place lors du décès d'Antoine Janin.  * Autres stèles attribuables à Jean Baptiste Duport 1. Stèle propre de J. B. Duport (1877).Hauteur: (0 m. 80.Inscription:ICI REPOSENT ANTOINE JANIN12 mars 1875; à 70 ansPTTE DENOJEAN sa fme14 juin 1893à 70 ansICIREPOSE JEAN-BAPTISTE DUPORTDECEDELE 17 MARS1877A L'AGE DE 7l ANSINTEGRER PHOTO 2. Stèle Louis Chassagne (1853).Cette modeste stèle ouvragée est particulièrement intéressante, car il s'agit de la première oeuvre sculptée connue et conservée du tailleur de pierre Jean-Baptiste Duport. L'attribution à son ciseau se fonde sur l'étoile à cinq branches inscrite dans un cercle (répertoire familier à l'artisan), qui décore la face antérieure, et se transformera dans certaines oeuvres postérieures, en une rosace à cinq pétales.La stèle, surmontée d'une croix de fer forgé, se compose d'un soubassement de calcaire beige assez profondément enfoui dans le sol amorti au sommet par deux évidements convexes et couronné par une riche moulure de type toscan.A l'intersection des bras de la croix de fer forgé, un coeur décoré dans une feuille métallique porte gravés les nom et dates concernant Louis Chassagne, ancien maire de Saint-Point décédé le 6 mars 1853, à l'âge de 58 ans. Hauteur du socle de pierre: 0 m. 45. 3. Stèle Dechizaux (1875).Hauteur: 0 m. 75.Inscription:ICIREPOSEALEXANDRE DECHIZAUX DECEDE LE27 FEVRIER 1875ETMRIE BLETONSON EPSEDECEDEE A L'AGEDE 80 ANS----------... TE BURTIN... A L'AGEMarquées chacune d'une recherche certaine d'individualité. ces tombes attachantes comportent les mêmes répertoires décoratifs que les croix sculptées du tailleur de pierre de Saint-Point: étoiles, rosaces, guirlandes de perles, fleurs de lis, etc... La stèle Chassagne, première en date, en ébauche le thème, précisé dans la stèle Marie Labrosse, et dont les faux écoinçons, les rosaces à six pétales se retrouvent dans la plupart des croix. Tandis que la stèle Bleton esquisse, au fronton, une accolade arrêtée sur deux fleurons d'angle, c'est une franche contre- courbe redoublée que découpe la tombe Janin, d'un an postérieure. Enfin, Jean-Baptiste Duport a réservé a sa tombe personnelle, qu'il tint, selon toute vraisemblance, à sculpter lui-même avant de se donner la mort, l'ornement symbolique d'une couronne d'épines, que chargent symétriquement deux fleurons à quatre pétales inscrits dans des cercles.
* Stèles de Pierre MarletJean-Baptiste Duport et sa femme, Claudine Lapalus, avaient recueilli, entre 1851 et 1856, un jeune garçon de l'Assistance publique, "exposé" dans des conditions passablement mystérieuses à la porte de l'hospice de Cluny" le 16 avril 1848, et auquel avait été donné le nom de Pierre Marlet, bien que le maire de Châtenoy en-Bresse, Louis Prost, eût "constaté", dans une "note" jointe à l'acte alors dressé, qu'il s'agissait du fils naturel de Pierrette Blanchard, "domestique audit Châtenoy"! La naissance de l'enfant avait été enregistrée dans cette commune le 14 avril précédent sous les nom et prénom de Marcel Blanchard. Le transfert à Cluny, l'abandon et la reconnaissance immédiate du maire de Châtenoy-en-Bresse, le changement de nom enfin, ne laissent pas d être très surprenants. J. B. Duport éleva comme un père l'enfant qui lui avait été confié et qui, toute sa vie, lui manifesta une reconnaissance et un attachement profonds. Il lui apprit le métier de tailleur de pierre que ce dernier conserva jusqu'à sa mort en 1922. Pierre Marlet, à la différence de son père adoptif, signe chacune de ses oeuvres, où se décèle parfois, dans le choix d'un motif, l'inspiration de son initiateur, mais qui ne révèlent ni la même personnalité, ni la même ingénuité: l'outillage, certainement mécanisé, la facture, les techniques ne sont plus ceux que d'un bon marbrier de village. Une trentaine de stèles ont pu être recensées; la première est celle de Marie Luquet, qui décéda le 5 juin 1878. Entre autres, la stèle de Joseph Delorme, décédé le 23 juillet 1881 à l'âge de 80 ans, présente un fronton triangulaire surmonté d'une petite croix et chargé de l'inscription Speravit anima mea, copiée certainement sur celle du tombeau de Lamartine; le feuillage stylisé rappelle, sous les réserves ci-dessus, le répertoire ornemental de Jean-Baptiste Duport. La plupart des tombes de Pierre Marlet sont conservées au nouveau cimetière de Saint-Point héberge une stèle dédiée au poète et à , ouvert hors du chef- lieu en 1878 précisément; le cimetière des Ardillats (Rhône) en posséderait également quelques-unes.  Le dernier enseveli dans l'homme politique Alphonse ancien cimetière de Saint-Point fut Jean-Baptiste Chuzeville, jardinier de Lamartine; sa stèle porte la double inscription suivante:ICIREPOSEANNE DUSSAUGE FME CHUZEVlLLE LE 27 JUILLET 1895 A 67 ANS-----------J.B. CHUZEVILLE SON EPOUXLE 17 JUIN 1896A 86 ANS[[Fichier----------UN SOUVENlRHauteur:StPointClJLMcimetièrePlaqueFunérairePSB1 m.jpg|thumb|right|51.Observation: La croix sommitale est amputée de ses bras. * Une stèle du poète]]particulière dans l'ancien cimetière
=== Autres patrimoines===
==== Quelques maisons typiques ====
[[Fichier:StPointBourgClJLMDbleLinteauBoisMaison.jpg|thumb|right|Le linteau en bois d'une maison du hameau "Bourgogne"]]
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