==== Autres stèles attribuables à Jean Baptiste Duport ====
1. '''* Stèle propre de J. B. Duport ''' (1877).<BR>Hauteur: (0 m. 80.<BR>
Inscription:
ICI REPOSENT ANTOINE JANIN
1877
A L'AGE DE 7l ANS
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2. <BR> '''* Stèle Louis Chassagne ''' (1853).<BR>Cette modeste stèle ouvragée est particulièrement intéressante, car il s'agit de la première oeuvre sculptée connue et conservée du tailleur de pierre Jean-Baptiste Duport. L'attribution à son ciseau se fonde sur l'étoile à cinq branches inscrite dans un cercle (répertoire familier à l'artisan), qui décore la face antérieure, et se transformera dans certaines oeuvres postérieures, en une rosace à cinq pétales.<BR>La stèle, surmontée d'une croix de fer forgé, se compose d'un soubassement de calcaire beige assez profondément enfoui dans le sol amorti au sommet par deux évidements convexes et couronné par une riche moulure de type toscan.<BR>
A l'intersection des bras de la croix de fer forgé, un coeur décoré dans une feuille métallique porte gravés les nom et dates concernant Louis Chassagne, ancien maire de Saint-Point décédé le 6 mars 1853, à l'âge de 58 ans. Hauteur du socle de pierre: 0 m. 45.
3. '''* Stèle Dechizaux ''' (1875).<BR>Hauteur: 0 m. 75.<BR>
Inscription:
ICI
DECEDEE A L'AGE
DE 80 ANS
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... TE BURTIN
... A L'AGE
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Marquées chacune d'une recherche certaine d'individualité. ces tombes attachantes comportent les mêmes répertoires décoratifs que les croix sculptées du tailleur de pierre de Saint-Point: étoiles, rosaces, guirlandes de perles, fleurs de lis, etc... La stèle Chassagne, première en date, en ébauche le thème, précisé dans la stèle Marie Labrosse, et dont les faux écoinçons, les rosaces à six pétales se retrouvent dans la plupart des croix. Tandis que la stèle Bleton esquisse, au fronton, une accolade arrêtée sur deux fleurons d'angle, c'est une franche contre- courbe redoublée que découpe la tombe Janin, d'un an postérieure. Enfin, Jean-Baptiste Duport a réservé a sa tombe personnelle, qu'il tint, selon toute vraisemblance, à sculpter lui-même avant de se donner la mort, l'ornement symbolique d'une couronne d'épines, que chargent symétriquement deux fleurons à quatre pétales inscrits dans des cercles.