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'''Château du Terreau et autres maisons-fortes'''
:L'étymologie de Vérosvres fait référence au terme "forteresse", dès l'époque gauloise puis romaine. Les traces écrites les plus anciennes sont antérieures au XIVème siècle. Il est fort probable qu'à cette période, la première église construite le fut sous l'égide d'un des premiers châtelains du Terreau. Les actes notariaux, les données administratives et judiciaires, sont très précieuses pour la connaissance de l'évolution historique locale.:Vérosvres comptait: ::-un autre château sur son territoire aux Pierres ::-des maisons-fortes : tour de Chevannes, Hautecour, les Essertines, Montot, aux Jeannots la maison Alacoque ::-des chapelles : Drompvent (prieuré de chanoinesses nobles jusqu'XVIIème) aux Pierres (détruite sans doute au XVIème)
'''Droit de justice et devoirs'''
<br/>:Les XVème et XVIème siècles ont vu des troubles fréquents : rivalités locales entre seigneurs, et celles, de beaucoup plus grandes conséquences qui opposaient le duc de Bourgogne Charles le Téméraire et le roi de France Louis XI. Jusqu'à la révolution les seigneurs locaux détenaient droit de justice sur leur domaine.:Plusieurs terres relevaient du seigneur du Terreau. Les sentences judiciaires étaient prononcées par le juge du Terreau dans une salle d'audience située à l'Hautecour ou Hautecour. Les seigneurs du Terreau avaient haute moyenne et basse justice et pouvaient faire rendre des sentences de mort. A cet effet, une potence était érigée à demeure sur une terre appelée "La Pierre Plate". Aucun document ne nous révèle que celle-ci ait été utilisée, au moins depuis la fin du moyen âge. :D'autres seigneurs de moindre importance : Les d'Essertines, les Droin des Pierres, les Bazas de Montot, le prieur de Dromvent faisaient rendre la justice sur leurs terres.
'''Rivalités entre les seigneurs du Terreau et celui du Villars'''
<br/>:A partir du milieu du XVème siècle les seigneurs de Villiers (nom de l'époque de ce hameau) de Montmelard et celui du Terreau se sont affrontés pendant presque 7 décennies jusqu'à l'irréparable. Ce dernier fut assassiné par les seigneurs de Villiers. Le jugement en réparation de l'homicide commis, attribua les terres et seigneuries de Chevannes, des Champs, de l'étang des Champs, de Hautecour et de Mont, à sa mère "la Dame du Terreau" qui était elle-même la propre soeur des coupables.:Au cours de cette même période les seigneurs du voisinage eurent eux beaucoup à souffrir de la lutte engagée par Charles le Téméraire pour l'Indépendance de la Bourgogne, néanmoins celui du Terreau put éviter les horreurs d'un siège, bien que les terriers et autres documents du domaine furent détruits, perdus ou pillés. Les querelles entre les descendants des deux seigneuries ne s'estompèrent pas, pillages et agressions se renouvelèrent. A la fin du XVIème siècle et dans le contexte des guerres de religion les rivalités se ravivèrent encore.
'''Les guerres de religion'''
<br/>:Elles eurent aussi dans nos contrées, leurs regrettables retombées, conséquence du sectarisme et de l'intolérance réciproques. :En 1570 l'amiral de Coligny, fort d'une armée de 2000 hommes, après avoir incendié et ravagé La Clayette, Bois-Sainte-Marie et Beaubery, se présente devant le château du Terreau. Le seigneur de l'époque, averti, s'est prudemment retiré en prenant garde de mettre en lieu sûr ses archives et possessions de valeur. Il faut noter que les deux ennemis s'étaient déjà combattus et à l'avantage du dit seigneur. Le château fut occupé 3 semaines durant et pillé. Cette petite armée comptait dans ses rangs le jeune prince de Navarre qui règnera plus tard sous le nom de Henri lV, et un autre prince, lui, de la Maison de Condé. Après cet évènement, illustrant, à minima les haines entre catholiques et protestants, l'amiral ne s'attarda pas dans le secteur, c'est Cluny et les trésors de l'abbaye, qu'il lui tardait de rejoindre. Suite à ces périodes troublées Pierre Le Roux le seigneur du Terreau, mourut en 1580.
:Les répliques des conflits liés aux luttes de pouvoir (seigneurs, duc, ou communautés religieuses) étaient subies également dans nos contrées profondes, par les populations locales laborieuses.
'''Guet et garde des chateaux'''
<br/>:Dans ces époques reculées (fin XVIème début XVIIème) la question de la surveillance des domaines était cruciale. Elle provoquait parfois des conflits entre les seigneurs. Ce fut le cas entre ceux de Corcheval (Beaubery) et du Terreau, qui se disputaient le droit sur les habitants du hameau de Chevannes mitoyen des deux fiefs, pour la garde et le guet ; chacun faisant valoir sa capacité à résister à l'ennemi. Vers 1600, le nouvel héritier du Terreau Jean Le Roux, entreprit des travaux pour améliorer la protection du château : construction d'une nouvelle tour et d'une galerie.
'''Héritiers ou acquéreurs du château du Terreau'''
<br/>:Après la révolution, la vente du château et son domaine comme bien national, s'effectua à Charolles le 26 fructidor de l'an III (1795). :De très nombreux acquéreurs se succédèrent. En 1847, il fut racheté par Jean-François Prosper VILLARS avocat et maire de Mâcon. A son décès en 1901, il fut repris par son fils Lucien et restauré intérieur et extérieur. C'est à lui que nous devons l'édition de "La monographie de la commune de VEROSVRES". Puis son neveu René VILLARS qui fut maire de Vérosvres (1930-1959). Lui succédèrent sa fille Mme Solange ROBERT et enfin l'actuel propriétaire, Hervé ROBERT son propre fils. Depuis 1847 le château appartient aux descendants de la famille VILLARS.
'''Les Poilus de Vérosvres morts pour la France'''
<br/>:L'histoire des poilus de Vérosvres morts pour la France est en cours de rédaction et sera prochainement ajoutée sur cette page.
===Monuments et vestiges===