===Monuments et vestiges===
*'''L’église paroissiale de Verosvres <ref name="source0"> Ces rubriques sur l’église paroissiale, le château du Terreau, le château des Pierres et Drompvent ont été documentées par Jean-François Guilloux</ref>
;:Historique <ref name=“source2” /><ref name=“source1” /><ref name=“source5” /><ref name=“source6”>
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</ref><ref name=“source7”> http://jeanfrancois.guilloux.free.fr/Notice/VIE_ET_OEUVRES_2015.pdf
Pages 111 à 114 </ref>
[[Fichier:Verosvres Eglise.jpg|300px|thumb|right|]]
*'''L'Église''':en 1440 : mention d'une L’origine de la paroisse de Verosvres est ancienne. La première église sur fut pense-t-on, construite par le "terrier" seigneur du Terreau. Le droit de patronage passa à l’abbé de Cluny, puis au prieuré de Mazille, lui-même prieuré clunisien, jusqu’à la paroisse suppression de celui-ci, au XVIIIe siècle, où le droit de patronage revint à l’abbé de VérosvresCluny.:Deux terriers, l’un des curés de Verosvres (1440-1510), l’autre des seigneurs du Terreau, livrent des détails sur la paroisse vers la fin du XVe siècle : appartenant au diocèse d’Autun, elle était comprise dans l’archiprêtré de Bois-Sainte-Marie, et Verosvres était, en 1670 : fait grande partie , du diocèse d'Autun bailliage de Charolles (le bourg, Chevannes, les Bruyères, le Terreau, Montot, Les Goujats, les Champs, les Pierres, et une partie de Hautecour). Cependant une autre partie était du ressort du Mâconnais (l’autre partie d’Hautecour, Lavau, les Essertines, les Ducs, Dromvent).:Les plus anciens curés de l'archiprêtré Vérosvres dont le nom nous est parvenu sont : Jean de SAINT-ÉTIENNE, Pierre JAYET, Hugues COLAS, Jean AUDUC, Antoine DECHAMPLONG et Catherin de la ROCHE.:L’ancienne église n’était qu’un fort petit sanctuaire, dont l’autel était dédié à Saint-Bonnet : chœur surmonté d’un clocher quadrangulaire ; une seule nef, avec deux petits autels (autel de la Sainte Vierge et autel Saint-Laurent). C’est dans cette église que Marguerite-Marie ALACOQUE fut baptisée, le 25 juillet 1647.:Une visite pastorale fut effectuée le 22 février 1690 par François FENEROT, seigneur et curé d’Ozolles, et archiprêtre du Bois -Sainte-Marie<ref name=“source6” />:La nef étant devenue trop exiguë, fut reconstruite en 1760 : elle , avec tribune ; cette première démolition a été remaniéefait disparaître les fonts baptismaux anciens auxquels s’attachait le souvenir de la sainte.:Juin 1865 Le 1er juin 1790, le maire et les officiers municipaux de la paroisse de Vérosvres dressent un inventaire des titres et papiers de la cure de Verosvres (voir source 10), et le 20 juin suivant, ils établissent un rapport sur l’état de l’église et de la cure, et ils font un inventaire des ornements et vases nécessaires au service divin.: consécration Dès le milieu du XIXe siècle se posa le problème de la nouvelle église construite reconstruction d’un sanctuaire nouveau. Des extraits du registre des délibérations du Conseil de fabrique font état de l’insuffisance de l’église pour une population de 1100 habitants, malgré la construction de la tribune du XVIIIe siècle, qui n’occupait pas moins du tiers de l’église, la rendant très obscure. L’édifice manquait d’autre part de solidité malgré tous ses étais.:Les projets de reconstruction se succédèrent, demandant chaque fois à être modifiés, en particulier un projet de l’architecte VADOT. Finalement des plans furent dressés, le 7 février 1857, par l’architecte départemental BERTHIER, et les travaux adjugés à quatre entrepreneurs qui, d’après les termes du marché signé entre 1858 eux et 1859le Conseil de fabrique, s’engageaient à laisser à la fabrique, en démolissant l’église, les objets suivants : « les deux cloches, les autels, la chaire à prêcher, le confessionnal, l’appui de communion et celui de la tribune, tous les bancs et chaises de l’église, les meubles de la sacristie et le beffroi du clocher… »:ÉgliseEn 1860, placée sous la plus grande partie de l’église actuelle, implantée à peu près sur le vocable même emplacement que l’ancienne, était édifiée, mais les travaux se trouvèrent ajournés quelque temps faute de Saint-Bonnet à l'origine puis ressources : « La tour et la flèche du clocher, les sculptures, les sacristies, le dallage de Saint-Laurenttoutes les parties » demeuraient inachevés.:C’est le mardi 27 juin 1865 que Mgr de MARGUERYE, évêque d’Autun, vint enfin consacrer la nouvelle église paroissiale.:Un mot sur le marguillier du villageLes deux cloches de l’église furent baptisées en 1884. La plus grosse fut bénite sous les noms de Marie-Louise-Lucienne et elle eut pour parrain Jean-François-Lucien VILLARS, et pour marraine Marie-Louise-Virginie VILLARS. L’autre cloche fut bénite sous les noms de Marguerite-Marie-Madeleine, et elle eut pour parrain Jacques GUILLOUX, propriétaire et maire de Vérosvres, et pour marraine Marie-Madeleine JOLIVET, née DUSSAUGE. [:Le 6 mars 1906, en application de la loi de séparation des Églises et de l’État, fut dressé un inventaire des biens de la fabrique paroissiale de Verosvres<ref name=“source8”>https://nlelirzinwww.wordpressarchives71.comfr/2011ark:60535/04s0056bcb3c9210ef/0656f64bcf5fde4.fiche=arko_fiche_6183a80f04219.moteur=arko_default_61a882c030172 </jeanref>;:Description de l’église actuelle <ref name=“source1” />:Cette église, sous le vocable de Saint-Laurent, est de style néo-gothique, à nef flanquée de bas-lecherecôtés et abside semi-circulaire ; absidioles dans leprolongement des bas-marguilliercôtés, séparés de la nef par six colonnes surmontées de chapiteaux sculptés de feuillages ; une septième colonne s’accole au tambour de la porte. Clocher-porte ; porte principale « sur la façade, avec quatre colonnes et leurs accessoires », conformément au projet de-verosvres/]1857.:L’ensemble du mobilier de l’ancienne église paraît avoir été conservé en totalité : stalles, chaire à prêcher, table de communion.:Les cloches (bulletin paroissial octobre 1980deux autels latéraux, en marbre blanc ainsi que le maître-autel, sont dédiés, à droite, à la Sainte Vierge, à gauche, à sainte Marguerite-Marie ALACOQUE, dont on voit la châsse renfermant des reliques. Cette dernière chapelle est décorée de peintures qui représentent, au fond de l’absidiole, le Sacré-Cœur apparaissant à la voyante et, juin 1990au registre inférieur, octobre 1995)la basilique de Paray-le-Monial et la maison natale de Marguerite-Marie ; autre peinture montrant l’ancienne église de Vérosvres et le château du Terreau avant ses transformations.:Autre mobilier notable ::La chaire (bulletin paroissial avril 1997).:*Dans l’absidiole méridionale : une statue de la Vierge à l’enfant en bois sculpté et doré ::*Dans le cœur à droite et à gauche 2 tableaux représentant, l’un la Sainte Famille, et l’autre la Vierge à l’Enfant.
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*'''Le château du Terreau<ref name=“source0” />
;:Description du château
[[Fichier:Verosvres Chateau du Terreau.jpeg|300px|thumb|right|]]
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* '''L'ancien château des Pierres à Verosvres''' <ref name="source0"> Ces rubriques sur Le château des Pierres et sur Drompvent ont été documentées par Jean-François Guilloux<“source0” /ref>
:Il existait au hameau des Pierres, un château, à ce jour entièrement détruit.
;:Emplacement de ce château <ref name=“source2” /><ref name=“source1” /><ref name=“source4” /><ref name=“source5”> Monographie de la commune de Vérosvres. Ouvrage publié en 1920 par Lucien VILLARS https://www.geneanet.org/registres/view/6683</ref>