Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption à La Vineuse (La Vineuse-sur-Frégande)

De Wiki Mâcon Sud Bourgogne

L’église paroissiale Notre-Dame-de-l’Assomption, anciennement Sainte-Marie, est située à La Vineuse (La Vineuse-sur-Frégande) dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est un édifice roman qui pourrait remonter à la fin du Xe siècle. Elle est en effet mentionnée pour la première fois autour de l’an 1000 en tant qu’ecclesia sancte marie de vinosa. Dans l’édifice actuel, seuls le clocher, la travée qui le supporte et l’abside font partie de la construction romane. Le niveau supérieur du clocher semble pour sa part avoir été édifié au début du XIIe siècle. Au XVe siècle, la chapelle sud est construite sur volonté de la famille de Murzeau de Chemilly. Il s’agit d’un bel ajout gothique, avec une voûte en croisée d’ogives dont la clef est ornée des armes de la famille et les impostes sont sculptées. Au XIXe siècle, l’église est remaniée plusieurs fois. La chapelle nord, une copie de celle au sud, réalisée en 1844, a rendu une symétrie à l’édifice. En 1878, la nef est complètement reconstruite afin d’agrandir l’édifice. Flanquée de collatéraux, elle est de style néo-roman. A l’intérieur, décoration et mobilier sont très épurés. L’autel en bois du XVIIIe siècle, provenant de Cluny, mérite toutefois d’être mentionné. Le clocher de l’église est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 1927. Devant le portail principal de l’église s’ouvre un panorama des plus remarquables.

Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption (©CEP)

Beschreibung der Kirche (deutsch) 1, 2, 3, 4

Description of the church (english) 1, 2, 3, 4

Adresse Au Bourg, 71250 La Vineuse (La Vineuse-sur-Frégande)
Coordonnées GPS 46°28'18.7"N 4°35'49.5"E
Paroisse de rattachement Paroisse de Cluny Saint Benoît
Protection Monuments Historiques Clocher inscrit en 1927

Historique

La villa où se trouve La Vineuse est mentionnée plusieurs fois au Xe siècles, dans des chartes de l’abbaye de Cluny : In pago Matisconensi, in agro Fenestiacense, In agro Fenestrago[1]. Au début du XIe siècle, un nouveau toponyme apparaît, en conséquence de l’obtention des terres par l’évêque de Mâcon[2]: In agro Sancte Marie (Cluny, III, 2377), In pago Matisconensi, in parrochia Sancte-Marie de Vinosa[3] (Saint-Vincent de Mâcon, 509). La Vineuse est toutefois une zone de peuplement bien plus ancienne. Un ensemble mégalithique de la Préhistoire, constitué de dalles de grès, existe au lieu-dit Champoissonnat. Une dalle de grès avec des gravures a été recueillie en 1982, lors de travaux sur une ligne téléphonique[4]. Une villa gallo-romaine a été mise au jour à Villerest[5] : du mobilier (statuettes, stèle, poteries, monnaies, etc), un mur d'enceinte, des thermes. Ses ruines couvrent environ un hectare. Un camp romain a également été identifié sur la colline de la Mondasse[6] (au sud du bourg). On y a retrouvé un trésor : 8 760 pièces gallo-romaines dans une marmite, conservées au « Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale à Paris » (en 1939), 7 150 pièces, dans une amphore conservée à la mairie de La Vineuse (en 1940). Plusieurs sépultures mérovingiennes ont également été mises au jour sur le territoire de la commune, dans différents hameaux et lieux-dits. Le village abrite un riche patrimoine : plusieurs domaines, maisons seigneuriales, maisons de caractère, etc.[7]. A l’origine, le village avait une activité agricole importante, mais vit aujourd’hui surtout de l’élevage. En janvier 2017, quatre communes (Donzy-le-National, Vitry-les-Cluny, La Vineuse, Massy) fusionnent pour former la commune nouvelle de La Vineuse-sur-Frégande (dont le siège est à La Vineuse). Le nom choisi reprend l’intitulé de la commune la plus peuplée, La Vineuse, complété par une contraction du nom de deux cours d’eau qui traversent ces communes, la Frenille et la Gande[8].

Une église se trouve à La Vineuse dès la fin du Xe siècle, celle-là même évoquée dans la charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon citée plus haut. Elle est alors sous le vocable de Sainte-Marie, le centre de la paroisse et à la collation du chapitre cathédral Saint-Vincent. La seigneurie des terres de La Vineuse est alors partagée entre le chapitre et l’abbaye de Cluny. L’église Sainte-Marie est donc une propriété épiscopale au milieu des terres clunisiennes, ce qui explique la position de l’église, construite en un point quasi-sommital, où il ne devait alors pas y avoir grand-chose. Sa construction répond donc à la volonté d’affirmer l’autorité de l’évêque de Mâcon sur les terres environnantes, face à l’abbaye de Cluny.

De cet édifice roman, ou Ecclesia Vinose[9], il ne reste aujourd’hui que le clocher (les deux premiers étages), sa travée et l’abside. Au début du XIIe siècle, l’étage supérieur du clocher est ajouté, dans un style roman plus abouti : appareil fait de moellons plus gros appareillés à la laye, arcades et décor des chapiteaux plus soignés, occurrence rare des baies triples. Cet étage supérieur rappelle par son décor de chapiteaux et bases sculptés le décor du porche de l’ancienne cathédrale Saint-Vincent à Mâcon, dont la construction remonte aux années 1110-1120[10]. Le rehaussement du clocher s’inscrirait dans l’histoire de la rivalité entre l’abbaye de Cluny et l’évêque de Mâcon, particulièrement forte à cette époque : il s’agissait de réaffirmer la puissance de l’évêque et son autorité sur les terres de La Vineuse et d’en assurer la défense.

Au XVe siècle, une chapelle seigneuriale est ajoutée au sud de la travée sous clocher romane. Sa construction est le fait de la famille Murzeau de Chemilly. Il s’agit d’un bel ajout gothique, avec une voûte en croisée d’ogives dont la clef est ornée des armes de la famille et les culots sont sculptés. C’est peut-être également à cette époque, ou du moins à la fin du Moyen-Age[11], qu’est ajoutée la flèche en pierre qui coiffe le clocher. Au XVIIIe siècle, une restauration générale de l’édifice a visiblement lieu. Des baies modernes sont notamment percées (celles de l’abside sont encore visibles, à la place des fines baies romanes), le mobilier est complété. C’est également à cette époque qu’est reconstruit le presbytère[12]. Le passage de l’église sous le vocable de Notre-Dame-de-l’Assomption est peut-être contemporain de cette restauration générale.

Au XIXe siècle, plusieurs phases de réparations se succèdent. En 1820, quelques travaux d’entretien sont menés sur l’édifice pour 595 francs. Le devis et le projet sont établis par M. Vaillant, ingénieur en retraite de Mâcon. En 1844[13], la chapelle au nord de la travée sous clocher est ajoutée, à l’identique de celle du XVe siècle. Cette chapelle permet de redonner une symétrie à l’édifice. En 1875, des plans et relevés sont dressés par l’architecte Giroud, de Mâcon. Ils prévoient l’agrandissement de l’église, pour un devis de près de 23 000 francs. Une souscription lancée auprès de la population rassemble cette même année 2556 francs.

De 1878 à 1879, la nef romane est donc reconstruite, alors que la partie orientale de l’édifice est conservée[14]. La nef moderne est flanquée de bas-côtés et bâtie dans un style néo-roman. Son vaisseau central semble avoir la même largeur et la même longueur que la nef romane d’origine[15], si l’on en croit les plans cadastraux de 1810 et 1840, ainsi que les plans dressés en 1875. L’architecte Giroud dirige les travaux, qui sont réceptionnés en mai 1879. Le devis initial est majoré de 600 francs à cause d’un ouragan ayant endommagé les toitures en Février de la même année[16].

Au cours des XXe et XXIe siècles, l’église de La Vineuse fait l’objet d’un entretien et d’une mise en valeur consciencieux : l’édifice est entièrement restauré et ses abords sont aménagés. En 1927, le clocher roman est inscrit et donc protégé au titre des Monuments Historiques. C’est un exemple remarquable de l’art roman en clunysois, un des plus beaux clochers de la région. En 1983, l’édifice est en mauvais état et nécessite une rénovation appliquée. En 1983 et 1984, la réfection des toitures, par lesquelles s’infiltraient de grandes quantités d’eau, est organisée, ainsi que la réparation des dégâts causés (voûte de la nef, badigeons...). La commune prend en charge la reprise de la voûte de la nef, des collatéraux et des toitures. Elle obtient pour ce faire une subvention de 20 000 francs de la Sauvegarde de l’Art français[17]. La population prend quant à elle en charge la restauration intérieure (enduits et mobilier, dont les fonts baptismaux et la statue de saint Pierre), via une souscription de 80 000 francs. Les travaux sont menés sous la direction de Jean-Denis Salvèque (maître-d’œuvre) et de J.J. Gueugnon (maire de la commune). Ils sont réalisés par M. Pugeaut (maçon), J. Meugnier et R. Janin (plâtriers-peintres), avec le concours aide d’une équipe de bénévoles accompagnés de l’association des scouts de Cluny[18]. L’église est inaugurée le 15 août 1984. En 1990-1991, de nouveaux travaux de gros-œuvre sont engagés, pour lesquels la Sauvegarde de l’art français accorde une autre subvention à la commune. L’église est depuis régulièrement entretenue.

Le portail occidental de l’édifice s’ouvre sur un panorama des plus remarquables. L’église surplombe ainsi le haut-charolais. Une table d’orientation a été installée face à ce panorama.

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

L’église se La Vineuse, dont le chœur est orienté à l’est, se compose d’une vaste nef moderne avec collatéraux, d’une travée sous clocher flanquée de deux chapelles (une gothique, une moderne du XIXe siècle), et d’une abside à laquelle a été accolée une sacristie moderne. Toute la partie romane (clocher et sa travée, abside) est construite en petit appareil régulier, à l’exception de l’étage supérieur du clocher, bâtie avec des moellons un peu plus gros et appareillés à la laye. Le clocher avec son décor soigné est un exemple remarquable de l’art roman en clunysois.

Plans ©CEP

Toute utilisation des plans à titre de documentation ou de restauration de l'édifice est autorisée. Toute autre utilisation à titre commercial ou à titre de publication est soumise à l'autorisation stricte du CEP, agissant comme maître d'ouvrage et propriétaire des droits.

La façade de l’édifice est composée d’un avant-corps saillant marquant le vaisseau central, délimité en deux parties par un cordon de pierre. Le bas de la façade est ouvert d’un portail en plein cintre surmontant quelques marches, dont l’arc retombe sur des colonnettes simples, et dont le tympan de pierre est nu. Le haut de la façade est décoré d’un triplet de baies plein cintre dont les arcs reposent sur des colonnettes sans style. Une croix coiffe la pointe du pignon. L’avant-corps de la façade est épaulé de contreforts peu épais aux extrémités. Les bas-côtés, en retrait de cette façade, sont marqués par des appentis avec une baie plein cintre et un contrefort chacun. La nef et les collatéraux sont éclairés par de larges baies plein cintre, encadrées par des contreforts. Au sud, une petite porte latérale constitue le second accès à l’édifice. Toute la partie moderne est munie d’une corniche à modillons nus.

La travée sous clocher est masquée par les chapelles latérales. On ne distingue que le haut des mini-croisillons. Au nord, la chapelle moderne est ouverte d’une très large fenêtre en plein cintre. Au sud, la chapelle gothique est éclairée par une fenêtre à remplage flamboyant. La chapelle est par ailleurs épaulée de contreforts diagonaux aux angles. Le clocher de plan carré s’élance au-dessus de la travée. Il se compose de trois niveaux séparés par des cordons de pierre sur lesquels reposent les baies en plein cintre. Le premier n’en comporte qu’une par face, rouvertes récemment et inscrites dans un décor de bandes et arcatures lombardes. Le deuxième niveau comporte deux baies par face, dont l’encadrement est en retrait de la maçonnerie du clocher. Le dernier étage comporte un triplet de baies par face, dont les arcs retombent sur des colonnettes aux chapiteaux et aux bases sculptés. Ces colonnettes sont doubles au centre, simples aux extrémités. Le clocher est coiffé d’une flèche à quatre pans en pierre, supportée par une corniche de pierre. L’accès au clocher se trouve à l’est, juste au-dessus de la toiture de l’abside semi-circulaire. Celle-ci comporte trois larges baies plein cintre, dont seules les latérales sont ouvertes, la baie axiale étant comblée bien qu’encore visible. L’abside est couverte de laves, tout comme le pan est des chapelles et la sacristie qui la flanque au sud. La nef, les mini-croisillons et le pan ouest des chapelles sont couverts de tuiles.


A l’intérieur, l’édifice est très épuré. La décoration est limitée, et le mobilier peu présent. La nef de quatre travées est entièrement dallée. Le vaisseau central et les bas-côtés sont voûtés de compartiments d’arêtes séparés par des arcs doubleaux en plein cintre qui retombent sur des culots moulurés[19]. Le vaisseau central communique avec les bas-côtés via des arcades en plein cintre supportées par des colonnes dont celles au centre ont des chapiteaux sculptés de motifs végétaux. Les chapiteaux des autres colonnes sont nus, et semblent ne pas avoir été terminés. La travée sous clocher, surélevée par rapport à la nef, s’ouvre via un large arc en plein cintre. Elle est voûtée d’un berceau de même profil et accueille l’autel moderne en bois. La travée s’ouvre au nord et au sud sur les chapelles, grâce à des arcs en plein cintre très épais. Au nord, la chapelle est munie d’une voûte de nervures de bois plâtré, dont la clef et les culots sont simples. Au sud, la chapelle gothique est voûtée d’une croisée d’ogives dont la clef est armoriée et les culots sculptés. A l’est, l’abside s’ouvre via un arc en plein cintre. Elle est voûtée d’un cul-de-four et accueille le maître-autel du XVIIIe siècle. L’abside communique au sud avec la sacristie.

Inventaire décor et mobilier

  • Décor du clocher :

Bandes et arcatures lombardes

Baies trigéminées sur colonnettes aux chapiteaux et bases sculptés, rappelant le décor du porche de l’ancienne cathédrale Saint-Vincent de Mâcon

  • Chapelle gothique : culots sculptés de « grotesques »[20] (acrobates dans diverses positions), clef armoriée, fenêtre à remplage dans laquelle on distingue un masque humain (vitrail en grisaille, dans le lobe droit du remplage), porte avec un blason non-identifiable à la clef, petite crédence en plein cintre.
  • Autel en bois moderne, réalisé à partir des panneaux de l’ancienne chaire à prêcher, peints.
  • Maître-autel en bois peint et doré (avec ornements), du XVIIIe siècle, provenant de l’ancienne chapelle de Bourbon de Cluny
  • Autels latéraux :

Au sud, en pierre, sans ornements

Au nord, en bois peint du XIXe, avec une niche à statue au-dessus

  • Christ en Croix (au-dessus de l’arc triomphal)
  • Statues :

Vierge à l’Enfant, en bois doré, XIXe siècle (chapelle sud)

Saint Joseph (chapelle nord)

Deux anges (statuettes, chapelle nord)

Saint Pierre (collatéral nord)

  • Plaque commémorative des soldats morts au combat
  • Fonts baptismaux en marbre (proviendraient de l’église Saint-Louis à Lyon)
  • Bénitier en marbre, en forme de coquillage
  • Petit bénitier encastré en forme de coquillage (près de la porte latérale)
  • Cuve baptismale circulaire, sur pied
  • Vitraux modernes :

Vierge miraculeuse, vitrail en l’honneur de Marcel Galland, mort pour la France à Cerisy-Gailly le 18 août 1916 (abside)

Apparition du Sacré-Cœur à Marguerite-Marie Alacoque, vitrail en l’honneur de Claudius Galland, mort pour la France à Gosselmingen le 20 août 1914 (abside)

  • Dalle funéraire gothique, gravée d’une croix avec un calice, réemployée dans le dallage de la nef, au nord

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

1820 : travaux d’entretien

1844 : construction de la chapelle nord

1878 : reconstruction de la nef

XXe :

Travaux d’entretien

1927 : inscription du clocher roman au titre des Monuments Historiques

1983-1984 : réfection des toitures en mauvais état et réparation des dégâts faits par les infiltrations d’eau (enduits, voûtes..)

1990-1991 : travaux d’entretien

XXIe :

Travaux d’entretien

2011 : plans et relevés dressés par une équipe d’étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida

  • Etat :

L’église est en bon état général et est régulièrement entretenue.

  • Classement :

Le clocher de l’église est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 1927.

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie.

Visite

L’église est généralement ouverte aux visites pendant la saison estivale. Pour planifier une visite, contacter directement la mairie.

L’accès à l’édifice semble possible pour les personnes à mobilité réduite, via la porte latérale (grosses marches à l’entrée principale).

Association engagée

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Iconographie ancienne et récente

Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis
Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Cadastre actuel, cadastre.gouv

Bibliographie

  • GUERREAU, Alain, Notes d’observation, 2011.
  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de Saône-et-Loire, 2008.
  • VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1972 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

La Vineuse

  • Fiche commune de la Bourgogne Médiévale :

La Vineuse

  • Fiche édifice de la Pastorale du tourisme 71 :

La Vineuse

  • Fiche édifice de la Sauvegarde de l’art français :

La Vineuse

  • Plans et relevés effectués par une équipe d’étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology en 2011, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida.

Propriétaire / Contact

Commune de La Vineuse (La Vineuse-sur-Frégande)

03 85 59 62 35

mairie.lavineuse.fregande@orange.fr

Patrimoine local et/ou folklore

Eglise romane construite au XIIe siècle, puis remaniée par la suite.

Elle abrite un retable en bois doré du XVIIIe siècle, protégé au titre des Monuments Historiques depuis 1980.

Eglise romane construite aux Xe et XIIe siècles, peu remaniée par la suite.

Elle abrite un petit autel dont le devant a été peint par Michel Bouillot.

Eglise entièrement romane dont la construction pourrait remonter au Xe siècle.

Le chœur est recouvert de peintures du XVIe siècle.

Elle est classée Monument Historique depuis 1991.

Notes et références

  1. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  2. Guerreau, Alain, Notes d’observation, 2011.
  3. Rigault
  4. A. Barthélémy, in GAM info, groupement archéologique du Mâconnais, 1984, n°60, pp. 22-23
  5. BONNEFOY (M.), PARRIAT (H.) et PERRAUD (R.), Les fouilles de Villerest. La villa et ses bains, n° 45, juil. 1956, p.17-30., Physiophile, 1956; BONNEFOY (M.), DESBROSSE (R), PARRIAT (H.) et PERRAUD R., La villa gallo-romaine de Villerest. Le matériel archéologique : poteries et monnaies, n° 48, fév.1958. p. 4-30., physiophile, 1958
  6. On y voit aujourd’hui ce qui pourrait être les restes d’une tour, appelée la Tour des Regrets, en pierres érodées.
  7. Voir La Vineuse
  8. Voir l’article du JSL à ce propos : Une nouvelle commune
  9. Rigault, cartulaire de Saint-Vincent, charte 587.
  10. Guerreau
  11. Ibidem
  12. Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.
  13. Virey, Jean, Les petites églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon.
  14. L’ajout de la sacristie pourrait dater de ces travaux.
  15. Il s’agissait d’une nef unique rectangulaire avec un large porche à l’ouest.
  16. Oursel
  17. Voir la fiche édifice listée dans les sources.
  18. Oursel
  19. Fins dans le vaisseau central, massifs dans les collatéraux.
  20. Alain Guerreau. Voir : Grotesque, article Wikipedia