Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte à Viré

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L'église Saint-Cyr et Sainte-Julitte est située à Viré, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. La construction de cette église paroissiale romane semble remonter au XIIe siècle. De cette époque, il ne reste aujourd’hui que le clocher, la travée qui le soutient et les murs de la nef. Au XIXe siècle, l’église nécessite en effet une restauration générale, et le chœur empiétant sur la voie publique, il est décidé de le reconstruire à l’autre extrémité de l’édifice. L’orientation de l’église est donc inversée, le chœur et l’abside sont reconstruits, les baies de la nef et la façade actuelle reprises, et la flèche du clocher est remplacée. Si de prime abord l’identité romane de l’édifice n’est pas flagrante, elle est rappelée par de nombreux détails de l’architecture et de la décoration. Ainsi, plusieurs éléments romans ornent l’église : chapiteaux sculptés de la travée sous clocher, voûte en berceau de cette dernière, chapiteaux remployés à l’intérieur et à l’extérieur de l’abside, décoration du clocher...Le portail plaqué sur le mur sud de la nef, avec ses pilastres et chapiteaux sculptés, mérite également d’être mentionné. Des peintures modernes aux motifs bibliques ornent par ailleurs le chœur de l’église.

Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte (©CEP)

Beschreibung der Kirche (deutsch) 1, 2, 3, 4

Description of the church (english) 1, 2, 3, 4

Adresse Rue du 11 Novembre 1918, 71260 Viré
Coordonnées GPS 46°26'54.5"N 4°50'29.7"E
Paroisse de rattachement Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais
Protection Monuments Historiques /

Historique

Le village de Viré est une zone de peuplement ancienne. Deux nécropoles mérovingiennes ont notamment été mises au jour sur le territoire de la commune : une en 1922 au bourg de Vérizet[1], et une autre aux lieux-dits "La Croix-du-Viroly" et "Sous-le-Mont"[2] (site fouillé en 1969). Viré est mentionné pour la première fois au milieu du VIIIe siècle, dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon, en tant que Viriaco[3]. Le village est cité plusieurs fois dans des actes officiels au cours des siècles suivants : In pago Matisconense, in agro Viriacense (IXe siècle, charte de Saint-Vincent), Matheus de Vireio, alias de Vereio (XIVe siècle, avis de décès), Virié puis Viré (XVe et XVIe siècles). En 1846, les hameaux de Boulaize et de Jean-Large sont réunis à Viré. En 1968, c’est au tour du hameau de Vérizet[4] d’être rattaché au village[5]. Viré concentre de nombreuses activités (cultures, tourisme, élevage…) et possède un riche patrimoine culturel et archéologique[6] (églises, châteaux, lavoirs, habitat rural traditionnel…). Sa renommée est en partie due à son activité viticole, et au Viré-Clessé, vin blanc d'appellation d'origine contrôlée produit sur les communes de Clessé, Montbellet et Viré. L’appellation est créée en 1999, c’est la dernière-née des appellations communales du vignoble du Mâconnais. Viré est jumelé avec la Commune libre de Montmartre.

Eglise de Viré avant reconstruction (1848). Source: Archives départementales de la Saône-et-Loire.

L’église du village, sous le vocable de Saint-Cyr et Sainte-Julitte, est un édifice partiellement roman situé au centre du bourg de Viré. Elle est située à l’emplacement d’une chapelle primitive construite au Xe siècle, citée dans une charte de Saint-Vincent de Mâcon : In pago Matisenci, capella Sancti-Cirici in Viriaco villa[7]. La construction de l’église actuelle date vraisemblablement du XIIe siècle. Elle est alors le centre de la paroisse de Viré, et à la collation du chapitre cathédral de Saint-Vincent de Mâcon, qui avait la seigneurie pour majeure partie. L’édifice se compose à l’époque d’une haute nef unique rectangulaire, suivie d’une travée sous un clocher carré trapu, puis d’une travée de chœur et d’une abside semi-circulaire à l’est. De cet construction romane, il ne reste aujourd’hui que les murs de la nef (bien que remaniés) ainsi que le clocher et sa travée. De nombreux éléments de décor roman sont également conservés et remployés : portail roman, colonnes et chapiteaux sculptés, modillons et baies. On sait peu de chose de ce qu’il advient de l’église après sa construction. Seule la cure est mentionnée dans un pouillé du XIVe siècle : Curatus Veriaci[8].

On retrouve l’église de Viré au XIXe siècle. Si elle est vraisemblablement un minimum entretenue dans les siècles précédents, l’église est dite dans un état très précaire en 1869[9]. Le temps et les intempéries ont causé de nombreux dommages. Un projet de restauration est établi par l’architecte départemental Berthier, de Mâcon. Il préconise la rénovation de l’église et le remplacement du chœur roman, puisqu’il empiète sur la chaussée de plus de trois mètres, et qu’il dessert apparemment l’allure générale de l’édifice[10]. En 1885, ce projet est finalement approuvé par le conseil de la Fabrique. En mai 1887, les travaux commencent. Le reconstruction du chœur et la restauration générale de l’édifice est lancée. Les travaux sont réalisés par Mr Chemeton, sur les plans et sous la direction de l’architecte Pinchard, de Mâcon. Le projet de Mr Pinchard prévoir : la reconstruction du chœur et de l’abside à l’autre extrémité de l’édifice (ouest) en réutilisant les modillons, les colonnes et les chapiteaux sculptés ; la reprise des fenêtres romanes pour les élargir, à l’exception de la baie de la travée sous clocher au nord ; la construction de la façade moderne à plaquer à l’emplacement de l’ancien chœur ; et la reconstruction de la flèche du clocher et de sa corniche. L’orientation de l’édifice est donc dès lors inversée. C’est également à cette époque que sont ajoutées la sacristie et deux chapelles sur les côtés de la dernière travée de la nef romane, formant un transept. Ces chapelles sont dédiées à la Vierge (au sud) et à saint Cyr et sainte Julitte, patrons de l’église (au nord).

Si de prime abord l’identité romane de l’édifice n’est pas flagrante, elle est rappelée par de nombreux détails de l’architecture et de la décoration. Ainsi, plusieurs éléments romans ornent l’église : chapiteaux sculptés de la travée sous clocher, voûte en berceau de cette dernière, chapiteaux remployés à l’intérieur et à l’extérieur de l’abside, décoration du clocher...Le portail plaqué sur le mur sud de la nef, avec ses pilastres et chapiteaux sculptés, mérite également d’être mentionné. En 1901, le peintre mâconnais Victor Bussière réalise le décor peint qui orne la partie moderne de l’édifice. Ces peintures sont de simples motifs colorés, à l’exception de la voûte de l’abside, aux motifs bibliques. L’église est depuis régulièrement entretenue.

  • Saint Cyr et Sainte Julitte :

« Selon la tradition des églises orientales, Julitte, noble chrétienne, fuyant les persécutions ordonnées par l’empereur Dioclétien (fin IIIe-début IVe siècle), quitta sa ville d’Iconium (actuelle Turquie) pour celle de Tarse où elle fut cependant arrêtée. Conduite devant le gouverneur du lieu, elle défendit sa foi, fut jetée à terre et battue à coups de nerfs de bœuf. Son jeune fils, Cyr, proclamait sa fidélité au Christ et griffa le visage du gouverneur qui lui fracassa le crâne sur les marches de sa tribune. Refusant toujours de se soumettre, Julitte fut écorchée vive, ébouillantée, puis décapitée.[11]»

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

Le plan de l’église de Viré est singulier : clocher-porche, suivie d’une nef dont la dernière travée est flanquée de chapelles formant transept, puis d’une travée de chœur avec sacristie et d’une abside à l’ouest. L’édifice est donc mal-orienté, conséquence directe de sa reconstruction partielle au XIXe siècle : le chœur moderne se trouve à l’est, et l’entrée actuelle à l’est, à l’emplacement de l’ancienne abside romane. Bien que très remaniée, l’église reste un bel exemple d’architecture romane, notamment grâce à son clocher et au décor remployé.


La façade moderne ouvre l’édifice à l’est. Il s’agit d’un avant-corps plaqué contre le mur du clocher roman, avec un fronton triangulaire souligné par des frises d’arcatures et une fausse baie murée à la pointe. Cette façade est épaulée de contreforts aux extrémités. Elle est percée d’un portail moderne qui imite celui de l’époque romane : petit fronton triangulaire qui repose sur des pilastres cannelés, portail en plein cintre décoré de lobes et retombant sur de fines colonnes aux chapiteaux sculptés, avec tympan en pierre nu. Cette façade est plaquée contre la souche du clocher-porche. Au nord, le soubassement du clocher est simplement muni d’une petite porte d’accès au clocher et d’une baie romane ébrasée. Au sud, il ne comporte qu’une double-porte en bois à la base, et une fente d’éclairage au sommet. Le clocher se compose quant à lui de deux niveaux séparés d’un cordon de pierre. Le premier niveau est orné de trois bandes lombardes par face avec arcatures, dont celle au centre entoure une ouverture en plein cintre. La face ouest est masquée par la nef. Le deuxième étage du clocher comporte une baie géminée par face, avec double arcs en plein cintre et retombée médiane et latérale sur colonnettes aux chapiteaux sculptés. Des pilastres cannelés sont plaqués aux angles. Le clocher est coiffé d’une haute flèche moderne.

La nef romane comporte quatre travées dont les trois premières ont peu été remaniées, si ce n’est leurs trois baies en plein cintre, élargies à l’époque moderne. Ces travées sont épaulées de contreforts plats qui rejoignent la toiture. Au sud, l’ancien portail roman est plaqué contre le gouttereau, bien que muré. Il est inscrit dans un avant-corps. La dernière travée de la nef à quant à elle été largement remaniée. Elle est flanquée de chapelles formant transept. Celles-ci sont coiffées de toitures à deux pans et épaulées aux angles par des paires de contreforts. Leurs pignons sont surmontés de croix en pierre. Ces chapelles sont éclairées par de larges baies modernes, similaires à celles perçant la travée de chœur. Cette dernière communique au sud avec une petite sacristie. Au nord, un cordon de pierre surmonte une porte d’accès vers le chœur et souligne la baie. A l’ouest, l’abside semi-circulaire complète l’édifice. Elle est éclairée par trois larges baies plein cintre encadrées par de fines colonnes romanes en remploi, avec chapiteaux sculptés. La toiture de l’abside est surmontée d’une baie moderne dans le mur de la travée de chœur. Une corniche à modillons court sur tout l’édifice. Elle est romane pour la nef et l’abside (modillons moulurée remployés), et moderne pour les constructions modernes et le clocher. La flèche de ce dernier est en tuiles vernissées formant décor, tandis que le reste de l’édifice est couvert de tuiles, à l’exception des mini-croisillons du clocher, en laves.


On entre dans l’église par le clocher-porche, surélevé de quelques marches par rapport à la chaussée. La travée sous cloche romane est étroite, voûtée en berceau brisé. Elle est encadrée par deux larges arcs brisés, doubles et retombant sur des dosserets flanqués de demi-colonnes engagées aux chapiteaux sculptés[12]. Au nord et au sud, les anciennes baies romanes sont toujours visibles, étroites et ébrasées. Elles sont cependant masquées par la souche du clocher et ne laissent pas passer le jour. La travée sous clocher donne directement sur la nef romane à l’ouest. Celle-ci est entièrement dallée, très sobre et épurée, simplement enduite. Elle comporte peu de mobilier. Elle est couverte d’une voûte en anse de panier, délimitée par une corniche moulurée. Une large arcade en plein cintre est creusée dans le gouttereau sud, à l’emplacement de l’ancien portail. Elle abrite aujourd'hui une statue. La dernière travée de la nef marque la rupture avec l’édifice roman, et le début de la reprise moderne. Cette travée est surélevée d’une marche, et considérablement différente des autres, bien que les murs ne semblent pas avoir été rebâtie. Le transept, tout comme le reste de la construction du XIXe siècle, est couvert d’un décor peint. Il s’ouvre par un arc allongé qui repose sur de simples consoles moulurées. La croisée et les chapelles latérales sont voûtées de croisées d’ogives retombant sur de simples culots. Ces dernières s’ouvrent par des arcades en plein cintre surmontées de niches avec statues qui pourraient correspondre à l’emplacement des anciennes baies. La croisée abrite l’autel moderne en bois, tandis que les chapelles accueillent les autels latéraux, l’un dédié à la Vierge (sud), l’autre aux patrons de l’édifice (nord). La travée de chœur s’ouvre à l’ouest par un arc légèrement brisé qui repose sur de fines colonnes aux chapiteaux sculptés. Elle est également voûtée d’une croisée d’ogives et communique au sud avec la sacristie. Au nord, une porte mène à l’extérieur, intégrée aux stalles de bois qui font tout le tour du chœur. Une corniche moulurée surmonte ces stalles et se poursuit tout autour de l’abside à l’ouest, à la base de son cul-de-four. L’abside est plus étroite que la travée qui la précède. Ses baies sont inscrites dans un décor composé de doubles voussures retombant sur des colonnettes aux chapiteaux sculptés. Ces chapiteaux sont des remplois de l’église romane d’origine.

Inventaire décor et mobilier

  • Remploi du portail roman de l’édifice d’origine, de style clunisien, inscrit dans un avant-corps : plaqué contre le mur sud de la nef, avec voussure en plein cintre ornée de lobes, pilastres cannelés et chapiteaux sculptés de motifs végétaux.
  • Décor du clocher : bandes et arcatures lombardes, colonnettes aux chapiteaux sculptés, pilastres cannelés aux angles.
  • Colonnes et chapiteaux romans sculptés réutilisés à l’intérieur et à l’extérieur de l’abside moderne (masques, feuillages, motifs divers) ; corniche aux modillons moulurés de l’abside.
  • Chapiteaux romans de la travée sous clocher (personnages, feuillages…)
  • Décor peint moderne (voûtes et murs)
  • Peintures modernes aux motifs bibliques (chœur)


  • Autel moderne en bois
  • Autels latéraux avec retables accueillant des statues
  • Statues :

Sainte Thérèse de Lisieux (nef)

Saint Antoine de Padoue

Sainte Barbe

Pietà (chapelle de la Vierge, au sud,dans la niche au-dessus de l’arc qui ouvre la chapelle)

Vierge à l’Enfant (chapelle de la Vierge, au sud, au-dessus de l’autel)

Saint Cyr et sainte Julitte (chapelle des saints patrons, au nord, au-dessus de l’autel)

Saint Cyr et sainte Julitte (chapelle des saint patrons, au nord, dans la niche au-dessus de l’arc qui ouvre la chapelle)

Statuettes de Notre-Dame de Lourdes (chapelle de la Vierge)

  • Christ en croix (mur de façade, à l’intérieur)
  • Tableaux :

Représentation du Christ aux liens

Jésus bénissant un pain, symbole de l'Eucharistie

Représentation d’une Pietà (chapelle de la Vierge)

  • Bénitier en pierre rose, avec une cuve ovale sur pied (à droite de la travée sous clocher)
  • Fonts baptismaux, derrière une grille en fer forgé (à gauche de l’entrée de la nef). La cuve est dominé par un groupe sculpté représente le Baptême du Christ par Jean-Baptiste (mutilé), une colombe sur la porte du petit tabernacle symbolise le Saint Esprit.
  • Dalle funéraire d'un ancien curé (avec ostensoir, calice et croix, symboles de son ministère)
  • Plaque commémorative des soldats morts au combat (à droite de la travée sous clocher)
  • Chemin de croix (bas-reliefs)
  • Confessionnal en bois (chapelle nord)
  • Vitraux modernes[13] :

Dans la nef :

Curé d’Ars

Sainte Germaine Cousin

Saint Charles Borromée

Sainte Marie-Madeleine

Saint Louis (Louis IX)

Sainte Jeanne d’Arc

Dans le transept :

Sainte Anne et la Vierge enfant

L’Assomption de la Vierge

Dans la travée de chœur :

Moïse portant les Tables de la Loi

Roi David chantant ses psaumes au son de sa lyre

Dans l’abside :

Saint Jean-Baptiste portant l'Agneau mystique au-dessus du Baptême du Christ

Le Sacré-Coeur au-dessus de l'apparition à Sainte Marguerite-Marie Alacoque à Paray-le-Monial

Saint Joseph, père nourricier de Jésus, tenant la scie de charpentier au-dessus de la mort de Joseph en présence du Christ et de Marie

  • Cloche datée de 1860[14]

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

1869 : projet de restauration

1887 : reconstruction du chœur à l’ouest, reconstruction de la flèche du clocher, construction des chapelles, de la sacristie et de la façade moderne, élargissement des baies romanes, restauration générale de l’édifice

XXe :

1901 : décor moderne réalisé par Victor Bussière

Travaux d’entretien

XXIe :

Travaux d’entretien

  • Etat :

L’église est en bon état général et est régulièrement entretenue.

  • Classement :

/

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie ou consulter son site internet :

Viré en Mâconnais

Visite

L’église est d’ordinaire ouverte au public, et donc libre de visite.

L’édifice ne semble pas accessible aux personnes à mobilité réduite.

Association engagée

Le village de Viré compte de nombreuses associations[15] visant à améliorer et structurer la vie de ses habitants. Néanmoins, aucune n’est strictement dédiée à l’église ou au patrimoine.

On peut tout de même citer :

  • Mieux vivre à Viré :

Association visant à faire le lien entre les habitants et la municipalité.

Président : Jean Claude BILLON

Contact : mieux.vivre.a.vire71@free.fr

  • Comité d'animation Viréen :

Association qui a pour but principal d'organiser le salon de gastronomie en novembre de chaque année.

Président : Evelyne BERGER

Tél : 03 85 33 11 28

Iconographie ancienne et récente


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Cadastre actuel, cadastre.gouv

Bibliographie

  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :

Eglise de Viré

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Viré

  • Blog de l’abbé Tof, sur le clocher de Viré :

Cloches de Viré

  • Documents fournis par la mairie, dont un Dossier de Presse datant de 2018 et portant sur la commune de Viré (réalisation : office de tourisme de Tournus)

Propriétaire / Contact

Commune de Viré

03 85 27 95 05

mairie@vire-en-maconnais.fr

Patrimoine local et/ou folklore

Eglise romane bâtie dans la première moitié du XIIIe siècle. Elle faisait partie d’un château fort appartenant aux évêques de Mâcon. Elle a été peu remaniée au fil des siècles.

Seules deux chapelles et un porche ont été ajoutés à son plan d’origine (une nef unique, suivie d’une travée sous clocher et d’une abside).

Eglise romane bâtie en deux phases, aux Xe (nef) et XIIe siècles (bloc oriental). Seul le mur sud de la nef a été reconstruit au XVe siècle, et une sacristie ajoutée au XIXe siècle.

Elle est classée Monument Historique depuis 1979.

Eglise romane reconstruite au XIe ou XIIe siècle, en réutilisant la façade du Xe siècle. Elle faisait partie d’un doyenné clunisien installé au village. Elle suit un plan typiquement roman, composé d’une nef rectangulaire, d’une travée voûtée d’une coupole sur trompes et supportant un clocher carré, et d’une abside. Seuls son porche et l’étage supérieur du clocher sont des ajouts postérieurs à la construction romane.

Le site de l’église avec ses abords est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1945, et l’abside depuis 1946.

Notes et références

  1. Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome I, 1927, pp.81
  2. M. Poirrier, Sépultures mérovingiennes en Mâconnais, in GAM info, n°3, 1974
  3. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique de la Saône-et-Loire, 2008.
  4. Le hameau a sa propre église romane: Eglise Saint-Symphorien à Vérizet (Viré)
  5. Saint-Albain devait également rejoindre Viré, mais ses habitants ont refusé cette décision lors du référendum.
  6. Pour plus d’informations à ce sujet, voir la page dédiée au patrimoine sur le site de la mairie de Viré : Patrimoine de Viré
  7. Rigault
  8. Ibidem
  9. Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.
  10. Peut-être car trop dégradé.
  11. Biographie rédigée par le site Yonne-Catholique
  12. Oursel
  13. Fiche de la Pastorale du Tourisme 71
  14. Voir la fiche de l’Abbe Tof : Viré en Mâconnais
  15. Voir : Liste des associations - site de la mairie