Eglise Saint-Donat à Saint-Point : Différence entre versions

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(Rénovations / Etat)
(Inventaire décor et mobilier)
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=== Inventaire décor et mobilier ===
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=== Inventaire décor et mobilier <ref>Inventaire établi à partir du travail du couple Oursel, de l’affichage présent sur site, et de la fiche de l’Académie de Mâcon.</ref>===
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*Peintures murales de l’abside : fresque représentant le Christ en Majesté entouré du tétramorphe (symboles des quatre Evangélistes), datant du XVe siècle (protégée au titre des Monuments Historiques depuis 1971). Cette fresque a été mise au jour en 1969, et restaurée par Léon Raffin. Celui-ci a décelé des tracées de peintures plus anciennes, probablement de l’époque romane, sous la représentation gothique (il a notamment remarqué un tracé légèrement différent des contours de la mandorle).
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*Décor d’arcatures dans l’abside (en partie coupé, il pourrait s’agir d’un reste d’arcatures lombardes) et dans l’absidiole nord (trois arcs non coupés)
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*Traces de peinture murale et litre funéraire (chapelle seigneuriale, au sud) : elle est ornée des armoiries de la famille de Saint-Point et de celle de la famille de Rochefort d’Ailly.
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*Modillons de l’abside (à l’extérieur) : sculptés de masques, de diables, d’animaux et de figures géométriques.
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*Traces de litre funéraire (abside et absidioles)
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*Décor du clocher : décor de baies géminées, de colonnettes, de chapiteaux sculptés, de demi-colonnes, de bandes lombardes et de modillons sculptés (forte influence Brionnaise)
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*Pierres en remploi sur les contreforts des absidioles
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*Petite fenêtre rectangulaire en remploi sur la façade, qui forme une sorte de niche : plus ancienne, on y lit « ''Per ardua virtus'' » (i.e. la vertu suit des chemins ardus) ainsi que les dates « 1761, 1840 ». Elle pourrait dater de la restauration précédente, effectuée entre 1760 et 1765, et financée par Claude-Gabriel-Amédée de Rochefort d’Ally, marquis de St-Point.
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*Portail occidental néo-gothique (financé par Lamartine)
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*Linteau armorié de la porte latérale. La porte date du XVIIIe siècle, son linteau en forme d’arc surbaissé est décoré d’un écusson ovale accosté de palmes et timbré d’une couronne de marquis<ref>Lex, Léonce.</ref>. On y distingue les armoiries de Claude-Gabriel-Amédée de Rochefort d’Ally, marquis de St-Point ayant financé les travaux de l’époque.
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*Maître-autel en bois sculpté : daté du XVIIIe siècle, il proviendrait de l’église Saint-Nizier à Mâcon et aurait été acheté par la municipalité de Saint-Point en 1792 (abside).
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*Autel moderne, avec l’inscription « Je suis la Vie » (travée sous clocher)
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*Autels latéraux (absidioles)
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*Grille de communion en fer forgé, 1765.
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*Bénitier encastré à vasque rectangulaire
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*Bénitiers encastrés à vasque semi-circulaire 
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*Chaire à prêcher en bois, fin XVIIIe siècle.
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*Stalles en bois (chœur)
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*Stalle en bois à trois place, XVIIIe siècle (chœur)
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*Stalle armoriée du XVIIe siècle, en bois sculpté, dite « fauteuil de Lamartine » (prie-Dieu).
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*Statuaire :
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Saint Amable, en bois peint, du XVIIe siècle (absidiole gauche, autel latéral) : il est debout, coiffé de la mitre d’évêque et bénissant. Ses mains interrogent par leur facture et leur taille disproportionnée par rapport au reste du corps.
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Vierge à l’Enfant, en bois doré du XVIIIe siècle (absidiole droite, autel latéral)
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Saint Donat, en bois doré du XVIIIe siècle (contre un pilier du transept, de profil vu de la nef). Coiffé de la mitre d’évêque, il bénit de la main droite et tient sa crosse de la main gauche.
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Sainte Philomène, en bois doré du XVIIIe siècle (face à saint Donat). Elle tient la palme du martyr de la main gauche.
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Saint Joseph (devant l’absidiole gauche)
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Le Sacré Cœur (devant l’absidiole droite)
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Curé d’Ars (nef)
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Sainte Thérèse de Lisieux (nef)
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Jeanne d’Arc (nef)
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Saint Antoine de Padoue (contre un pilier de la nef, au-dessus d’une niche)
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*Tableaux :
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Panneaux en bois peint (collatéraux) réalisés par Mme de Lamartine (Mary-Ann Birch), représentant sainte Geneviève et sainte Elisabeth de Hongrie. Ils sont classés MH depuis 1968.
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« Vierge aux quatre saints », peinte en 1837 par Armand Leleux d’après Pinturicchio (nef, au-dessus de l’arc menant à la travée sous clocher)
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*Chemin de croix
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*Plaque commémorative des soldats tombés au combat (nef)
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* « Calice de Lamartine » (sacristie). Il se trouvait auparavant dans la chapelle du château de Montceau, à Prissé (propriété de Lamartine).
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*Vitraux XIXe :
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-Vitrail offert à l’occasion de la première communion d’Hélène de Montherot, comtesse de Noblet et petite-nièce de Lamartine, en 1899. Il représente sainte Hélène découvrant la vraie croix<ref>Sauteur</ref>.
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-Vitrail offert à l’occasion de la première communion de Gabrielle de Montherot, petite-nièce de Lamartine, en 1899. Il représente l’Archange de l’Annonciation.
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-Vitrail signé de Lucien Bégule et datant de 1883.
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*Tombeau de Lamartine et de sa famille : chapelle néo-gothique avec fronton en accolade, près du portail principal de l’église, avec l’inscription « ''speravit anima mea'' ». Elle abrite le buste de Lamartine, ainsi que le gisant de sa femme, sculpté en 1864 par Adam Salomon. L’inscription suivante y est gravée : « Il est plus doux de s’associer aux deuils des grands hommes qu’à leurs gloires. Leurs douleurs sont à ceux qui les aiment, leurs gloires appartiennent à tous. ».
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*Stèles funéraires <ref>Sur ce sujet, voir le texte de Gabriel Jeanton publié dans les annales de l’Académie de Mâcon (3e série tome 35, 1940). Raymond Oursel a également fourni une description assez détaillée des stèles, dans un article pour la revue Archéologie. Ses notes sont en ligne sur le site des archives départementales. </ref>; le cimetière et les tombes sont classés MH depuis 1942 :
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-Une bonne partie des stèles ont été sculptées par Jean Baptiste Duport, lui-même enterré dans le cimetière. Il serait l’inspiration derrière [https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Tailleur_de_pierres_de_Saint-Point/Texte_entier ''Le tailleur de pierres de Saint-Point''], de Lamartine. Ses ouvrages démontrent un savoir-faire artisanal et un talent artistique remarquable. Son fils adoptif et apprenti, Pierre Marlet, a réalisé les autres stèles (celles-ci sont signées).
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-Vincent Génillon, ancien curé de Saint-Point. A la Révolution, il se lance dans la spéculation et le trafic de biens ecclésiastiques. Il achète plusieurs cures des environs de Saint-Point, ainsi que l’abbaye de Cluny avec ses compères Batonnard, marchand à Mâcon, et Vachier. Ils vendent le mobilier et les objets d’art de l’abbaye, puis la détruisent pour faire construire rues et maisons<ref>D'après l'Almanach Bourguignon 1981 et le travail de l’abbé Sauteur.</ref>. Pris de remords, il demanda à être enterré sous les marches de l’entrée de l’église, afin de se faire piétiner par les fidèles.
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-[http://mairie.stpoint.free.fr/donnees/pdf/La_Muse_de_Sang.pdf  Marc de Larréguy de Civrieux], jeune poète admirateur de Lamartine, auteur de la "Muse de Sang", mort à Verdun en 1916.
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*Croix de cimetière : socle de 1806, croix de 1893. La croix fut probablement réalisée par Pierre Marlet, tailleur de pierres à Saint-Point.
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*Deux cloches, datées de 1810 et 1824<ref>Virey</ref>.
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=== Rénovations / Etat ===
 
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*'''Rénovations :'''
 
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Version du 10 décembre 2019 à 13:08

L’église Saint-Donat, anciennement Saint-Ponce, est située à Saint-Point, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est une église paroissiale romane qui faisait également office de chapelle castrale. Elle est probablement plus ancienne que sa datation habituelle du XIe siècle. Son plan à trois vaisseaux étroits d’égale hauteur et séparés par d’épaisses piles rectangulaires (exemple unique dans la région), ainsi que la présence d’opus spicatum la placent clairement dans la tradition carolingienne. Les débuts de sa construction pourraient donc remonter aux alentours de l’an 900. De cet édifice, il subsiste aujourd’hui la nef et ses collatéraux, la travée sous clocher, l’abside et les absidioles. Une fresque gothique représentant le Christ en Majesté est visible dans la voûte de l’abside. Le clocher est roman, mais son étage supérieur serait plus tardif que le niveau inférieur. Deux chapelles ont été ajoutées à l’édifice d’origine, en continuité du transept. La chapelle seigneuriale au sud paraît dater de la fin du Moyen Age. La chapelle peu profonde au nord daterait plutôt du XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, l’église est rénovée plusieurs fois. Elle est également agrandie en 1840, par l’ajout d’une travée. Le portail de la nouvelle façade a été financé par le poète Alphonse de Lamartine, propriétaire du château voisin. En 1829, ce dernier se fait construire un tombeau familial contre le mur d’enceinte du château, près de l’entrée principale de l’église, où il repose avec ses proches. L’église et le tombeau sont classés Monument Historique depuis 1948.

Eglise Saint-Donat (©CEP)
Adresse A Saint-Point (près du château de Lamartine), 71520 Saint-Point
Coordonnées GPS 46°20'32.6"N 4°36'56.0"E
Paroisse de rattachement Paroisse des Saints Apôtres en Haut Clunisois
Protection Monuments Historiques Classée 1948 (y compris le tombeau de Lamartine)

Historique

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

Inventaire décor et mobilier [1]

  • Peintures murales de l’abside : fresque représentant le Christ en Majesté entouré du tétramorphe (symboles des quatre Evangélistes), datant du XVe siècle (protégée au titre des Monuments Historiques depuis 1971). Cette fresque a été mise au jour en 1969, et restaurée par Léon Raffin. Celui-ci a décelé des tracées de peintures plus anciennes, probablement de l’époque romane, sous la représentation gothique (il a notamment remarqué un tracé légèrement différent des contours de la mandorle).
  • Décor d’arcatures dans l’abside (en partie coupé, il pourrait s’agir d’un reste d’arcatures lombardes) et dans l’absidiole nord (trois arcs non coupés)
  • Traces de peinture murale et litre funéraire (chapelle seigneuriale, au sud) : elle est ornée des armoiries de la famille de Saint-Point et de celle de la famille de Rochefort d’Ailly.
  • Modillons de l’abside (à l’extérieur) : sculptés de masques, de diables, d’animaux et de figures géométriques.
  • Traces de litre funéraire (abside et absidioles)
  • Décor du clocher : décor de baies géminées, de colonnettes, de chapiteaux sculptés, de demi-colonnes, de bandes lombardes et de modillons sculptés (forte influence Brionnaise)
  • Pierres en remploi sur les contreforts des absidioles
  • Petite fenêtre rectangulaire en remploi sur la façade, qui forme une sorte de niche : plus ancienne, on y lit « Per ardua virtus » (i.e. la vertu suit des chemins ardus) ainsi que les dates « 1761, 1840 ». Elle pourrait dater de la restauration précédente, effectuée entre 1760 et 1765, et financée par Claude-Gabriel-Amédée de Rochefort d’Ally, marquis de St-Point.
  • Portail occidental néo-gothique (financé par Lamartine)
  • Linteau armorié de la porte latérale. La porte date du XVIIIe siècle, son linteau en forme d’arc surbaissé est décoré d’un écusson ovale accosté de palmes et timbré d’une couronne de marquis[2]. On y distingue les armoiries de Claude-Gabriel-Amédée de Rochefort d’Ally, marquis de St-Point ayant financé les travaux de l’époque.
  • Maître-autel en bois sculpté : daté du XVIIIe siècle, il proviendrait de l’église Saint-Nizier à Mâcon et aurait été acheté par la municipalité de Saint-Point en 1792 (abside).
  • Autel moderne, avec l’inscription « Je suis la Vie » (travée sous clocher)
  • Autels latéraux (absidioles)
  • Grille de communion en fer forgé, 1765.
  • Bénitier encastré à vasque rectangulaire
  • Bénitiers encastrés à vasque semi-circulaire
  • Chaire à prêcher en bois, fin XVIIIe siècle.
  • Stalles en bois (chœur)
  • Stalle en bois à trois place, XVIIIe siècle (chœur)
  • Stalle armoriée du XVIIe siècle, en bois sculpté, dite « fauteuil de Lamartine » (prie-Dieu).
  • Statuaire :

Saint Amable, en bois peint, du XVIIe siècle (absidiole gauche, autel latéral) : il est debout, coiffé de la mitre d’évêque et bénissant. Ses mains interrogent par leur facture et leur taille disproportionnée par rapport au reste du corps.

Vierge à l’Enfant, en bois doré du XVIIIe siècle (absidiole droite, autel latéral)

Saint Donat, en bois doré du XVIIIe siècle (contre un pilier du transept, de profil vu de la nef). Coiffé de la mitre d’évêque, il bénit de la main droite et tient sa crosse de la main gauche.

Sainte Philomène, en bois doré du XVIIIe siècle (face à saint Donat). Elle tient la palme du martyr de la main gauche.

Saint Joseph (devant l’absidiole gauche)

Le Sacré Cœur (devant l’absidiole droite)

Curé d’Ars (nef)

Sainte Thérèse de Lisieux (nef)

Jeanne d’Arc (nef)

Notre-Dame de Lourdes (collatéral droit)

Saint Antoine de Padoue (contre un pilier de la nef, au-dessus d’une niche)

Vierge (chapelle sud)

  • Tableaux :

Panneaux en bois peint (collatéraux) réalisés par Mme de Lamartine (Mary-Ann Birch), représentant sainte Geneviève et sainte Elisabeth de Hongrie. Ils sont classés MH depuis 1968.

« Vierge aux quatre saints », peinte en 1837 par Armand Leleux d’après Pinturicchio (nef, au-dessus de l’arc menant à la travée sous clocher)

  • Chemin de croix
  • Plaque commémorative des soldats tombés au combat (nef)
  • « Calice de Lamartine » (sacristie). Il se trouvait auparavant dans la chapelle du château de Montceau, à Prissé (propriété de Lamartine).
  • Vitraux XIXe :

-Vitrail offert à l’occasion de la première communion d’Hélène de Montherot, comtesse de Noblet et petite-nièce de Lamartine, en 1899. Il représente sainte Hélène découvrant la vraie croix[3].

-Vitrail offert à l’occasion de la première communion de Gabrielle de Montherot, petite-nièce de Lamartine, en 1899. Il représente l’Archange de l’Annonciation.

-Vitrail signé de Lucien Bégule et datant de 1883.

  • Tombeau de Lamartine et de sa famille : chapelle néo-gothique avec fronton en accolade, près du portail principal de l’église, avec l’inscription « speravit anima mea ». Elle abrite le buste de Lamartine, ainsi que le gisant de sa femme, sculpté en 1864 par Adam Salomon. L’inscription suivante y est gravée : « Il est plus doux de s’associer aux deuils des grands hommes qu’à leurs gloires. Leurs douleurs sont à ceux qui les aiment, leurs gloires appartiennent à tous. ».
  • Stèles funéraires [4]; le cimetière et les tombes sont classés MH depuis 1942 :

-Une bonne partie des stèles ont été sculptées par Jean Baptiste Duport, lui-même enterré dans le cimetière. Il serait l’inspiration derrière Le tailleur de pierres de Saint-Point, de Lamartine. Ses ouvrages démontrent un savoir-faire artisanal et un talent artistique remarquable. Son fils adoptif et apprenti, Pierre Marlet, a réalisé les autres stèles (celles-ci sont signées).

-Vincent Génillon, ancien curé de Saint-Point. A la Révolution, il se lance dans la spéculation et le trafic de biens ecclésiastiques. Il achète plusieurs cures des environs de Saint-Point, ainsi que l’abbaye de Cluny avec ses compères Batonnard, marchand à Mâcon, et Vachier. Ils vendent le mobilier et les objets d’art de l’abbaye, puis la détruisent pour faire construire rues et maisons[5]. Pris de remords, il demanda à être enterré sous les marches de l’entrée de l’église, afin de se faire piétiner par les fidèles.

-Marc de Larréguy de Civrieux, jeune poète admirateur de Lamartine, auteur de la "Muse de Sang", mort à Verdun en 1916.

  • Croix de cimetière : socle de 1806, croix de 1893. La croix fut probablement réalisée par Pierre Marlet, tailleur de pierres à Saint-Point.
  • Deux cloches, datées de 1810 et 1824[6].

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XVIIIe :

1760-1765 : restauration générale de l’édifice : reprise du beffroi, restauration intérieure globale (chœur notamment et piliers de la nef), reprise de la façade et de la porte latérale, et élargissement probable des fenêtres de l’édifice, toutes similaires. Restauration financée par Claude-Gabriel-Amédée de Rochefort d’Ally, marquis de St-Point. Ses armes apparaissent au linteau latéral.

XIXe :

1826 : réparation du clocher

1840 : ajout de la première travée de la nef et de la façade, pour agrandissement.

1843 : réparation du clocher

1852 : construction de la sacristie actuelle

1869 : agrandissement de la sacristie

XXe :

1922 : reprise des piliers de la travée sous clocher, remplacement des boiseries du clocher

1952-1953 : toitures de laves refaites

1953-54 : installation électrique

1957 : assainissement des abords et du bas des murs de l’église

1958 : plafonds des nefs refaits

1960 : électrification des cloches ; restaurations et aménagements divers

1961 : réparation intérieure de la sacristie

1969 : restauration de l’église et de ses abords (y compris les stèles du cimetière), mise au jour des fresques de l’abside

1988 : restauration du tombeau de Lamartine

1990 : reprise de la pointe de la pyramide (à cause de la foudre) et installation d’un nouveau coq

XXIe :

Travaux d’entretien

  • Etat :

L’église Saint-Donat est en relativement bon état.

Néanmoins, le chevet aurait besoin d’une restauration extérieure (murs de l’abside et des absidioles notamment), tout comme certaines pièces de mobilier.

La toiture en laves nécessite également d’être nettoyée (forte végétation qui accentue le problème d’humidité de l’édifice).

  • Classement :

L’église Saint-Donat et le tombeau de Lamartine sont classés Monument Historique depuis 1948. Plusieurs pièces de mobilier sont également protégées.

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’église et de la commune, consulter le site internet officiel :

Mairie de Saint-Point

Visite

L’église de Saint-Point est ouverte tous les jours, et donc libre de visite.

L’accès à l’église semble compliqué pour les personnes à mobilité réduite. Située en haut d’une pente assez importante, on y accède soit via un escalier, soit via un chemin goudronné mais assez raide (néanmoins praticable en voiture).

Par ailleurs, l’édifice n’a pas fait l’objet d’une mise aux normes officielle : il y a des marches aux deux entrées (une seule pour le portail occidental).

Pour plus de renseignements, contacter la mairie.

Association engagée

Saint-Point compte plusieurs associations, aucune n’est cependant exclusivement dédiée à l’église.

La commune et les Monuments Historiques veillent à l’entretien et à la mise en valeur du site.  

Iconographie ancienne et récente

Collection privée de Monsieur Luc Denis
Collection privée de Monsieur Luc Denis


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Bibliographie

  • GUERREAU, Alain, Les édifices romans en Saône-et-Loire : Bilan, questions, perspectives, 2009.
  • LEX, Léonce, Histoire de Saint-Point, Mâcon, Protat, 1898.
  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  • VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :

Archives départementales de la Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de l’académie de Mâcon :

Eglise Saint-Donat

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Saint-Point

  • Guide de visite de l’église romane, élaboré par le Père Sauteur, ancien curé, vers 1960 (réédité en 1997 par la Communauté de Communes du Mâconnais-Charolais):

Version pdf

  • Notice historique et descriptive de l’église, des stèles funéraires et du tombeau de Lamartine (tirée de l’inventaire départemental et annotée en 1994 par la mairie).

Version pdf

  • Informations du site de la mairie

Propriétaire / Contact

Commune de Saint-Point

03.85.50.54.84

mairie.stpoint@free.fr

Patrimoine local et/ou folklore

  • Château de Lamartine :

Château acheté en 1801 par Pierre de Lamartine, père du poète, qui le lui offre en 1820 pour son mariage. Alphonse le restaure dans un style gothique oxfordien que son épouse d’origine anglaise, Mary-Ann Birch (dite Elisa de Lamartine), aimait particulièrement. Aujourd’hui propriété de l’ancien maire de la commune Philippe Mignot et de son épouse Colette (depuis 2004), ils en assurent l’entretien et la mise en valeur.

Pour plus d’informations et connaître les possibilités de visite, consulter le site internet officiel ou la page Wikipedia qui lui est dédiée :

Site officiel : Château Lamartine

Wikipedia: Château de Saint-Point

  • Lac de Saint-Point :

Lac artificiel de 10ha aménagé sur la vallée du Valouzin, avec les équipements touristiques de loisirs permettant le camping, la baignade, les jeux sportifs, les promenades (Article du JSL).

  • Circuit Lamartine :

-Milly-Lamartine :

La maison d’enfance de Lamartine se trouve sur la commune.

L’Eglise Saint-Jacques-le-Majeur à Milly-Lamartine abrite également le banc accordé à la famille en remerciement de leurs libéralités.

Le village est salué dans différentes œuvres du poète : « Milly ou la Terre Natale », « la Vigne et la Maison » …

-Bussières :

Alphonse de Lamartine fit au village son catéchisme, auprès de l’Abbé Dumont, qui lui apprit également le latin et le français. Le curé devint un ami proche du poète, qui s’inspira de sa vie pour écrire son roman Jocelyn. A sa mort, Lamartine fit ériger une stèle en l’honneur du curé, toujours en place aujourd'hui.

L’Eglise Saint-Paul à Bussières bénéficia également de la générosité du poète.

Notes et références

  1. Inventaire établi à partir du travail du couple Oursel, de l’affichage présent sur site, et de la fiche de l’Académie de Mâcon.
  2. Lex, Léonce.
  3. Sauteur
  4. Sur ce sujet, voir le texte de Gabriel Jeanton publié dans les annales de l’Académie de Mâcon (3e série tome 35, 1940). Raymond Oursel a également fourni une description assez détaillée des stèles, dans un article pour la revue Archéologie. Ses notes sont en ligne sur le site des archives départementales.
  5. D'après l'Almanach Bourguignon 1981 et le travail de l’abbé Sauteur.
  6. Virey