Eglise Saint-Pierre à Cruzille

De Wiki Mâcon Sud Bourgogne

L’église Saint-Pierre est située à Cruzille, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est une église paroissiale romane dont la construction semble remonter au début du XIIe siècle. Il est difficile de distinguer les éléments architecturaux d’origine, tant l’édifice a été remanié au fil des siècles. De la construction romane, seul le premier étage du clocher, la travée en berceau plein cintre qui le soutient et les dernières travées de la nef semblent subsister. Au XVIIe siècle, plusieurs visites pastorales font état d’une église pauvre et vétuste, dont la chapelle gothique, au nord, menace de s’effondrer. L’église est donc vraisemblablement rénovée en conséquence, notamment la chapelle. La reconstruction de l’abside pourrait également dater de cette période. A l’époque de la Révolution, l’église est dévastée. Au XIXe siècle, plusieurs restaurations tentent de réparer les dommages. L’abside est de nouveau remaniée, la nef réparée et allongée d’une travée à l’ouest. Le clocher est réhaussé d’un étage et coiffé d’une flèche moderne. Au XXe siècle, l’église est de nouveau entièrement rénovée et ses abords sont aménagés. Elle est depuis régulièrement entretenue.

Eglise Saint-Pierre (©CEP)

Beschreibung der Kirche (deutsch) 1, 2, 3, 4

Description of the church (english) 1, 2, 3, 4

Adresse Vignes Moux, 71260 Cruzille
Coordonnées GPS 46°30'19.2"N 4°47'49.0"E
Paroisse de rattachement Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais
Protection Monuments Historiques /

Historique

Le village de Cruzille est une zone de peuplement très ancienne[1]. Ainsi, deux stations paléolithiques ont notamment été découvertes en 1954 sur le territoire de la commune. De même, des vestiges gallo-romains (voie romaine, constructions) et mérovingiens (sépultures) ont été mis au jour dans les différents hameaux du village. A l’origine, le hameau de Collonges est d’ailleurs le chef-lieu de la paroisse. Il est mentionné pour la première fois au Xe siècle dans des chartes de l’abbaye de Cluny : In agro Griviliaco, in villa Colonicas, Villa Colonias[2]. Cruzille n’est mentionné pour la première fois qu’en 1277 : Crusilles. C’est alors le siège d’une importante seigneurie qui dépend du comté de Chalon, alors que la paroisse de Collonges dépend du diocèse de Mâcon. Au XVIe siècle, le château seigneurial de Cruzille[3] se retrouve au cœur des Guerres de Religion, pris et repris plusieurs fois, tantôt par la Ligue, tantôt par les troupes royales. En 1581, Georges de Beauffremont, seigneur de Cruzille, obtient que sa seigneurie soit érigée en comté. Ce comté est alors composé de Collonges, Sagy, Ouxy (hameaux actuels de Cruzille), Gratay, Cruzille, Grevilly et Ozenay. Au XVIIIe siècle, le village prend brièvement le nom de Crusille La Maconnoise[4], puis redevient simplement Cruzille (sans le -s) dès 1790. Jusqu’alors, la commune de Cruzille était composée de deux communautés distinctes : Cruzille avec Collonges et Sagy, et Fragnes et Ouxy. Les communautés sont dès 1790 rassemblées en une seule commune, Cruzille. Dès le milieu du XVIIIe siècle, le chef-lieu de la paroisse avait été transféré de Collonges à Cruzille. Le village et ses hameaux ont toujours été des terres agricoles : vigne, culture des terres seigneuriales…Aujourd’hui encore, Cruzille est un village viticole dont la vendange est majoritairement vinifiée à la cave coopérative de Lugny et par quelques vignerons indépendants. Le village a également conservé ses activités de production céréalière et d’élevage. Cruzille[5], par la diversité de ses hameaux et sa riche histoire, possède un patrimoine bâti et naturel remarquable.

Parmi ce patrimoine, l’église Saint-Pierre est un édifice roman dont la construction semble remonter au début du XIIe siècle. Une chapelle est mentionnée au hameau de Collonges dès le Xe siècle, dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : Capellam Sancti-Petri de Colonicas[6]. L’église est cependant visiblement reconstruite au début du XIIe siècle. Elle est alors le centre de la paroisse, et à la collation du chapitre cathédral de Mâcon. Son plan est simple : petite nef unique rectangulaire, travée sous un court clocher carré, abside.

L’église est ensuite mentionnée plusieurs fois dans divers documents : Ecclesia de Colonicis (XIIIe siècle), Ecclesia Colongiarum Matisconensium (avant 1412), Ecclesia de Colongiis (XVe et début du XVIe siècle). L’édifice est vraisemblablement remanié plusieurs fois après sa construction, mais la datation de ses différentes parties est incertaine. La chapelle gothique au nord de la travée sous clocher remonte vraisemblablement au XVe siècle. Elle est alors sous la patronage de saint Georges et est fondée par la famille Montrevel, seigneurs de Cruzille.

Au XVIIe siècle, plusieurs visites pastorales ont lieu à Cruzille[7]. Les rapports de ces visites décrivent une église dans un état précaire, pauvre et dépouillée, sans chaire à prêcher ni confessionnal. En 1673, un marché est passé avec Benoît André, entrepreneur à Mâcon, pour des réparations dans la maçonnerie. Deux ans plus tard, alors que la paroisse compte plus de 250 communiants, l’église est toujours très pauvre et délabrée. La chapelle gothique ajoutée deux siècles auparavant menace ruine, et son accès a été condamnée puisqu’elle est jugée dangereuse. En 1691, la dîme revient pour partie au curé, pour partie au chapitre de Mâcon. L’année suivante, une nouvelle visite pastorale précise que la voûte de cette chapelle est prête à s’effondrer, alors qu’une messe y est dite une fois par mois. A la toute fin du siècle, il semble donc que la chapelle ait été rénovée, et plus globalement l’église restaurée. C’est peut-être de cette époque que date la reconstruction partielle de l’abside. Du mobilier est également ajouté.

Au XVIIIe siècle, le chef-lieu de la paroisse est déplacé de Collonges à Cruzille. A la Révolution, l’église est saccagée et pillée. Les armoiries et les sculptures qui ornaient la chapelle seigneuriale sont martelées[8]. En 1806, la paroisse de Grevilly est rattachée à celle de Cruzille. Au cours du XIXe siècle, plusieurs restaurations sont menées sur l’église Saint-Pierre. En 1840, dans une lettre au préfet[9], le maire de Cruzille maire alerte sur l’état de dégradation avancé dans lequel se trouve l’église, et notamment du risque de voir le plafond s’effondrer. Selon lui, des travaux doivent être réalisés en urgence. Des plans et devis sont préparés par l’architecte Vaillant. Les réparations n’ont cependant pas lieu. En 1847, les plans de Vaillant sont révisés par l’agent voyer Cadot, de Tournus, et simplifiés : seule la reprise du plafond est alors envisagée. Les travaux n’ont toujours pas lieu. Néanmoins, le cimetière communal est déplacé en dehors du bourg. Les abords de l’église sont donc assainis et aménagés[10].

C’est en 1850 que sont menées les principales rénovations de l’édifice. Les plans originaux de l’architecte Vaillant sont finalement approuvés par le préfet. Ils prévoient notamment une réfection générale de la nef, qui n’avait pas été reprise depuis les dommages causés par la Révolution. Une travée est ajoutée à la courte nef romane, la façade est remaniée en remployant le portail roman, et le plafond est refait. Les travaux sont adjugés à l’entrepreneur Chaumard, installé à Ozenay. La majorité du mobilier actuel semble remonter à cette époque (autels, confessionnal, chaire à prêcher)… En 1852, un devis supplémentaire est émis pour l’exhaussement du clocher (beffroi) et l’ajout d’une flèche neuve. En 1893, l’étage ajouté quarante ans plus tôt doit être réparé. Les travaux sont réalisés par l’entrepreneur François Chambard, charpentier à Cruzille, suivant les plans de l’architecte Blanc, de Tournus. A partir de 1908, Cruzille ne dispose plus d’un curé propre. Pendant le Première Guerre Mondiale, la paroisse de Cruzille est finalement rattachée à celle de Lugny. En 1922, le Monument aux Morts est inauguré en face de l’église. En 1925, la cloche est refondue.

Depuis, l’église a été entretenue régulièrement et rénovée plusieurs fois. Une restauration intérieure est menée dans la seconde moitié du XXe siècle, est vient masquer dans le chœur les vestiges d’une litre seigneuriale, probablement aux armes de la famille Montrevel[11]. De 1990 à 1993, la restauration extérieure de l’édifice est organisée et réalisée par les entreprises Leduc, Lamargue, Virot et Chambard. Elle comprend le démontage et la reconstruction de la sacristie, la reprise des murs et des toitures de l’édifice, la restauration du clocher et de son escalier d’accès, la reprise des menuiseries des portes, fenêtres et du portail, des travaux de zinguerie[12]. L’espace dit « des Tilleuls », interposé entre l’église, la mairie, l’école et la bibliothèque est également réaménagé. Des tilleuls malades sont arrachés et remplacés par sept jeunes arbres, les câbles EDF sont enterrés, un nouvel éclairage public est installé, la chaussée et nivelée et reprise. L’ancienne maison presbytérale est également remise en état, et les bâtiments adjacents ruinés sont démolis. En 2005, le chemin de croix est restauré. De 2015 à 2016, les abords de l’édifice sont entièrement aménagés et embellis.

  • Saint Pierre, biographie rédigée par la Pastorale du tourisme 71 :

« Apôtre du Christ et premier pape (1er siècle). Fils de Yonas et frère d’André, il fut le témoin direct qui a partagé la vie du Christ. Galiléen, reconnu par son accent, il est pêcheur à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade. Il reçoit l’appel du Christ : « Suis-moi. Tu t’appelleras Pierre. » Simon laisse ses filets et reçoit de l’Esprit-Saint la révélation du « mystère caché depuis la fondation du monde » : « Tu es Christ le Fils du Dieu vivant. » Il renie son maître quand celui-ci est arrêté mais il revient vers lui : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. » Pierre reçoit la charge de premier pape de l’Eglise. Il mourra crucifié la tête en bas sous l’Empereur Néron. Il est inhumé en 64 à Rome, près de la voie triomphale (Vatican). Il est souvent fêté avec Saint Paul, les deux « piliers » de l’Eglise. L’iconographie le représente souvent avec les deux clés du Royaume de Dieu. »

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

L’église Saint-Pierre suit un plan simple : nef unique rectangulaire, travée sous un clocher carré flanquée au nord par une large chapelle et au sud par une petite sacristie, abside à l’est. L’édifice est entouré d’une belle place aménagée. A l’est, le chevet est relié à l’ancien mur d’enceinte du presbytère, dont il ne reste que quelques bâtiments. Il n’en reste que le portail classique et son arcade datant de 1701, ouvert sur l’ancienne cour du presbytère, et une petite porte piétonnière.

La façade de l’édifice est très simple. Elle n’est ouverte que du portail roman en remploi. Il est muni d’une voussure en plein cintre retombant sur de fines colonnes latérales aux chapiteaux sculptés de palmes au nord, et de masques grossiers au sud. La nef est composée d’une première travée moderne, et de deux autres romanes. Ses murs gouttereaux sont percés de trois larges baies en plein cintre chacun, encadrées par des contreforts plats, dont le premier qui fait la jointure avec la travée moderne est renforcé. Au sud, une porte en plein cintre est ouverte à l’extrémité est, à côté d’une petite baie de même profil. Au nord, l’escalier d’accès au clocher est accolé au mur. La dernière travée est en partie masquée par une large chapelle de plan carré. Elle est ouverte au nord par une petite porte dont le linteau est en anse de panier, et à l’est par une large baie gothique à remplage. Sa face ouest ne comporte que l’accès au clocher.

La travée sous clocher est masquée au nord par cette chapelle. Au sud, elle est flanquée d’une petite sacristie carré, ouverte d’une petite baie à l’est. La travée supporte le court clocher carré. Il est composé de deux étages de baies : le premier, de l’époque romane, est ouvert de deux petites baies plein cintre par face, inscrites dans des bandes creusées dans la maçonnerie (seule la face ouest est masquée) ; le second niveau, moderne, comporte une large baie plein cintre par face, sans décor. Le clocher est coiffé d’une flèche à quatre pans soutenue par une corniche de pierre. A l’est, l’abside semi-circulaire complète l’édifice. Elle est éclairée par deux larges baies latérales en plein cintre, et est accolée au mur d’enceinte de l’ancien presbytère. L’abside et la sacristie sont couvertes de laves. Le clocher est quant à lui couvert en ardoises vernissées, tandis que la toiture de la nef et de la chapelle est en tuiles plates. Une corniche à modillons nus court le long des travées anciennes de la nef.

A l’intérieur, l’église est assez sobre et comporte peu de mobilier. Ses murs sont enduits, à l’exception des arcs faisant communiquer les différentes parties de l’édifice. La nef, entièrement dallée, est couverte d’un plafond délimité par une corniche moulurée. Dans le mur sud, une porte étroite en plein cintre communique avec l’extérieur. Au nord, la chapelle gothique s’ouvre dans la dernière travée par un arc brisé aux arêtes amorties. Cette chapelle, plafonnée, est dépourvue de décor et a son propre accès vers l’extérieur. Un arc triomphal en cintre brisé avec impostes fait communiquer la nef et la travée sous clocher. Il est encadré par deux autels latéraux surmontés par des décor stuqués en cintre brisé qui abritent des niches à statues. La travée sous clocher est quant à elle voûtée d’un berceau en plein cintre en pierre apparente. La travée est épaulée par des arcs de décharge de même forme, au nord et au sud. Dans le mur nord, un jour oblique en cintre surbaissé communique avec la chapelle gothique et permettaient aux seigneurs d’avoir vue sur le chœur. Au sud, la travée sous clocher s’ouvre sur la sacristie par une petite porte masquée dans les stalles de bois qui couvrent tout le chœur. L’abside, ouverte par un arc en plein cintre, est voûtée en cul-de-four. Elle est ornée de peintures modernes figurant un ciel étoilé et des draperies en trompe-l’œil. Elle abrite le maître-autel.

Inventaire décor et mobilier

  • Chapiteaux sculptés du portail : palmes au nord, masques grossiers au sud
  • Peintures murales :

Abside : ciel étoilé dans la voûte, décor de draperies en trompe-l’œil

Décor de l’arc triomphal et de l’arc d’entrée de l’abside (motifs végétaux et géométriques)

  • Maître-autel en bois, de forme trapézoïdale, surmonté d’un tabernacle à deux pilastres cannelés
  • Stalles de bois
  • Grille de communion en fer forgé
  • Autels latéraux en bois, surmontés par des niches à statues inscrites dans des décors stuqués (arcs brisés sur colonnettes aux chapiteaux sculptés)
  • Statues :

Christ en croix (nef, au-dessus de la porte latérale)

Sainte Thérèse de Lisieux (nef)

Vierge à l’Enfant, bois doré (autel latéral droit)

Saint Pierre, bois doré (autel latéral gauche)

  • Tableau
  • Bénitiers encastrés (nef et chapelle)
  • Crucifix
  • Croix de procession
  • Fonts baptismaux (chapelle)
  • Chemin de croix, restauré en 2005 (toiles peintes)
  • Confessionnal en bois
  • Chaire à prêcher en bois
  • Dalles funéraires :

Jacques-Philippe-Eugène de la Baume-Montrevel, seigneur de Mercé, comte de Cruzille, mort en 1731

Tombe de Jean-François Begon, curé de la paroisse pendant 37 ans, mort en 1717 (près du maître-autel)

Tombe de Joseph Begon, curé de la paroisse et neveu du précédent, mort en 1759

  • Cloche, fondue en 1925.

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

1840 : plafond menace de s’effondrer ; 1er projet de restauration (non-réalisé)

1847 : nouveau projet de restauration (non-réalisé) ; déplacement du cimetière en dehors du bourg

1850 : réfection générale de la nef, ajout de mobilier

1852 : exhaussement du clocher et ajout de la flèche

1893 : réparation du beffroi du clocher

XXe :

Pendant la Première Guerre Mondiale : Cruzille est rattaché à la paroisse de Lugny

1922 : construction du Monuments aux Morts près de l’église

1925 : refonte de la cloche

Années 70/80 : restauration intérieure de l’église

1990-1993 : restauration extérieure de l’église ; démontage et reconstruction de la sacristie ; aménagement et assainissement des abords de l’édifice.

XXIe :

2005 : restauration du chemin de croix

2015-2016 : aménagement des abords de l’église

  • Etat :

L’église est en bon état général et est régulièrement entretenue.

  • Classement :

/

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’église, contacter directement la mairie ou l’association locale de sauvegarde du patrimoine.

L’édifice accueille régulièrement des concerts et autres événements culturels.

Visite

L’église est généralement fermée. Pour la visiter, contacter au préalable la mairie, où sont gardées les clefs.

L’église semble accessible aux personnes à mobilité réduite, un chemin goudronnée menant à l’entrée principale. Toutefois, cette entrée comporte une légère marche.

Association engagée

  • Association « Cruzille Patrimoine » :

Association créée en 2003. Elle a pour but la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine historique bâti, paysager et populaire de la commune.

L’association s’attache notamment à entretenir, restaurer et promouvoir l’église communale romane. Elle organise régulièrement diverses animations culturelles (conférences, expositions, vide-greniers, concerts…).

Adresse : Mairie – 71260 CRUZILLE

Président : Cédric CREMONA

Tel : 06 16 86 08 34

Mail : cremona@netcourrier.com

Site : Page sur le site de la commune

Page FAPPAH

Iconographie ancienne et récente


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Bibliographie

  • DUBOIS, Alexandre, Monographie de la seigneurie de Cruzille-en-Mâconnais, Émile Bertrand imprimeur-éditeur, Chalon-sur-Saône, 1904.
  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1973 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Eglise de Cruzille

  • Site de la mairie, présentation de la commune et du patrimoine :

Commune de Cruzille

  • Bulletins municipaux et dossiers historiques
  • Documents sur place

Propriétaire / Contact

Commune de Cruzille

03 85 33 25 92

mairie.cruzille@wanadoo.fr

Patrimoine local et/ou folklore

  • Patrimoine de la commune : château de Cruzille, fontaine, croix, maisons de caractère…

Pour en savoir plus sur le patrimoine communal :

Site de la mairie

Fiche Wikipédia de Cruzille

Eglise romane construite au XIIe siècle. C’est un petit édifice trapu, tout en sobriété, bâti en hauteur du bourg face à un panorama remarquable sur les vignes et les villages voisins.

Peu remaniée, seule une chapelle a été ajoutée au XIXe siècle au sud de la travée sous clocher.

L’église est classée Monument Historique depuis 1942, tout comme son cimetière.

Eglise romane construite en deux phases, aux Xe et XIIe siècles.

Au XVe siècle, une chapelle gothique est ajoutée, et l’édifice est rénové au XIXe siècle.

L’étage inférieur du clocher est orné de bandes et arcatures lombardes.

Eglise romane dont la construction semble remonter au milieu du XIIe siècle.

La voûte de l’abside est ornée de peintures anciennes représentant le Christ en Gloire.

Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1938.

Notes et références

  1. Pour un panorama global et détaillé de l’histoire de Cruzille, voir :Site de la mairie, histoire du village
  2. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  3. Ce château, toujours debout, accueille depuis 1970 un établissement éducatif spécialisé ; Voir : Château de Cruzille
  4. Rigault
  5. Pour plus d’informations sur le patrimoine bâti et la patrimoine naturel du village, voir : -« Si Cruzille m’était conté », bulletin municipal nr 26, décembre 2011 -Bulletins municipaux et dossiers historiques sur le site internet de la commune
  6. Rigault
  7. Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.
  8. Site de la mairie
  9. Oursel
  10. Site de la mairie
  11. Oursel
  12. Page fappah de l’association de sauvegarde.