Eglise Saint-Symphorien à Vérizet (Viré)

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L’église Saint-Symphorien est située au hameau de Vérizet, dans la commune de Viré, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est une ancienne église paroissiale romane dont la construction semble remonter à la première moitié du XIIIe siècle, bien qu’elle soit située à l’emplacement d’un édifice plus ancien. Au moment de sa construction, l’église fait partie d’un château fort appartenant aux évêques de Mâcon, ce qui explique le profil singulier de son clocher, très massif. Il sert alors de tour de guet et est semblable à celui de Bissy-la-Mâconnaise. A l’exception de quelques additions et remaniements, l’église a gardé son plan d’origine : une nef unique, suivie d’une travée sous clocher et d’une abside. La dernière travée de la nef est flanquée de deux chapelles. Celle au nord est gothique, possiblement du XVe siècle, tandis que celle au sud, une réplique de la première, date du XIXe siècle. A cette époque, l’église est rénovée plusieurs fois et agrémentée d’un porche à l’entrée principale. L’édifice est aujourd’hui bien entretenu et sert de lieu de réunion et d’organisation de différents événements.

Eglise Saint-Symphorien (©CEP)

Beschreibung der Kirche (deutsch) 1, 2, 3, 4

Description of the church (english) 1, 2, 3, 4

Adresse Place du Vieux Vérizet, 71260 Viré
Coordonnées GPS 46°26'40.5"N 4°51'19.8"E
Paroisse de rattachement Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais
Protection Monuments Historiques /

Historique

Le village de Viré est une zone de peuplement ancienne. Deux nécropoles mérovingiennes ont notamment été mises au jour sur le territoire de la commune : une en 1922 au bourg de Vérizet[1], et une autre aux lieux-dits "La Croix-du-Viroly" et "Sous-le-Mont"[2] (site fouillé en 1969). Viré est mentionné pour la première fois au milieu du VIIIe siècle, dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon, en tant que Viriaco[3]. Le village est cité plusieurs fois dans des actes officiels au cours des siècles suivants : In pago Matisconense, in agro Viriacense (IXe siècle, charte de Saint-Vincent), Matheus de Vireio, alias de Vereio (XIVe siècle, avis de décès), Virié puis Viré (XVe et XVIe siècles). En 1846, les hameaux de Boulaize et de Jean-Large sont réunis à Viré. En 1968, c’est au tour du hameau de Vérizet d’être rattaché au village[4]. Vérizet est cité pour la première fois au XIe siècle dans une charte de l’abbaye de Cluny : In pago Matisconensi, in villa Besiriaco[5]. Le hameau est par la suite mentionné de nombreuses fois[6] : Ad locum Sancti-Simphoriani Viriacensis (XIe siècle, charte de Saint-Vincent de Mâcon), Apud Virisetum (XIIe), De redditibus Viriseti…, in Virisiaco (XIe-XIIe siècle), In archipresbiteratu Viriseti (XIVe siècle), Verisset puis Verizet (XVIe siècle). A la Révolution, les possessions des évêques de Mâcon se trouvant au hameau sont vendues comme biens nationaux. Le hameau de Vérizet fait aujourd’hui pleinement partie de la commune de Viré. Cette dernière concentre de nombreuses activités (cultures, tourisme, élevage…) et possède un riche patrimoine culturel et archéologique[7] (églises, châteaux, lavoirs, habitat rural traditionnel…). Sa renommée est en partie due à son activité viticole, et au Viré-Clessé, vin blanc d'appellation d'origine contrôlée produit sur les communes de Clessé, Montbellet et Viré. L’appellation est créée en 1999, c’est la dernière-née des appellations communales du vignoble du Mâconnais. Viré est jumelé avec la Commune libre de Montmartre.

L’église de Vérizet, dédiée à saint Symphorien, est un édifice roman qui remonte vraisemblablement au début du XIIIe siècle. Elle est située à l’emplacement d’une chapelle plus ancienne, déjà dédiée à saint Symphorien et mentionnée à Vérizet dès le XIe siècle, dans charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : Ad locum Sancti-Simphoriani Viriacensis[8]. Entre 1221 et 1241, Aymon[9], évêque de Mâcon, fait construire un nouvel édifice à l’emplacement de cette chapelle. C’est cette nouvelle construction qui est encore visible aujourd’hui. Elle est dès lors le centre de la paroisse de Vérizet, et à la collation de l’évêque de Mâcon. Elle se compose à l’origine d’une nef unique, suivie d’une travée sous clocher et d’une abside. A sa construction, l’église Saint-Symphorien fait partie des dépendances d’un château installé à Vérizet par l’évêché de Mâcon. Elle est située sur un promontoire qui domine les coteaux Mâconnais environnants, ce qui en fait un élément clef de la défense des terres de l’évêché. Dès 1260, le clocher de l’église est ainsi fortifié, comme le reste du village[10]. Il prend son allure actuelle, celle d’une tour de guet massive, que l’on peut comparer au clocher de l’Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte à Bissy-la-Mâconnaise.

Ce qu’il advient de l’église Saint-Symphorien dans les siècles qui suivent est peu documenté. Il semble en tout cas que l’édifice ait été peu remanié. En 1317, Guillaume de Campis, archiprêtre de Vérizet, est mentionné dans un pouillé : In archipresbiteratu Viriseti[11]. En tant qu’archiprêtré, Vérizet a donc des fonctions de contrôle (récolte des bénéfices ecclésiastiques, comportement des prêtres et des populations, état des édifices…) et de protection (des fidèles et des édifices) sur les paroisses environnantes, auprès desquelles l’archiprêtre représente l’évêque. C’est une position importante dans la hiérarchie du Clergé, qui permet un maillage du territoire efficace, et qui fait du village un lieu important de l’autorité épiscopale. Au début du XVe siècle[12], on sait également que Vérizet, ou Chastellenie de Viriset[13], est une des premières châtellenies royales en Mâconnais[14]. C’est de cette époque que date vraisemblablement l’élargissement des baies de la travée sous clocher, larges et en cintre brisé, ainsi que la chapelle gothique construite au nord de la dernière travée de la nef, avec sa baie à remplage flamboyant. Elle est dite de la Vierge, ou « des Galopin », du nom de la famille qui l’a faite construire[15].

En 1615, un rapport de visite pastorale mentionne une autre chapelle, face à celle des Galopin, dite « d’Arpinoud »[16]. Elle pourrait dater de la même période que la première. Ce rapport de visite fait état d’un chœur voûté et d’une nef non-lambrissée. L’édifice est alors visiblement en relativement bon état, peut-être grâce au travaux de restauration qui semblent avoir été menés au siècle précédent. Au XVIIIe siècle, une rénovation de l’édifice a vraisemblablement lieu, comme semble en témoigner les pièces de mobilier datant de cette époque. C’est peut-être également à cette occasion que sont élargies les baies de la nef et de l’abside. En 1789, le château des évêques de Mâcon est détruit lors des troubles révolutionnaires. Il n’en reste que des vestiges, et des dépendances aujourd’hui privées[17].

Au XIXe siècle, l’église Saint-Symphorien est restaurée plusieurs fois. En 1838 et 1841, des devis et plans sont dressés par l’architecte Vaillant, afin d’organiser des travaux assez importants devant remettre l’édifice en état d’accueillir le culte. Ces réparations sont réalisées par l’entrepreneur Levron, et réceptionnés en 1842. Elles concernent notamment : la réfection du plafond de la nef, la reprise des enduits intérieurs, la réfection des toitures et de la porte nord, la rénovation du chœur et l’ajout de deux autels. En 1874, une sacristie est ajoutée ainsi qu’une chapelle au sud de la nef, probablement en remplacement de celle mentionnée au XVIIe siècle. La chapelle sud est une reproduction moderne de celle au nord. A l’origine, elle est dédiée à saint Symphorien, mais abrite aujourd’hui un autel dédié à saint Joseph. Les travaux de sa construction sont réceptionnés en 1875 et réalisés suivant les plans dressés par l’architecte Claude Gallier, de Tournus. Ces plans renseignent sur l’apparence de l’église à cette époque, semblable à celle d’aujourd’hui. A une date inconnue, le porche d’entrée est ajouté, tout comme une tourelle d’accès au clocher. L’édifice actuel est quasi entièrement roman, à l’exception des chapelles et de ce porche.

Aux XXe et XXIe siècles, l’édifice est régulièrement entretenu. A la fin des années 1960, le presbytère est vendu par la commune au docteur Hutinel, chirurgien à Mâcon. Grâce à l’argent de la vente, la municipalité entreprend des travaux sur l’église Saint-Symphorien, peu avant que Vérizet ne soit rattaché à Viré. Ces réparations comprennent la démolition de la sacristie et de la tourelle d’accès extérieure au clocher, ainsi que la rénovation intérieure de l’édifice. En 1988, c’est au tour de la toiture en laves du clocher et de l’église d’être restaurée. La commune obtient pour ce faire une subvention de la Sauvegarde de l’Art Français[18] de 30 000 francs. L’édifice est par la suite bien entretenu. En 2010, les vitraux sont restaurés par Gérard Geiss, maître-verrier. L’église Saint-Symphorien sert aujourd’hui de salle de réunion et accueille également divers événements culturels, le centre du culte se trouvant à Viré.

  • Saint Symphorien :

Symphorien d’Autun est un martyr chrétien mort vers 178.

Il est membre d’une des premières familles nobles d’Autun à adhérer à la foi chrétienne.

Alors que la majorité de la population de la ville est encore païenne, Symphorien refuse de prendre part à un cortège en l’honneur de Cybèle. Arrêté, il est ensuite torturé et on lui enjoint de renier sa foi et de sacrifier aux idoles. Symphorien refuse et est donc décapité en dehors des remparts de la ville, sous les yeux de sa mère.

Il est fêté le 22 août par l’Eglise catholique.

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

Plan de l'édifice ©Sauvegarde de l'Art Français

La petite église de Vérizet, presque entièrement romane, a un profil singulier, marqué par son clocher fortifié semblable à une tour de guet, et comparable à celui de Bissy-la-Mâconnaise. L’église a néanmoins un plan relativement simple, typique des petits édifices romans de la région : porche ouvert, nef unique rectangulaire dont la dernière travée est flanquée de chapelles formant transept, travée sous clocher et abside à l’est.

L’église de Vérizet s’ouvre par un petit porche ouvert, consistant en une toiture à trois pans sur une charpente solide. Ce porche repose sur des colonnes doriques en pierre blanche, elles-mêmes juchées sur de petits murets qui séparent l’édifice de la chaussée. La façade de l’édifice est simplement ouverte d’un portail simple, abrité par le porche, et dont l’arc en plein cintre est mouluré, tout comme sa clef. Une baie en plein cintre est percée au-dessus de la toiture du porche, ainsi qu’une fente d’éclairage à la pointe du pignon. Les gouttereaux de la nef sont chacun munis de deux larges baies plein cintre. Au nord, une porte latérale permet d’accéder à l’édifice. Son arc en plein cintre est orné d’une clef armoriée. Cette porte est semblable à celles que l’on trouve dans les bâtiments alentours ayant appartenu au château épiscopal. La dernière travée de la nef est flanquée de part et d’autre d’une chapelle coiffée en bâtière. Celle au nord est gothique, tandis que celle au sud est une réplique moderne. Ces chapelles sont éclairées par de larges baies à remplage. La travée sous clocher est elle-même éclairée par une large baie brisée par face. Elle supporte le clocher quadrangulaire massif, dont l’ouverture se trouve au nord. Cette tour de guet ne comporte qu’un étage de baies, en plein cintre : deux au nord et au sud, et quatre à l’est et à l’ouest. Elle est coiffée d’une très courte pyramide à quatre pans. A l’est, l’abside semi-circulaire complète l’édifice. Elle est ouverte par deux larges baies latérales modernes. Au centre, on discerne le contour d’une baie romane murée, avec linteau en plein cintre creusé dans une dalle monolithe[19]. Au-dessus de la toiture de l’abside, on distingue également un large arc de décharge en plein cintre, dans la maçonnerie du clocher. Il contribue à en supporter le poids. La toiture de l’édifice est soutenue par une corniche, en pierre plate pour la nef et le clocher, avec modillons nus pour le reste. Tout l’édifice est couvert de laves, à l’exception de la chapelle sud et du porche, en tuiles.

On accède à l’église via le petit porche. Une pierre tombale fait office de pierre de seuil. La petite nef, entièrement dallée, est couverte d’un plafond en bois que délimite une corniche moulurée. Une corniche identique ceint les murs à la base, et court tout autour de l’édifice. Cette nef est très épurée et sobre. Dans sa dernière travée, elle communique avec des chapelles latérales ouvertes par de larges arcs brisés. Au sud, cet arc est surmonté d’un médaillon quadrilobé, qui était peut-être à l’origine un oculus. Ces chapelles sont voûtées de croisées d’ogives. Celle au sud retombent sur des culots sculptés de masques et de feuillages, tandis que celle au nord et munie d’une clef de voûte armoriée. Ces chapelles abritent des autels latéraux. Au nord, une pierre tombale rend hommage à la famille Galopin, fondatrice de la chapelle. A l’est de la nef, la travée sous clocher est surélevée d’une marche, pour marquer l’entrée dans le chœur. Ce dernier est carrelé en damier. La travée sous clocher est voûtée d’arêtes et encadrée par quatre larges arcs brisés, dont celui à l’ouest est muni de tailloirs, et dont ceux au nord et au sud forment des mini-croisillons. L’abside est quant à elle voûtée d’un cul-de-four brisé. Elle abrite le maître-autel. Au sud, une large porte mène à un simple placard. Il s’agit de l’ouverture vers l’ancienne sacristie, supprimée dans les années 1960.

Inventaire décor et mobilier

  • Portail principal avec clef moulurée
  • Porte nord avec clef armoriée
  • Bais à remplage des chapelles
  • Cadran solaire, sur la face sud du clocher
  • Ancien oculus quadrilobé au-dessus de la chapelle sud, à l’intérieur. Muré, c’est aujourd’hui une sorte de médaillon décoratif.
  • Culots sculptés des ogives de la chapelle sud ; clef armoriée des ogives de la chapelle nord
  • Maître-autel sur socle, XVIIIe siècle (abside). Cet autel est fait de pierre rose de Préty et de marbre. Il est surmonté du tabernacle.
  • Autels latéraux :

Au sud, autel en pierre blanche sculptée, figurant les initiales de saint Symphorien auquel il était à l’origine dédié.

Au nord, autel en pierre blanche sculptée, figurant les initiales de la Vierge Marie, auquel il est dédié.

  • Statues :

Deux anges porte-cierge, XIXe siècle (chœur)

Saint Symphorien, en bois doré, fin XVIIIe siècle (dans le confessionnal)

Curé d’Ars (dans le confessionnal)

Vierge à l’Enfant, XIXe siècle (chapelle nord). On lit sur son socle : « Notre-Dame du Sacré-Cœur. Apportée par le Saint Père le 7 Septembre 1875 »

Saint Joseph (chapelle sud)

Sacré-Cœur (chapelle sud)

Notre-Dame de Lourdes (statuette sur l’intrados de l’arc triomphal)

Sainte Jeanne d’Arc (chœur)

  • Chemin de croix, en bois peint
  • Confessionnal en bois (chapelle nord)
  • Dalles funéraires :

Dans la chapelle nord, pierre gravée du XVIIe siècle, difficilement lisible. Elle est ornée des armoiries de la famille Galopin, et de celles d’une autre famille alliée.

Sous le porche, dalle du XIXe siècle, ornée d’une croix monumentale. Il s’agit de la pierre tombale de Jérôme Dupaqués Charmont, mort le 9 juin 1835 à l’âge de 44 ans.

  • Fonts baptismaux en bois, sur pied en pierre.
  • Bénitier en pierre, XVIIIe siècle. Sa vasque ovale et côtelée.
  • Bénitier encastré près de la petite porte nord
  • Plaque commémorative des soldats morts au combat (nef)
  • Crédence gothique à accolade (dans l’arc d’ouverture de la chapelle nord, en bas)
  • Vitraux :

Vierge à l’Enfant (nef).

Chapelle sud : baie à remplage avec vitrail signé par l’atelier Besnard, de Lyon, en 1874. Il représente saint Bénigne (à gauche) baptisant saint Symphorien (au centre) vers 170, en présence de saint Andoche, son parrain (à droite). Des anges surmontent la scène du baptême.

Chapelle nord : baie à remplage avec vitrail représentant l’Assomption de la Sainte Vierge.

Au nord de la travée sous clocher : vitrail signé par Joseph Bernard, représentant le martyr de saint Symphorien en 179. La scène est surmontée de l’inscription : « Saint Symphorien, martyr en 179, patron de Vérizet, protégez-nous toujours ».

Au sud de la travée sous clocher : vitrail signé par Joseph Besnard, représentant les saint évêques de Mâcon bénissant l’église de Vérizet et une procession rassemblant curé et fidèles. Au-dessus de cette scène, on lit : « Saints évêques de Mâcon, curés de Vérizet, bénissez-nous encore ».

Dans l’abside : vitrail représentant le Christ entouré d’enfants, avec l’inscription « Laissez venir à moi les petits enfants ». Il s’agit de l’illustration d’un passage de l’évangile de Marc 10,13-16 : « Laissez venir à moi les petits enfants, car le Royaume des Cieux leur ressemble. ». C’est un don de Mme Berthe Pénillard. Il est signé Claude Bertrand, maître-verrier à Chalon-sur-Saône.

Dans l’abside : vitrail illustrant l’évangile selon saint Luc 15, 21 : « mon Père j’ai pêché contre vous ». Il est signé Claude Bertrand, maître-verrier à Chalon-sur-Saône.

  • Cloches : deux cloches datant de 1863, fondues par Gédéon Morel, fondeur à Lyon. L’une d’elles est fêlée (celle de 850kg). L’autre, de 420kg, sonne toujours.

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

1842 : restauration générale de l’édifice

1874 : ajout d’une sacristie et de la chapelle sud

Date inconnue : ajout du porche d’entrée, agrandissement des baies de la nef et de l’abside

Travaux d’entretien

XXe :

Fin des années 1960 : démolition de la sacristie et de la tourelle d’accès au clocher, rénovation intérieure

1988 : travaux d’entretien, restauration de la toiture en laves de l’église et du clocher

XXIe :

Travaux d’entretien, rénovation intérieure

2010 : restauration des vitraux par le maître-verrier Gérard Geiss

  • Etat :

L’église est en bon état général et est régulièrement entretenue.

  • Classement :

/

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie ou consulter son site internet :

Viré en Mâconnais

L’église accueille régulièrement des concerts et autres manifestations culturelles.

Elle sert également de lieu de réunion pour la commune de Viré.

Visite

L’église est d’ordinaire fermée, les clefs sont gardées en mairie. Pour visiter l’édifice, il convient de contacter au préalable la mairie.

L’édifice n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite (marches aux deux entrées).

Association engagée

Le village de Viré compte de nombreuses associations[20] visant à améliorer et structurer la vie de ses habitants. Néanmoins, aucune n’est strictement dédiée à l’église ou au patrimoine.

On peut tout de même citer :

  • Mieux vivre à Viré :

Association visant à faire le lien entre les habitants et la municipalité.

Président : Jean Claude BILLON

Contact : mieux.vivre.a.vire71@free.fr

  • Comité d'animation Viréen :

Association qui a pour but principal d'organiser le salon de gastronomie en novembre de chaque année.

Président : Evelyne BERGER

Tél : 03 85 33 11 28

Iconographie ancienne et récente

Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis
Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis
Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Bibliographie

  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :

Eglise de Viré (informations sur celle de Vérizet)

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Vérizet

  • Blog de l’abbé Tof, sur le clocher de Vérizet :

Clocher de Viré-Vérizet

  • Documents fournis par la mairie, dont un Dossier de Presse datant de 2018 et portant sur la commune de Viré (réalisation : office de tourisme de Tournus)

Propriétaire / Contact

Commune de Viré

03 85 27 95 05

mairie@vire-en-maconnais.fr

Patrimoine local et/ou folklore

Eglise partiellement romane bâtie au XIIe siècle. Au XIXe siècle, le chœur a été reconstruit à l’extrémité ouest de l’édifice roman.

L’église actuelle est donc inversée et s’ouvre par un clocher-porche massif.

Eglise romane bâtie en deux phases, aux Xe (nef) et XIIe siècles (bloc oriental). Seul le mur sud de la nef a été reconstruit au XVe siècle, et une sacristie ajoutée au XIXe siècle.

Elle est classée Monument Historique depuis 1979.

Eglise romane reconstruite au XIe ou XIIe siècle, en réutilisant la façade du Xe siècle. Elle faisait partie d’un doyenné clunisien installé au village. Elle suit un plan typiquement roman, composé d’une nef rectangulaire, d’une travée voûtée d’une coupole sur trompes et supportant un clocher carré, et d’une abside. Seuls son porche et l’étage supérieur du clocher sont des ajouts postérieurs à la construction romane.

Le site de l’église avec ses abords est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1945, et l’abside depuis 1946.

Notes et références

  1. Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome I, 1927, pp.81
  2. M. Poirrier, Sépultures mérovingiennes en Mâconnais, in GAM info, n°3, 1974
  3. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique de la Saône-et-Loire, 2008.
  4. Saint-Albain devait également rejoindre Viré, mais ses habitants ont refusé cette décision lors du référendum.
  5. Rigault
  6. Ibidem
  7. Pour plus d’informations à ce sujet, voir la page dédiée au patrimoine sur le site de la mairie de Viré : Patrimoine de Viré
  8. Rigault
  9. Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d'inventaire départemental
  10. Voir à ce sujet la notice d’inventaire de Raymond Oursel, sur la fortification du village et les vestiges architecturaux qui en sont encore visibles
  11. Rigault
  12. Par ailleurs, dès le début du XVe siècle au moins, et ce jusqu’en 1715, l’église de Burgy est annexée à celle de Vérizet.
  13. Rigault
  14. Oursel
  15. Document de la mairie.
  16. Oursel
  17. Document de la mairie.
  18. Voir la fiche de la Sauvegarde de l’Art Français
  19. Oursel
  20. Voir : Liste des associations - site de la mairie