La Chapelle-sous-Brancion

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La Chapelle-sous-Brancion
La-Chap-Brancion--Nobles-Chateau4.JPG
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton
Intercommunalité
Code Insee, postal 094 /
Habitants 127 /

La Chapelle-sous-Brancion est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.

Situation administrative

Histoire et patrimoine

  • Pierre christianisée au hameau de Nobles, sans doute un menhir d'origine néolithique[1]. La pierre levée est classée monument historique depuis le 13 juillet 1911.
La pierre levée de Nobles serait d'origine néolithique. - photo Gérard Thélier
  • Trois sites gallo-romains découverts. [2] Ainsi qu'une cache monétaire, sous une grosse pierre, dans une cavité à parois verticales, à la grotte de la Baume de la Garaupe. Une caissette en bois décomposé contenait des antoniniani[3]. [4]
  • plusieurs nécropoles, certainement mérovingiennes, ont été dégagées :

- à Nobles, vers 1820, des sépultures en caissons de dalles sur chant et en murettes de pierres sèches, lors de la construction d'un chemin ;
- à Collonge, sur le plateau de La Vernoche, les vestiges d'un cimetière, à plusieurs reprises. Puis en 1850, une sorte de canal de 100 mètres de long, construit de dalles de chant, recouvert d'autres dalles et contenant une cinquantaine de squelettes couchés les uns à côté des autres, sans séparation.[5]. En 1861, deux autres sépultures ont été ouvertes, dont l'une contenait un sacramaxase <ref>une arme blanche franque et d'autres peuples (Saxons, Vikings, etc.) : un coutelas semi-long à un tranchant long sur un côté de la lame, l'autre côté n'étant affuté qu'à son extrémité<ref>. La tombe contenait aussi une monnaie. L'autre tombe cachait un bracelet rond; ainsi qu'une bague en bronze, sur l'un des doigts de la main gauche. En 1952, d'autres sépultures révelent deux vases, l'un en terre bleu, l'autre en terre jaune. <ref>, in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980, pp. 17<ref>

  • le lieu est indiqué sous un autre nom en 926, dans la charte de Cluny n° 271, in pago Cabilonense, in ager Brancedunense, in villa Aquarias.
  • un nom plus proche de l'appellation actuelle survient en 1180 : Ecclesia de Branciduno, cum cappella que est inferius.
  • Château de Nobles

En fond de vallée, à 1200 m au sud de l'église, c'est une maison forte rectangulaire constituée de plusieurs bâtiments autour d'une cour carrée, flanquée de deux tours rondes à canonnières à l'ouest. F. Vignier décrit ainsi le château : "C'est un long bâtiment rectangulaire [nord-sud] à un étage carré, couvert d'un toit à croupes et flanqué de tours rondes à toits coniques à ses deux extrémités [occidentales].

La maison forte de Nobles est constituée de plusieurs bâtiments autour d'une cour carrée, flanquée de deux tours rondes à canonnières. - photo Gérard Thélier

Ces tours sont percées de canonnières à leur partie supérieure. La façade arrière [orientale, sur cour] flanquée d'une tour carrée, hors oeuvre, sur le pan à laquelle est accosté un appentis, donne sur une cour que cernent divers bâtiments agricoles. Au rez-de-chaussée, deux portes témoignent des remaniements effectués au XVIe siècle. L'une de ces portes, en plein cintre, s'inscrit dans une travée toscane à pilastres cannelés, l'autre rectangulaire est pourvue d'un encadrement, remanié, constitué de deux courts pilastres à chapiteaux composites dont les futs sont sculptés d'écailles et qui portent un entablement à caissons. Dans une pièce au premier étage, se trouve une cheminée monumentale "renaissance" dont le linteau orné d'un médaillon ovale est porté par quatre colonnes cannelées à chapiteaux ioniques."

  • Château de l'Echelette :

Le site est à 1800 m au sud-ouest du village, à flanc de colline et au bord du chemin qui monte au col de l'Echelette.
Cette tour domine le château de Noble, distant d'un kilomètre environ. Au nord du site se trouve une parcelle appelée "grande terre du Château" sur l'ancien cadastre.
Il s'agit d'une grosse tour ronde de 9 à 10 mètres de diamètre, haute de 8 à 10 mètres, couverte d'un toit à double pente en tuiles et laves. Côté ouest, cette tour est percée de plusieurs ouvertures rectangulaires situées à des hauteurs différentes qui paraissent postérieures. Au rez-de-chaussée, les murs sont épais de 1,20 à 1,50 m. On voit également l'emplacement d'une cheminée.
Un long bâtiment d'habitation est accolé à cette tour mais il n'est pas porté sur le cadastre de 1833.

Autres patrimoines

Elle date de la seconde moitié du XIIe siècle. Le cul-de-four de l'abside est orné d'une peinture murale exécutée sur le thème du couronnement de la Vierge (décor qui a été révélé à la suite d'une intervention effectuée en 2002).

  • Maisons des XVI, XVIII et XIXe siècles
  • Fontaine de Nogent
  • Mairie-école.

Loisirs et culture

  • Les amis de Durot : culture et patrimoine. Conférences et cinéma.

Agriculture

Espace et territoire

Altitude  : mini 202 mètres - maxi : 415 mètres
Superficie : 994 hectares
Densité  : 13

Notes

  1. http://www.fappah.org/t895-le-menhir-de-nobles-par-robert-de-backer
  2. A Gaudillière, l'habitat rural gallo-romain en Tournugeois, in Découvertes archéologiques en Tournugeois, n°2, 1973, pp 15-16
  3. pièce de monnaie romaine d'une valeur de deux deniers, au début du III siècle au moment de sa création
  4. La trouvaille monétaire de la Baume de la Garaupe, in la Physiophile, n°77, décembre 1972, pp. 73-77
  5. J. Martin, in Annales de l'Académie de Mâcon, II, 1897, p. 340-341