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Saint-Point

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Ancien cimetière de Saint-Point
{{Infobox communePSB
| image = [[Fichier:Saint-point-eglise-siteSAINT POINT Situation StPoint bourgogne lachanalle.jpgjpeg|200px|thumb|right]]
| territoire = PETR Mâconnais Sud Bourgogne
| arrondissement = [[Arrondissement de Mâcon]]
===Eglise===
[[Fichier:Saint-point-eglise-site.jpg|300px|thumb|right| L'église]]
[[Eglise Saint-Donat à Saint-Point]] <ref> NOTICE historique et descriptive, Tirée de l'INVENTAIRE DEPARTEMENTAL DES MONUMENTS ET RICHESSES D'ART, CANTON DE TRAMAYES, Imp. Combier, Mâcon, 1974. Annotée et éditée par la mairie de Saint-Point, 1994. </ref>
Pour plus d'informations vous pouvez consulter le [http://https://chateaulamartine.pagesperso-orange.fr/chateau_st_point/cadre.html site internet du château]
[[Fichier:StPointClJLMrandonnéeChateau.jpg|300px|thumb|centerright|Château et paysages de Saint-Point.]]
==== Tombeau de Lamartine ====
[[Fichier:SAINT POINT Tombeau.jpeg|thumb|right|Tombeau de Lamartine]]
Il se situe en haut du chemin qui conduit à l'église , à gauche de la façade de celle-ci.
Construit dans la première moitié du XIXe siècle. <BR>
=== Ancien cimetière de Saint-Point ===
[[Image:SAINT POINT Ancien cimetière 1.jpeg|300px|thumb|right|Ancien cimetière.]][[Image:SAINT POINT Croix ancien cimetiere.jpeg|300px|thumb|right|Ancien cimetière.]][[Image:SAINT POINT Stèle1.jpeg|300px|thumb|right|Stèle]][[Image:SAINT POINT Stele2.jpeg|300px|thumb|right|Stèle]][[Image:SAINT POINT Stele 3.jpeg|300px|thumb|right|Stèle]][[Image:SAINT POINT Stele 4.jpeg|300px|thumb|right|Stèle]][[Image:StPointClJLMcimetièrePierreTombaleMedievale.jpg|300px|thumb|right|Figure 1 : Stèle particulière de l'ancien cimetière.]]
Dans les Annales de l'Académie de Mâcon (3è série, tome 35, 1940), Gabriel Jeanton décrivait quatre stèles ouvragées de l'ancien cimetière de Saint-Point, qu'il attribuait à un humble tailleur de pierre anonyme, peut-être parent, selon lui, de celui que Lamartine met en scène dans son "récit villageois" intitulé précisément : "Le tailleur de pierres de Saint-Point". L'auteur n'a pas pris garde que, durant la période exactement couverte par les dates de ces stèles, de facture très individualisée, et sans équivalent nulle part ailleurs à la même époque, un seul tailleur de pierre est connu à Saint -Point par les dénombrements quinquennaux de la population: Jean-Baptiste Duport, né en 1806, fixé à Saint-Point dès 1818 et décédé tragiquement dans cette commune le 17 mars 1877.
Il est, de toute évidence, l'auteur non seulement des quatre tombes relevées par Jeanton, mais de plusieurs autres, qui leur sont unies par d'indéniables parentés stylistiques; sa propre pierre tombale, qu'atteint de neurasthénie, il avait sculptée lui-même d'une couronne d'épines avant de se donner volontairement la mort, clôt la série, à laquelle on ne connaît aucune descendance comparable.
=== Autres patrimoines===
====Vierge sculptée====
[[Fichier:SAINT POINT Vierge.jpeg|thumb|right|Vierge sculptée]]
Une Vierge sculptée datant du XIe siècle située au bas du jardin de l'ancienne cure, est vraisemblablement un vestige de l'Abbaye de Cluny.
====Croix du tailleur de Pierre====
Retrouvez l'ouvrage en consultation sur le site internet de la Bibliothèque nationale de France https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k83837w.texteImage#
 
[[Fichier:SAINT POINT Croix tailleur de pierre.jpeg|300px|thumb|right|Croix tailleur de pierre]]
====Ancien tracé du tacot====
Les associations de la commune sont référencées sur le site web :
[https://www.saintpoint.fr/vie-economique-et-associative/associationsles associations de la commune]
* Association pour la Mémoire de l'Abolition de l'Esclavage en Saône et Loire (MHAESL)
=== Les personnalités de la commune ===
==== Lamartine ====
 
Pour en apprendre encore plus sur Lamartine, vous pouvez consulter notamment Alphonse de Lamartine — https://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_de_Lamartine
<br>
La personnalité de Lamartine a amené nombre visiteurs renommé sur notre commune tels que Sand, Hugo...
======L'homme politique======
L'Assemblée nationale, sur son site internet www.assemblee-nationale.fr/histoire/Lamartine - consulté le 30/03/21, présente l'homme politique ainsi :
 
"Alphonse de Lamartine ne débute sa carrière politique qu'après la révolution de juillet 1830. Principal représentant du courant libéral et progressiste, notamment dans son Histoire des Girondins (1847), il s'oppose au régime de Louis-Philippe. Élu député en 1833, après deux échecs, optant pour le Nord, réélu en 1834, optant pour Bergues, puis en 1837 pour Mâcon-ville -sa ville natale-, il est encore réélu en 1842 et 1846. A la proclamation de la République, en février 1848, il devient membre du gouvernement provisoire et ministre des affaires étrangères. Le 23 avril 1848 il est élu triomphalement à l'Assemblée nationale constituante et opte pour le département de la Seine.
Député, Lamartine siège à la commission exécutive instituée le 9 mai par l'Assemblée. Il participe aux débats de l'Assemblée constituante consacrés à l'organisation et au fonctionnement des institutions de la future IIe République. Dans ce cadre, il prône un système de séparation stricte des pouvoirs, inspiré du « modèle américain ». Le 6 octobre 1848, l'Assemblée discute l'amendement Leblond attribuant aux représentants du peuple la désignation du Président de la République. Or Lamartine combat l'amendement. Il défend avec insistance le principe de l'élection du Président de la République au suffrage universel, même s'il ne néglige pas le risque de « réminiscence d'Empire ».
La Constitution du 4 novembre 1848 reprendra l'essentiel des idées d'Alphonse de Lamartine. Celui-ci pourra ainsi se présenter le 10 décembre à la magistrature suprême mais il subit un échec cuisant n'obtenant que 17 910 voix face à Louis-Napoléon qui, lui, en obtient cinq millions et demi."
====== L'homme de lettres======
L'Académie française, sur son site internet www.academie-francaise.fr/les-immortels/alphonse-de-lamartine - consulté le 30/03/21, présente l'homme de lettres ainsi :
"Presque toutes les œuvres de Lamartine sont antérieures à son entrée dans la politique militante : Les Méditations, les Harmonies, Jocelyn, et en prose, Raphaël et Graziella, l'Histoire des Girondins et le Voyage en Orient sont ses chefs-d'œuvre. Lamartine se présenta pour la première fois à l'Académie en 1824 et fut battu par Droz ; l'Académie lui préféra successivement en 1826, Soumet, Guiraud et Brifaut. Il se présenta de nouveau à la mort du comte Pierre Daru, trois candidats se retirèrent devant lui : Viennet, de Pongerville et Salvandy ; Andrieux voulut alors lui opposer le duc de Bassano, exclu depuis 1816 comme Arnault et Étienne que l'Académie venait de recevoir à nouveau, mais Bassano refusa.
Trois autres candidats, Ph. de Ségur, d'Azaïs et David disputèrent le fauteuil de Pierre Daru à Lamartine qui fut élu le 5 novembre 1829 par 19 voix sur 33 votants ; il fut reçu par Georges Cuvier le 1er avril 1830. Le discours de Lamartine révéla en lui le prosateur et l'orateur. Il était le premier romantique entré à l'Académie et il s'efforça avec Chateaubriand d'y faire entrer Victor Hugo dès 1836 ; il vota toujours pour lui ainsi que pour Alfred de Vigny et Honoré de Balzac.
 
Maître du lyrisme romantique et chantre de l'amour, de la nature et de la mort, Alphonse de Lamartine marque une étape importante dans l'histoire de la poésie française avec sa musique propre. En effet « La révolution française de la poésie peut être datée des Méditations poétiques de Lamartine : cette mince plaquette […] eut un effet à la fois détonant et fondateur dans la redéfinition lente de la poésie à laquelle procède le xixe siècle » Lamartine, admiré par Hugo, Nodier ou Sainte-Beuve, disait de la poésie qu'elle était « de la raison chantée » et retrouva les accords d'un langage enthousiaste, c'est-à-dire d'une possible communion avec Dieu. La poésie est chant de l'âme. Si ses élégies restent dans la lignée de celles de Chénier, Bertin ou Parny, ses méditations et ses poèmes métaphysiques (notamment « La Mort de Socrate » et « Le Désert ») sont le résultat d'une expérience nouvelle, qui ont pu faire dire à Rimbaud que « Lamartine est quelquefois voyant, mais étranglé par la forme vieille. »(Lettre du voyant.)
L'immense œuvre — 127 volumes — propose parfois des textes moins reconnus (poèmes de circonstances par exemple ou de nombreux textes du Cours familier de littérature), mais on y reconnait le plus souvent l'expression d'un artiste, pour qui la poésie est « l'incarnation de ce que l'homme a de plus intime dans le cœur et de plus divin dans la pensée. » Il restera comme le grand restaurateur de l'inspiration lyrique. La beauté de cette poésie suppose donc la profonde sympathie de son intime lecteur : « La phrase fait secrètement entendre ce qu'elle fait discrètement voir et ressentir. Quiconque la murmure se substitue à celui qui l'inventa et se met à confondre les automnes de son âme avec ceux de la nature car ils sont signes de la déploration qu'il y a en Dieu. / Telle aura été la visitation de Lamartine ».
Son Voyage en Orient est avec celui de Nerval, après l'Itinéraire de Paris à Jérusalem de Chateaubriand, l'un des chefs-d’œuvre du récit de voyage. Son titre complet, Souvenirs, impressions, pensées et paysages pendant un voyage en Orient (1832-1833), ou Notes d'un voyageur, souligne assez bien l'ambition littéraire de Lamartine, poète d'une nature illimitée dont la vision voluptueuse ouvre un espace immense à la rêverie, à une profonde méditation. « La poésie se rêve en effet le plus souvent chez Lamartine comme une coulée douce, d'ordre presque érotique, chargée tout à la fois de délivrer le moi et d'occuper en face de lui, disons presque de séduire, l'espace d'un paysage. »
 
Dans les années 1840, l'économiste Frédéric Bastiat, qui entretenait un bon rapport avec Lamartine et qui admirait l'écrivain, lui reprocha son incompréhension de l'économie et les positions paradoxales ou ambiguës qui, selon lui, en résultèrent.
Dans une lettre à Bastiat, Lamartine écrit : « Votre doctrine n’est que la moitié de mon programme ; vous en êtes resté à la Liberté, j’en suis à la Fraternité. » Bastiat répondit : « La seconde moitié de votre programme détruira la première. » et développa ses arguments dans son pamphlet La Loi
Dans une lettre de 1853 à Louise Colet, Gustave Flaubert écrit : « Lamartine se crève, dit-on. Je ne le pleure pas […]. Non, je nʼai aucune sympathie pour cet écrivain sans rythme, pour cet homme dʼÉtat sans initiative. Cʼest à lui que nous devons tous les embêtements bleuâtres du lyrisme poitrinaire, et lui que nous devons remercier de l'Empire : homme qui va aux médiocres et qui les aime. […] Il ne restera pas de Lamartine de quoi faire un demi-volume de pièces détachées. Cʼest un esprit eunuque, la couille lui manque, il nʼa jamais pissé que de lʼeau claire. » L'année précédente, en 1852, il commentait ainsi le Graziella de Lamartine : « Cʼest un ouvrage médiocre, quoique la meilleure chose que Lamartine ait faite en prose. Il y a de jolis détails… Deux ou trois belles comparaisons de la nature […] : voilà à peu près tout. Et dʼabord, pour parler clair, la baise-t-il, ou ne la baise-t-il pas ? Ce ne sont pas des êtres humains, mais des mannequins. Que cʼest beau ces histoires dʼamour, où la chose principale est tellement entourée de mystère que lʼon ne sait à quoi sʼen tenir ! lʼunion sexuelle étant reléguée systématiquement dans lʼombre, comme boire, manger, pisser, etc. ! Ce parti pris mʼagace. Voilà un gaillard qui vit continuellement avec une femme qui lʼaime, et quʼil aime, et jamais un désir ! Pas un nuage impur ne vient obscurcir ce lac bleuâtre ! Ô hypocrite ! Sʼil avait raconté lʼhistoire vraie, que cʼeût été plus beau ! Mais la vérité demande des mâles plus velus que M. de Lamartine. Il est plus facile en effet de dessiner un ange quʼune femme. […] Mais non, il faut faire du convenu, du faux. Il faut que les dames vous lisent. Ah mensonge ! mensonge ! que tu es bête ! »
Alexis de Tocqueville se montra très critique envers l’homme politique : « Je ne sais si j'ai rencontré, dans ce monde d'ambitions égoïstes, au milieu duquel j'ai vécu, un esprit plus vide de la pensée du bien public que le sien. J'y ai vu une foule d'hommes troubler le pays pour se grandir : c'est la perversité courante ; mais il est le seul, je crois, qui m'ait semblé toujours prêt à bouleverser le monde pour se distraire. Je n'ai jamais connu non plus d'esprit moins sincère, ni qui eût un mépris plus complet pour la vérité. Quand je dis qu'il la méprisait, je me trompe ; il ne l'honorait point assez pour s'occuper d'elle d'aucune manière. En parlant ou en écrivant, il sort du vrai et y rentre sans y prendre garde[51]. »
Victor Hugo, que Lamartine nomma maire du 8e arrondissement de Paris et à qui il proposa le poste de ministre de l’Instruction, le présente en revanche comme quelqu’un de « noble, tranquille, généreux, tout entier au pays, poussant le patriotisme jusqu’au dévouement, et le dévouement jusqu’à l’abnégation[52]. » "
 
===== Valentine de Saint-Point =====
Née Anna Jeanne Valentine Marianne de Glans de Cessiat-Vercell à Lyon, le 16 février 1875, et morte au Caire, le 28 mars 1953, est une femme de lettres et artiste française.
Arrière-petite-nièce par la branche maternelle de Lamartine, elle est une figure importante de la Belle Époque. Écrivaine, poétesse, peintre, dramaturge, critique d'art, chorégraphe, conférencière, journaliste, et féministe, elle est la première femme à traverser l'Atlantique en avion. Elle organisa des spectacles de ballets au Metropolitan Opera de New York avant de s'installer au Caire en 1924, alors qu'elle s'était déjà convertie à l'islam sous le nom de Raouhya Nour-el Dine.Connue pour être la première femme à avoir rédigé un manifeste futuriste, Le Manifeste de la femme futuriste, elle est aussi, avec La Métachorie, à l'origine de la performance. Des salons parisiens et mouvements littéraires et artistiques de la Belle Époque au militantisme politique et social de ses premières années cairotes, la vie et l'œuvre de Valentine de Saint-Point témoignent d'un singulier itinéraire, de l'Occident à l'Orient.
 
===== François MITTERAND =====
L'Itinéraire de François MITTERAND à travers la Saône-et-Loire passait par Saint-Point.
Il était un familier de l'hotel Lamartine dit "chez La Tonia" .
C'est à Saint-Point que François MITTERAND venait discrètement terminer son pèlerinage annuel à Solutré .
En 1990 , année de la célébration du bicentenaire de la naissance de Lamartine, il fut accueilli au château par la famille de Noblet, descendante d'une sœur du poète, il confirma, les démarches entreprises pour garder à Saint Point les cendres de Lamartine , selon la volonté de ce dernier. Il rappela les liens indissolubles qui unissent Saint-Point au. poète et souligna les évidences qui font de ce lieu son ultime sanctuaire..
=== Les randonnées ===
Les randonnées de la commune sont référencées sur le site web : https://www.saintpoint.fr/vie-culturelle-et-loisirs/balades-randonnees-autres-sports
* Le GR76 traverse la commune* Chemins Un des grands chemins pédestres de pèlerinage et de Grande Randonnée, à destination de Compostelleen Espagne, débute à Cluny pour gagner le Puy-en-Velay (Haute-Loire). Les 22 kms entre Cluny et Tramayes empruntent le GR®76 et traverse Saint-Point.* Chemin Un autre chemin de randonnée et de pèlerinage à destination d'Assise(Italie) emprunte également le GR76 sur le territoire de Saint-Point.
=== Le patois ===
Compléments à venir (extraits sonores à venir fin 2021)
=== Les anecdotes ===
Compléments à venir (extraits sonores à venir fin 2021).
== Economie ==
=== Agriculture ===
[[Fichier:SAINT POINT Vignes.jpeg|thumb|right|Les anciennes vignes]]
https://www.saintpoint.fr/vie-economique-et-associative/agriculture-viticulture
 
Historiquement, des vignes auraient été cultivées sur les coteaux de Saint Point.
== Espace et territoire ==
=== Le site du Lac ===
[[Fichier:SAINT POINT Lac.jpeg|thumb|right|Le lac]]
L'inauguration du lac a eu lieu le 3 août 1974.
 
Le lac long de près d'un kilomètre et large de 280 m à la hauteur du barrage est profond de 16 mètres en cet endroit.
Cet ouvrage d'une capacité de 300.000 mètres cubes, a couté 1.228.000 francs.
=== Le verger communal ===
A l'entrée du village de Saint-Point, très proche du Bourg, se trouve un verger communal dans lequel les habitants peuvent à loisir participer à des ateliers pédagogiques ou ramasser les fruits mûrs à disposition de tous. Ce verger contient 33 arbres : 11 poiriers et 22 pommiers dont certains de variétés rares. Belle de Pont de Vaux, Croque rouge, Livre Bourgogne, Mère Perrier ou Beurré Diel... sont les noms de ces arbres fruitiers. Des appellations pleines de mystère aujourd'hui car certaines de ces variétés ont quasiment disparu au profit de variétés plus "industrialisables" mais qui promettent de belles découvertes gourmandes à ceux qui sauront les redécouvrir. <br>
Les employés municipaux du village, en charge de l'entretien des arbres travaillent en étroite collaboration avec leurs collègues de Tramayes où un verger similaire de 37 arbres a été mis en place en 2017. Des bénévoles sont également régulièrement réunis pour réapprendre comment prendre soin de ces arbres et assurer la multiplication des variétés anciennes en respectant les règles du zéro phyto. Tous les traitements effectués sont naturels, avec des produits tels que l'argile ou les extraits de plantes, ce qui renforce le plaisir de pouvoir croquer dans une pomme ou une poire !
=== Natura 2000 ===
La commune de Saint Point fait partie du site Natura 2000 « Bocage, forêts et milieux humides du Bassin de la Grosne et du Clunisois ».<BR>
Un site Natura 2000 est un territoire qui a été reconnu au niveau de l’Europe car abritant de nombreuses espèces faunistiques et floristiques dont certaines sont rares et menacées de disparition. Leurs milieux de vie, appelés « habitats naturels », font partie intégrante de nos paysages mais certains sont modifiés par des changements de pratiques et tendent à disparaître.
A l’échelle de l’Europe, cela constitue un véritable réseau couvrant plus de 18% de la surface de l’Union Européenne et 13% de la surface française.<BR>Parmi les nombreuses espèces recensées sur notre site Natura 2000, on retient la présence d’espèces emblématiques telles que le Sonneur à ventre jaune qui est un petit crapaud dont l’existence sur notre territoire est lié au maintien de points d’eau peu profonds. Plusieurs espèces de chauves-souris y trouvent aussi des habitats favorables pour se reproduire et chasser. Le réseau de haies, très important dans notre paysage joue pour elles un rôle essentiel car permet leurs déplacements et leur alimentation. Des suivis scientifiques sont régulièrement menés sur le site pour suivre les populations et enrichir la connaissance du territoire. <BR>
Le programme Natura 2000 vise à maintenir ou restaurer dans un bon état de conservation les populations d’espèces et leurs habitats avec la particularité, contrairement à d’autres démarches environnementales plus réglementaires, d’intégrer toutes les activités socio- économiques qui façonnent le paysage dans chacun des projets. Chaque dossier est concerté et l’adhésion des acteurs ruraux est recherchée. Des mesures de gestion spécifiques sont ainsi mises en œuvre grâce aux contrats Natura 2000 basés sur le volontariat. Depuis déjà une dizaine d’années, les agriculteurs du territoire ont la possibilité de signer des contrats agricoles appelés Mesures Agro-Environnementales. Tout propriétaire privé peut aussi s’engager dans le dispositif et mobiliser des financements de l’Etat et de l’Europe pour des projets tels que la restauration de zones humides ou de mares, l’entretien du bocage, la mise en place de dispositifs favorables aux chauves-souris dans la rénovation du bâti, etc.
=== Géologie ===
Les terrains primaires occupent en grande partie le territoire de Saint-Point et sont principalement du Devonien et Carbonifères (entre 300 et 400 millions d'années). <br>
Se sont majoritairement des formations granitiques et volcaniques (tufs et ignimbrites) qui se différencient par la richesse en phénocristaux. Leur formation est d'origine métamorphique (condition de température et de pression très élevées) issue des déformations cassantes de types cisaillantes (failles). <br>
Autour de Saint-Point, ces forations paléozoïques sont en partie recouvertes par des couches secondaires du Trias (entre 200 et 250 MA) composées de cacaires et localement de grès et de marnes; elles sont utilisées dans la construction de bâtisses et de murets de pierres.
L'ensemble est entaillé par un réseau hydrographique centré autour du Valouzin suivi par son épandage d'alluvions (1,6 MA) et de colluvions issus des apports latéraux qui couvrent les pentes et les fonds de talwegs.
=== Cours d'eaux, , puits et autres sources ===Saint-Point est arrosé dans toute son étendue par le Valouzin (Aqua Avalosa) qui prend sa source dans les monts granitiques qui dominent Tramayes et qui se jette dans la Grosne.<br>Un chevelu hydrographque hydrographique de petits ruisseaux, qui sillonnent les versants de part et d'autre de la vallée, l'alimente dans sa course.Les écoulements souterrains s'exercent dans un milieu fissuré qui crée une relative perméabilité.
=== Les hameaux ===
[[Fichier:SAINT POINT Hameau joux.jpeg|thumb|right|hameau Joux]]
 
L'historiographe Léonce Lex chiffrait le nombre de hameaux de Saint-Point à 12 et il les émuméra : Blanchizet, Bourgogne, Chagny, La Chanalle, Gorze, Joux, Merloux, Le Mont, Le Prost, La Roche, Le Rocher, Vers-Ville.
"Histoire de Saint-Point" nous renseigne aussi sur le nombre d'écarts, 13. On pense alors à Bernachon, La Bruyère d'Avant, En Butiau, Champ-Philippe, Codaine, Comblanchet, Les Cordaules, En Grison, Jarandon, La Roche-Claye, En Rogne, Sur-Agaux et enfin En Venne. <br>
Mais ce sont bien les origines toponymiques qui seront les plus éloquantes et qui nous permettront de mieux saisir l'intéret et l'origine de chaque hameaux. L'archiviste nous en livre les racines et les origines. <br>
 
 
Au versant Ouest de la vallée, on note qu'exepter le hameaux du Mont, dont l'origine toponymique viendrait de plusieurs accidents du sol tout comme pour le Rocher, la localité de Bernachon et le hameau de Chagny, au couchant du domaine Dauphin, de l'Eglise St-Donat et du Château de Lamartine, se composent d'habitations éparses. En effet, les maisons ne constituent pas de groupements identifiables et il semblerait qu'ils s'agissent davantage d'habitats isolés qui parviennent aujourd'hui, dans le cas de Chagny et depuis l'apparition de nouvelles maisons, à se polariser et à s'ameuter. Si Bernachon tirait son origine du nom d'une personne (Le Vernachon, Les Bernachons), Chagny (ou encore Chany) aurait plutôt comme souche "l'essence d'arbres" qui dominait dans la coin, le chêne (casnus). Il semblerait que le nom fut " formé sur le thème Casnidus comme Buxidus (de buxus, buis) a donné Buxy".
 
 
Quant au second versant de la vallée qui s'oppose au premier tourné vers l'orient, celui-ci est moins incliné mais plus étendu. Ce versant est composé de différents hameaux, parfois au flanc de la déclivité comme Joux, qui porterait une dénomination liée à la divinité romaine Jupiter (Villa Jocis, Villa Jovis, Jox), Blanchizet qui serait d'ascendance germanique (Blanchesedus, Blanchizay) ou encore Bourgogne (Burgundia, Borgundia, Burgundus, Bergona, Bergonhe, Bourgonne) qui indiquerait la présence de populations germaniques Burgondes "ou franque au milieu de la population gallo-romaine de l'ager de Tisy", ajoute Léonce Lex.
Sur ce même versant oriental, le hameau de la Roche (Rocal), légèrement en contrebas et situé au nord du village, désignait jadis l'emplacement d'une forteresse aujourd’hui disparu. En face du Mont, au midi du centre-bourg et du lac, Vers-Ville (Verville, Béville, Ville et En Ville) qui serait issu du latin Versus Villam. Au sud-ouest de cette localité, le Prost (Le Praux, les Prost), à la pittoresque allure, tirerait aussi son nom de celui d'un homme qui, naguère, habitait les lieux.
Et enfin, au plus haut de l'ubac, le hameau de la Chanalle (la Chanal, la Chanaux) qui partage une origine toponymique avec Sur-Agaux (Agaux, Suragaux) puisqu'elle nous informe tout deux de la "présence de ruisseaux dont le cours avoisine ces hameaux". <br>
 
Remontant "à toutes les époques", nous rappelle Léonce Lex, les noms de lieuxdits avait pour la plupart du temps des origines liées au rythme de la vie agricole et paysanne, aux découpages agraires, aux éléments géographiques et aux observations géologiques ("la situation des terres et de leur exposition et de leurs dimensions, de l'aspect ou de la configuration du terrain, de la nature du sol, de sa végétation, de l'écoulement des eaux, de la présence de certains animaux"). En sus, il pouvait aussi être fait référence à d'anciens propriétaires, au patronyme, au sobriquet, au nom d'un homme d'autrefois ou à des "constructions aujourd'hui disparues". Léonce Lex avance la longue litanie des lieuxdits du territoire figurant sur le plan cadastral ("En la Chambarde, Le Champ Gentil, Vers le Champ Guynet, Au Champ Guyonnet, Es Champs Dessus, Au Champt Dessus, Au Champt du Fournier, En Champaret...etc.") qui ont pu donner leurs noms aux 13 écarts. C'est alors le cas de La Bruyère d'Avant, En Butiau (En Beuthiau) Champ-Philippe (Les Champs-Philippe), Codaine, Comblanchet (Combe-BIanchet), Les Cordaules, En Grison, Jarandon (En Jarrandon), La RocheClaye, En Rogne et En Venne qui tirent leurs origines de noms de lieuxdits.
Ces lieuxdits donneront aussi leurs noms aux 11 à 12 biefs, répertoriés à Saint-Point en 1738, lorsqu'ils en sont les sources. On peut notamment évoquer le Bief de Barland (du lieuxdits "en Barland") ou encore celui "de la Belouze". <br>
A l'instar de Bourg-la-Reine ou de St-Gengoux-le-Royal, Saint-Point sera renommé sous la Révolution. Le village revêtira le nom de Mont-Brillant, une appellation assez lyrique qui changera en 1801 pour Point. Le village retrouvera finalement sa "dénomination actuelle", d'inspiration chrétienne : Saint-Point, du latin Saint-Ponctius dérivé de Saint-Ponce. Avant la Révolution, l'orthographe usité était plutôt celle de Sainct-Poinct. <br>
Si la gentilé de la commune se prononce "Sampognard", Léonce Lex nous indique bien l'orthographe "Saint-Poignards".
== Notes ==
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