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Saint-Point

8 894 octets ajoutés, 15 avril 2021 à 17:38
Ancien cimetière de Saint-Point
{{Infobox communePSB
| image = [[Fichier:Saint-point-eglise-siteSAINT POINT Situation StPoint bourgogne lachanalle.jpgjpeg|200px|thumb|right]]
| territoire = PETR Mâconnais Sud Bourgogne
| arrondissement = [[Arrondissement de Mâcon]]
===Eglise===
[[Fichier:Saint-point-eglise-site.jpg|300px|thumb|right| L'église]]
[[Eglise Saint-Donat à Saint-Point]] <ref> NOTICE historique et descriptive, Tirée de l'INVENTAIRE DEPARTEMENTAL DES MONUMENTS ET RICHESSES D'ART, CANTON DE TRAMAYES, Imp. Combier, Mâcon, 1974. Annotée et éditée par la mairie de Saint-Point, 1994. </ref>
Pour plus d'informations vous pouvez consulter le [http://https://chateaulamartine.pagesperso-orange.fr/chateau_st_point/cadre.html site internet du château]
[[Fichier:StPointClJLMrandonnéeChateau.jpg|300px|thumb|centerright|Château et paysages de Saint-Point.]]
==== Tombeau de Lamartine ====
[[Fichier:SAINT POINT Tombeau.jpeg|thumb|right|Tombeau de Lamartine]]
Il se situe en haut du chemin qui conduit à l'église , à gauche de la façade de celle-ci.
Construit dans la première moitié du XIXe siècle. <BR>
=== Ancien cimetière de Saint-Point ===
[[Image:SAINT POINT Ancien cimetière 1.jpeg|300px|thumb|right|Ancien cimetière.]][[Image:SAINT POINT Croix ancien cimetiere.jpeg|300px|thumb|right|Ancien cimetière.]][[Image:SAINT POINT Stèle1.jpeg|300px|thumb|right|Stèle]][[Image:SAINT POINT Stele2.jpeg|300px|thumb|right|Stèle]][[Image:SAINT POINT Stele 3.jpeg|300px|thumb|right|Stèle]][[Image:SAINT POINT Stele 4.jpeg|300px|thumb|right|Stèle]][[Image:StPointClJLMcimetièrePierreTombaleMedievale.jpg|300px|thumb|right|Figure 1 : Stèle particulière de l'ancien cimetière.]]
Dans les Annales de l'Académie de Mâcon (3è série, tome 35, 1940), Gabriel Jeanton décrivait quatre stèles ouvragées de l'ancien cimetière de Saint-Point, qu'il attribuait à un humble tailleur de pierre anonyme, peut-être parent, selon lui, de celui que Lamartine met en scène dans son "récit villageois" intitulé précisément : "Le tailleur de pierres de Saint-Point". L'auteur n'a pas pris garde que, durant la période exactement couverte par les dates de ces stèles, de facture très individualisée, et sans équivalent nulle part ailleurs à la même époque, un seul tailleur de pierre est connu à Saint -Point par les dénombrements quinquennaux de la population: Jean-Baptiste Duport, né en 1806, fixé à Saint-Point dès 1818 et décédé tragiquement dans cette commune le 17 mars 1877.
Il est, de toute évidence, l'auteur non seulement des quatre tombes relevées par Jeanton, mais de plusieurs autres, qui leur sont unies par d'indéniables parentés stylistiques; sa propre pierre tombale, qu'atteint de neurasthénie, il avait sculptée lui-même d'une couronne d'épines avant de se donner volontairement la mort, clôt la série, à laquelle on ne connaît aucune descendance comparable.
=== Autres patrimoines===
====Vierge sculptée====
[[Fichier:SAINT POINT Vierge.jpeg|thumb|right|Vierge sculptée]]
Une Vierge sculptée datant du XIe siècle située au bas du jardin de l'ancienne cure, est vraisemblablement un vestige de l'Abbaye de Cluny.
====Croix du tailleur de Pierre====
Retrouvez l'ouvrage en consultation sur le site internet de la Bibliothèque nationale de France https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k83837w.texteImage#
 
[[Fichier:SAINT POINT Croix tailleur de pierre.jpeg|300px|thumb|right|Croix tailleur de pierre]]
====Ancien tracé du tacot====
=== Le patois ===
Compléments à venir (extraits sonores à venir fin 2021)
=== Les anecdotes ===
Compléments à venir (extraits sonores à venir fin 2021).
== Economie ==
=== Agriculture ===
[[Fichier:SAINT POINT Vignes.jpeg|thumb|right|Les anciennes vignes]]
https://www.saintpoint.fr/vie-economique-et-associative/agriculture-viticulture
 
Historiquement, des vignes auraient été cultivées sur les coteaux de Saint Point.
== Espace et territoire ==
=== Le site du Lac ===
[[Fichier:SAINT POINT Lac.jpeg|thumb|right|Le lac]]
L'inauguration du lac a eu lieu le 3 août 1974.
 
Le lac long de près d'un kilomètre et large de 280 m à la hauteur du barrage est profond de 16 mètres en cet endroit.
Cet ouvrage d'une capacité de 300.000 mètres cubes, a couté 1.228.000 francs.
=== Le verger communal ===
A l'entrée du village de Saint-Point, très proche du Bourg, se trouve un verger communal dans lequel les habitants peuvent à loisir participer à des ateliers pédagogiques ou ramasser les fruits mûrs à disposition de tous. Ce verger contient 33 arbres : 11 poiriers et 22 pommiers dont certains de variétés rares. Belle de Pont de Vaux, Croque rouge, Livre Bourgogne, Mère Perrier ou Beurré Diel... sont les noms de ces arbres fruitiers. Des appellations pleines de mystère aujourd'hui car certaines de ces variétés ont quasiment disparu au profit de variétés plus "industrialisables" mais qui promettent de belles découvertes gourmandes à ceux qui sauront les redécouvrir. <br>
Les employés municipaux du village, en charge de l'entretien des arbres travaillent en étroite collaboration avec leurs collègues de Tramayes où un verger similaire de 37 arbres a été mis en place en 2017. Des bénévoles sont également régulièrement réunis pour réapprendre comment prendre soin de ces arbres et assurer la multiplication des variétés anciennes en respectant les règles du zéro phyto. Tous les traitements effectués sont naturels, avec des produits tels que l'argile ou les extraits de plantes, ce qui renforce le plaisir de pouvoir croquer dans une pomme ou une poire !
=== Natura 2000 ===
La commune de Saint Point fait partie du site Natura 2000 « Bocage, forêts et milieux humides du Bassin de la Grosne et du Clunisois ».<BR>
Un site Natura 2000 est un territoire qui a été reconnu au niveau de l’Europe car abritant de nombreuses espèces faunistiques et floristiques dont certaines sont rares et menacées de disparition. Leurs milieux de vie, appelés « habitats naturels », font partie intégrante de nos paysages mais certains sont modifiés par des changements de pratiques et tendent à disparaître.
A l’échelle de l’Europe, cela constitue un véritable réseau couvrant plus de 18% de la surface de l’Union Européenne et 13% de la surface française.<BR>Parmi les nombreuses espèces recensées sur notre site Natura 2000, on retient la présence d’espèces emblématiques telles que le Sonneur à ventre jaune qui est un petit crapaud dont l’existence sur notre territoire est lié au maintien de points d’eau peu profonds. Plusieurs espèces de chauves-souris y trouvent aussi des habitats favorables pour se reproduire et chasser. Le réseau de haies, très important dans notre paysage joue pour elles un rôle essentiel car permet leurs déplacements et leur alimentation. Des suivis scientifiques sont régulièrement menés sur le site pour suivre les populations et enrichir la connaissance du territoire. <BR>
Le programme Natura 2000 vise à maintenir ou restaurer dans un bon état de conservation les populations d’espèces et leurs habitats avec la particularité, contrairement à d’autres démarches environnementales plus réglementaires, d’intégrer toutes les activités socio- économiques qui façonnent le paysage dans chacun des projets. Chaque dossier est concerté et l’adhésion des acteurs ruraux est recherchée. Des mesures de gestion spécifiques sont ainsi mises en œuvre grâce aux contrats Natura 2000 basés sur le volontariat. Depuis déjà une dizaine d’années, les agriculteurs du territoire ont la possibilité de signer des contrats agricoles appelés Mesures Agro-Environnementales. Tout propriétaire privé peut aussi s’engager dans le dispositif et mobiliser des financements de l’Etat et de l’Europe pour des projets tels que la restauration de zones humides ou de mares, l’entretien du bocage, la mise en place de dispositifs favorables aux chauves-souris dans la rénovation du bâti, etc.
=== Géologie ===
Les terrains primaires occupent en grande partie le territoire de Saint-Point et sont principalement du Devonien et Carbonifères (entre 300 et 400 millions d'années). <br>
Se sont majoritairement des formations granitiques et volcaniques (tufs et ignimbrites) qui se différencient par la richesse en phénocristaux. Leur formation est d'origine métamorphique (condition de température et de pression très élevées) issue des déformations cassantes de types cisaillantes (failles). <br>
Autour de Saint-Point, ces forations paléozoïques sont en partie recouvertes par des couches secondaires du Trias (entre 200 et 250 MA) composées de cacaires et localement de grès et de marnes; elles sont utilisées dans la construction de bâtisses et de murets de pierres.
L'ensemble est entaillé par un réseau hydrographique centré autour du Valouzin suivi par son épandage d'alluvions (1,6 MA) et de colluvions issus des apports latéraux qui couvrent les pentes et les fonds de talwegs.
=== Cours d'eaux, , puits et autres sources ===Saint-Point est arrosé dans toute son étendue par le Valouzin (Aqua Avalosa) qui prend sa source dans les monts granitiques qui dominent Tramayes et qui se jette dans la Grosne.<br>Un chevelu hydrographque hydrographique de petits ruisseaux, qui sillonnent les versants de part et d'autre de la vallée, l'alimente dans sa course.Les écoulements souterrains s'exercent dans un milieu fissuré qui crée une relative perméabilité.
=== Les hameaux ===
[[Fichier:SAINT POINT Hameau joux.jpeg|thumb|right|hameau Joux]]
 
L'historiographe Léonce Lex chiffrait le nombre de hameaux de Saint-Point à 12 et il les émuméra : Blanchizet, Bourgogne, Chagny, La Chanalle, Gorze, Joux, Merloux, Le Mont, Le Prost, La Roche, Le Rocher, Vers-Ville.
"Histoire de Saint-Point" nous renseigne aussi sur le nombre d'écarts, 13. On pense alors à Bernachon, La Bruyère d'Avant, En Butiau, Champ-Philippe, Codaine, Comblanchet, Les Cordaules, En Grison, Jarandon, La Roche-Claye, En Rogne, Sur-Agaux et enfin En Venne. <br>
Mais ce sont bien les origines toponymiques qui seront les plus éloquantes et qui nous permettront de mieux saisir l'intéret et l'origine de chaque hameaux. L'archiviste nous en livre les racines et les origines. <br>
 
 
Au versant Ouest de la vallée, on note qu'exepter le hameaux du Mont, dont l'origine toponymique viendrait de plusieurs accidents du sol tout comme pour le Rocher, la localité de Bernachon et le hameau de Chagny, au couchant du domaine Dauphin, de l'Eglise St-Donat et du Château de Lamartine, se composent d'habitations éparses. En effet, les maisons ne constituent pas de groupements identifiables et il semblerait qu'ils s'agissent davantage d'habitats isolés qui parviennent aujourd'hui, dans le cas de Chagny et depuis l'apparition de nouvelles maisons, à se polariser et à s'ameuter. Si Bernachon tirait son origine du nom d'une personne (Le Vernachon, Les Bernachons), Chagny (ou encore Chany) aurait plutôt comme souche "l'essence d'arbres" qui dominait dans la coin, le chêne (casnus). Il semblerait que le nom fut " formé sur le thème Casnidus comme Buxidus (de buxus, buis) a donné Buxy".
 
 
Quant au second versant de la vallée qui s'oppose au premier tourné vers l'orient, celui-ci est moins incliné mais plus étendu. Ce versant est composé de différents hameaux, parfois au flanc de la déclivité comme Joux, qui porterait une dénomination liée à la divinité romaine Jupiter (Villa Jocis, Villa Jovis, Jox), Blanchizet qui serait d'ascendance germanique (Blanchesedus, Blanchizay) ou encore Bourgogne (Burgundia, Borgundia, Burgundus, Bergona, Bergonhe, Bourgonne) qui indiquerait la présence de populations germaniques Burgondes "ou franque au milieu de la population gallo-romaine de l'ager de Tisy", ajoute Léonce Lex.
Sur ce même versant oriental, le hameau de la Roche (Rocal), légèrement en contrebas et situé au nord du village, désignait jadis l'emplacement d'une forteresse aujourd’hui disparu. En face du Mont, au midi du centre-bourg et du lac, Vers-Ville (Verville, Béville, Ville et En Ville) qui serait issu du latin Versus Villam. Au sud-ouest de cette localité, le Prost (Le Praux, les Prost), à la pittoresque allure, tirerait aussi son nom de celui d'un homme qui, naguère, habitait les lieux.
Et enfin, au plus haut de l'ubac, le hameau de la Chanalle (la Chanal, la Chanaux) qui partage une origine toponymique avec Sur-Agaux (Agaux, Suragaux) puisqu'elle nous informe tout deux de la "présence de ruisseaux dont le cours avoisine ces hameaux". <br>
 
Remontant "à toutes les époques", nous rappelle Léonce Lex, les noms de lieuxdits avait pour la plupart du temps des origines liées au rythme de la vie agricole et paysanne, aux découpages agraires, aux éléments géographiques et aux observations géologiques ("la situation des terres et de leur exposition et de leurs dimensions, de l'aspect ou de la configuration du terrain, de la nature du sol, de sa végétation, de l'écoulement des eaux, de la présence de certains animaux"). En sus, il pouvait aussi être fait référence à d'anciens propriétaires, au patronyme, au sobriquet, au nom d'un homme d'autrefois ou à des "constructions aujourd'hui disparues". Léonce Lex avance la longue litanie des lieuxdits du territoire figurant sur le plan cadastral ("En la Chambarde, Le Champ Gentil, Vers le Champ Guynet, Au Champ Guyonnet, Es Champs Dessus, Au Champt Dessus, Au Champt du Fournier, En Champaret...etc.") qui ont pu donner leurs noms aux 13 écarts. C'est alors le cas de La Bruyère d'Avant, En Butiau (En Beuthiau) Champ-Philippe (Les Champs-Philippe), Codaine, Comblanchet (Combe-BIanchet), Les Cordaules, En Grison, Jarandon (En Jarrandon), La RocheClaye, En Rogne et En Venne qui tirent leurs origines de noms de lieuxdits.
Ces lieuxdits donneront aussi leurs noms aux 11 à 12 biefs, répertoriés à Saint-Point en 1738, lorsqu'ils en sont les sources. On peut notamment évoquer le Bief de Barland (du lieuxdits "en Barland") ou encore celui "de la Belouze". <br>
A l'instar de Bourg-la-Reine ou de St-Gengoux-le-Royal, Saint-Point sera renommé sous la Révolution. Le village revêtira le nom de Mont-Brillant, une appellation assez lyrique qui changera en 1801 pour Point. Le village retrouvera finalement sa "dénomination actuelle", d'inspiration chrétienne : Saint-Point, du latin Saint-Ponctius dérivé de Saint-Ponce. Avant la Révolution, l'orthographe usité était plutôt celle de Sainct-Poinct. <br>
Si la gentilé de la commune se prononce "Sampognard", Léonce Lex nous indique bien l'orthographe "Saint-Poignards".
== Notes ==
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