Sigy-le-Châtel
Sigy-le-Châtel | |
---|---|
Département | Saône et Loire |
Territoire | |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | |
Intercommunalité | |
Code Insee, postal | 521 / 71250 |
Habitants | 95 |
Sigy-le-Châtel est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
Situation administrative
Histoire et patrimoine
- Une voie romaine semble se diriger depuis Cortevaix en direction de Sailly, en ligne droite, au nord du canton forestier de "Vassonges" [1]
- Plusieurs lieux regorgeaient de tuiles romaines, tegulae, le "Pont de Brionne", "Corcelles" et "Saint-Symphorien"[2]
- une bonne quantité de sarcophages trapézoïdaux ont été trouvés à "Saint-Symphorien" au XIXe siècle. ; un sarcophage a également été dégagé à l'église "Saint-Nicolas, lors de la reconstruction du choeur [3] et des tombes sous dalles brutes, à la "Ferme d'Hautecour", avant 1863.[4]
- La première mention du lieu est In Stigiaco villa, en 933 dans la charte de Cluny n° 410.
- Lieu dénommé "Sedriacum castrum" vers 1030 ;
- siège d'un prieuré clunisien ;
- 1279 : lieu annexé par le Duc de Bourgogne.
- Après 1477, Sigy-le-Châtel constitue une châtellenie, avec Cortevaix, au sein du bailliage de Mâcon ;
- En 1670, Sigy-le-Châtel fait partie du diocèse de Mâcon et de l'archiprêtré du Rousset ;
- En 1789, Sigy-le-Châtel dépendait des bailliage et recette de Chalon-sur-Saône. Son église, anc. sous le vocable de Saint-Symphorien (Voy. Chanin), puis de Saint-Nicolas (Voy. Saint-Nicolas), du diocèse Mâcon, archiprêtré du Rousset,
Lieux cultuels :
- Eglise Saint-Symphorien,
- Eglise Saint-Nicolas à Sigy-le-Châtel[1], ancien Prieuré Saint-Nicolas, XIIe siècle (monument historique) ;
Le prieuré Saint-Nicolas occupe une petite butte isolée qui fait face, au sud, au château de Sigy. Il est constitué d'une église romane dont le chœur a été rebâti au XIXe siècle, et de plusieurs bâtiments d'exploitation autour d'une cour carrée. Il n'y a aucun équipement fortifié, ni aucun texte attestant d'un usage fortifié. Néanmoins, la situation et la configuration générale du site évoquent fortement un prieuré fortifié.[5]
- Croix de cimetière et de chemins ;
Autres patrimoines :
Sur la pointe d'un éperon orienté au sud, qui domine à l'ouest de 50 mètres la vallée de la Guye.
La pointe de l'éperon est occupée par une enceinte mesurant environ 93 mètres du nord au sud et 46 mètres d'est en ouest. Le parement ouest, qui domine la Guye, est la mieux conservé. L'entrée du château se faisait par le nord, vraisemblablement par un pont-levis, qui s'ouvrait entre deux tours rondes. Ces tours sont encore visibles. Celle de gauche, à l'ouest, est très ruinée. Celle de droite est bâtie sur l'angle nord-est du château. Au sud de cette tour, la courtine occidentale est munie d'une tour rectangulaire en saillie, avec une échauguette sur l'angle sud-ouest. La tour maîtresse se dressait à gauche en entrant.
Il subsiste une tour carrée, de 8,5 x 8 m, découverte. Elle formait sans doute l'angle d'un réduit seigneurial, dont le centre est encore marqué par la présence d'un puits. La chapelle Notre-Dame se dressait au sud du château, hors de l'enceinte, dans l'actuel cimetière.
Voir aussi
- Domaine à Hautecour ;
Le château de la Motte actuel a été construit à la fin du XVIIIe siècle par la famille Thivolet, à la place de la Tour de la Motte, entourée de fossés aujourd'hui comblés.[6]
- Belles maisons mâconnaises dans le bourg, XVII-XIXe siècles ;
- Pigeonniers ;
- Grange des moines de Cluny à Hautecour ;
- Seau à eau bénite conservée au musée de Cluny ;
- 3 Lavoirs ;
- Moulin dans la vallée de la Guye.
- Maison Monnier, 4e quart xviiie siècle, inscrite aux monuments historiques en 2009.
- Moulin de Pras , de 1380. moulin à eau
Loisirs et culture
- Association de sauvegarde du patrimoine et de l'église.
Economie locale
- Scierie et commerce de bois :
- fabrique de petits bijoux fantaisie.
Espace et territoire
- Altitude : 240 mètres
- Superficie : 645 hectares
- Densité : 14.82
Notes
- ↑ MM. Bonnefoy et Perraud, Nouvelles découvertes gallo-romaines, dans la "Physiophile", n°44 de décembre 1955, p. 67
- ↑ J. Lordon, dans la "Physiophile", n°109 de décembre 1988, p. 14
- ↑ J. Lordon, dans la "Physiophile", n°109 de décembre 1988, pp. 14-15
- ↑ Abbé Jean Lespinasse_curé du lieu_, Manuscrit, 1863
- ↑ description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014
- ↑ description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014