Eglise Saint-Nicolas à Sigy-le-Châtel

De Wiki Mâcon Sud Bourgogne

L’église Saint-Nicolas est située dans la commune de Sigy-le-Châtel, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Il s'agit de l’ancienne église du prieuré Saint-Nicolas, installé au village dans la seconde moitié du XIIe siècle par les bénédictins de Fleury (Saint-Benoît-sur-Loire). Ce prieuré est ensuite cédé à celui de Perrecy-les-Forges. De cette construction aux dimensions impressionnantes, il ne reste aujourd’hui que la nef et la façade. Au XVIIe siècle, l’église n’est déjà plus conventuelle, et elle devient paroissiale en 1743, lorsque la précédente (dédiée à Saint Symphorien) tombe en ruines. L’église Saint-Nicolas est cependant elle-même déjà en piètre état. Après la Révolution, elle est vendue en tant que bien national en 1791. Des bâtiments lui sont accolés et le chœur s’effondre et est utilisé comme hangar. Au XIXe siècle, la commune tente de récupérer l’édifice : elle rachète une partie de l’ancienne nef en 1825 puis récupère en 1849 le terrain nécessaire à la construction du chœur et du clocher actuels, achevée en 1853. Malgré quelques rénovations, l’église devenue dangereuse doit fermer en 1974. Une restauration générale est lancée l’année suivante, grâce à l’impulsion de l’Association de sauvegarde du patrimoine nouvellement créée. L’édifice est aujourd’hui régulièrement entretenu. Sur la commune se trouvent également les ruines d’un château fort du XIIe siècle, un des plus anciens du Mâconnais.

Eglise Saint-Nicolas (Saint-Symphorien) (©CEP)

Beschreibung der Kirche (deutsch) 1, 2, 3, 4

Description of the church (english) 1, 2, 3, 4

Adresse Chemin Saint-Nicolas, 71250 Sigy-le-Châtel
Coordonnées GPS 46°33'12.8"N 4°34'25.9"E
Paroisse de rattachement Paroisse Saint Louis entre Grosne et Guye
Protection Monuments Historiques Pièces de mobilier classées objets historiques en 2004

Historique

Le village de Sigy-le-Châtel est une zone de peuplement dont l’origine remonte au moins à l’époque gallo-romaine. En effet, des tuiles romaines[1] (tegulae) ont été retrouvées dans de nombreux hameaux de la commune. De même, plusieurs sépultures mérovingiennes ont été mises au jour, dont une à l’emplacement actuel de l’église[2]. La première mention du village est faite dans une charte de l’abbaye de Cluny en 933 : In Stigiaco villa[3] . A la fin du Xe siècle, on retrouve Segiacum Castrum dans une autre charte.

L’église Saint-Nicolas est située sur un promontoire qui offre un beau panorama sur la campagne environnante, et notamment sur les ruines du Vieux château de Sigy-le-Châtel. Cet édifice daterait de la fin du XIIe siècle, comme semblent le suggérer le style sculptural des chapiteaux (qui fait la liaison entre le roman et le gothique) et les baies-lancettes, qui illustrent une architecture romane tardive. Sa construction se serait faite en deux phases[4] : la travée de chœur remonterait au milieu du XIIe siècle, tandis que la nef serait légèrement postérieure. A cette époque, un prieuré est installé au village par les moines bénédictins de Fleury (Sait-Benoît-sur-Loire). Il est ensuite rattaché au prieuré de Perrecy-les-Forges[5].

Son statut d’église prieurale explique les grandes dimensions de l’édifice. A l’origine, elle comporte une nef rectangulaire avec collatéraux, un transept saillant, une travée de chœur avec collatéraux prolongées par trois absides. Un lourd clocher carré repose alors sur une coupole sur trompes au centre du transept[6]. L’importance du chœur dans cet édifice découle de la vie prieurale, rythmée par les nombreux offices. L’église actuelle correspond en partie à l’édifice roman d’origine, sauf pour le chevet, reconstruit au XIXe siècle.

En parallèle de ce prieuré, le village de Sigy-le-Châtel est doté d’une église paroissiale dès le début du XIe siècle. Vers 1030, une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon mentionne une ecclesia Sancti-Simphoriani[7], qui demeure l’église paroissiale jusqu’au début du XVIIe siècle. Entre les XIVe et XVIe siècles, les troubles qui agitent la région entraînent le déplacement du peuplement originel (autour de cette église paroissiale Saint-Symphorien, en Chanin, au nord des Jolites) de l’autre côté de la Guye, au bourg actuel[8]. Au début du XVIIe siècle, cet édifice est en mauvais état, proche de la ruine[9]. En 1610, le centre cultuel paroissial est donc transféré dans la chapelle[10] du château de Sigy, construite dans la basse-cour au XIIe siècle, et sous le vocable de Notre-Dame. C’est alors un petit édifice roman aux dimensions très modestes qui ne comporte qu’un petit clocheton.

Vers 1740, cette chapelle est cependant déjà dans un état précaire. Par décision du diocèse, l’église du prieuré, désertée par les moines, devient l’église paroissiale du village, sous le vocable officiel de Saint-Symphorien[11]. Néanmoins, son nom d’usage au sein de la population reste celui d’église Saint-Nicolas, en référence au prieuré. Peu de temps après, l’édifice récupère les ornements et tableaux de la chapelle Notre-Dame, afin de les préserver et d’organiser au mieux le culte. Cependant, l’église du prieuré est déjà en mauvais état. En 1746, une visite pastorale[12] fait état d’un édifice en proie aux infiltrations d’eau, et dont seul le chœur est à l’abri et permet d’accueillir la population de fidèles. En 1791, et alors que la Révolution a supprimé tous les lieux de culte à Sigy-le-Châtel, l’église du prieuré est vendue comme bien national à Mr Caillery, pour 34 100 livres[13]. Des bâtiments lui sont accolés au sud.

En 1801, le Concordat rétablit le culte. La commune, qui ne possède ni desservant ni édifice cultuel, loue le chœur de l’église Saint-Nicolas[14]. En 1803, une partie du chœur est minée par le propriétaire, qui n’a pas été payé. Cette partie de l’église sert dès lors de hangar. Dans les années qui suivent, la commune tente de récupérer l’église, morceau par morceau. En 1825, Mr Chevalier, qui vient d’acheter la nef romane, propose de la vendre à la commune. Les dons de plusieurs habitants du village permettent son acquisition, pour 3800 francs, alors que commune pensait reconstruire une église à l’emplacement de l’ancienne chapelle du château. La nef romane devient alors l’église paroissiale. En 1827, les réparations les plus pressantes à effectuer sur la nef sont confiées à Jean Pierre Lhéritier, afin de pouvoir organiser de nouveau le culte. En 1828, le clocher et le reste du chœur s’effondrent la veille de Noël. En 1849, Louis Monnier cède la partie du chœur qui lui servait de hangar à la commune, pour que la municipalité puisse récupérer l’espace nécessaire pour compléter l’édifice.

Entre 1850 et 1853, une restauration globale de l’église est engagée, ainsi que la construction d’un nouveau chevet. En 1851, un rapport[15] rédigé par la Fabrique et destiné au préfet mentionne que toute la partie orientale de l’édifice roman est détruite. Ce rapport cite la donation Monnier, que le préfet accepte. Les travaux qui sont menés permettent la rénovation de l’église, et la construction à l’est d’une abside semi-circulaire flanquée d’un clocher au nord et d’une sacristie au sud (à l’emplacement de l’ancien transept). Un clocheton et également ajouté au-dessus de la façade. La nouvelle église est longue de 24 mètres, tandis que l’édifice roman d’origine faisait 36 mètres. En 1873, le bâtiment qui était collé au mur sud de l’église et qui bouchait des fenêtres et contribuait à l’humidité de l’édifice est détruit (après accord du propriétaire).

Dessin de l'église ©Association de sauvegarde / Pastorale du tourisme 71

En 1924, une réfection de la couverture du clocher est menée par Maître Lyodenot, entrepreneur à Passy, pour 1648,80 francs. Au cours du XXe siècle, différents travaux d’entretien sont réalisés. Néanmoins, en 1974, l’église devenue dangereuse est fermée au culte, la voûte de la nef menaçant de s’effondrer après quelques chutes de pierres. Dans l’urgence, l’Association de Sauvegarde de l’Eglise et du Patrimoine de Sigy-le-Châtel est créée pour organiser la restauration de l’édifice. En 1975, un devis estimatif de 20 millions d’anciens francs est avancé. Les architectes Bossuet et Levasseur dirigent les travaux. Ceux-ci prévoient : la réfection de la voûte, de l’arc doubleau, des contreforts extérieurs, et la réfection complète de la toiture qui était en laves et a été refaite en tuiles plates. Les travaux sont financés par les souscriptions de 300 personnes, et par une subvention du Comité de Sauvegarde de l’art français (100 000 francs) et du Conseil Général. L’église restaurée est inaugurée en 1975, avec l’intervention des autorités civiles et religieuses, en présence de Monseigneur Le Bourgeois, évêque d’Autun, de M. Malaud, ancien ministre et président du Conseil Général et de M. Gonneaud, maire de Sigy. Un coq, réplique de l’ancien, est hissé au clocher.

Dans les années 1980, les enduits sont repris et masquent en partie les caractéristiques romanes. En 2000, l’intérieur de l’église est entièrement restauré grâce à l’Association de Sauvegarde et fait ressortir l’architecture romane originelle : peinture des murs, des voûtes et des piliers, éclairage général et mise en lumière du lustre. La statue de saint Symphorien (XVIIe siècle) est également restaurée, tout comme le chemin de crois et les différents tableaux. Cette restauration aboutit en 2004 à la protection de certaines pièces de mobilier en tant qu’objets historiques. L’association a actuellement pour projet de dégager et rénover les chapiteaux romans du portail. Elle a par ailleurs installé des panneaux informatifs à l’intérieur de l’édifice.

  • Saint Symphorien, présentation tirée du document rédigé par l’association de sauvegarde et par la pastorale du tourisme :

« Saint Symphorien est un jeune soldat romain né à Autun, ville encore païenne située sur une grande voie romaine, mort en martyr au IIe siècle, victime des persécutions chrétiennes sous l'empereur Marc-Aurèle (121-180) qui avait interdit le Christianisme par un édit. Son père Faustus, préteur au service du consul romain, et sa mère Augusta l'avaient élevé dans la foi chrétienne. Refusant de sacrifier à la grande déesse Cybèle (ou Bérécinthe), il fut battu, emprisonné puis condamné à mort. Sur le chemin de son supplice et jusqu'au dernier moment, sa mère l'encouragea du haut des remparts d'Autun à rester ferme dans sa foi en lui disant : "Courage mon fils ! Souviens-toi du Dieu vivant. Ta vie ne t'est pas enlevée ; elle est échangée contre une vie meilleure." Il fut décapité dans sa vingtième année le 22 août 180. Symphorien devint, au Ve siècle l'objet d'un culte important qui, pendant l'époque mérovingienne, s'étendait à toute la France, avant de gagner la Belgique et l'Allemagne. Saint Symphorien était considéré comme un saint national, à l'instar de St. Denis et de St. Privat. Sa basilique funéraire à Autun fut édifiée par l'évêque Euphrone (vers 450-490) sur le lieu du martyre. Elle fut desservie par une abbaye qui connut sa période de gloire et contribua à l'extension du culte du saint. St Symphorien est encore vénéré dans beaucoup de cathédrales, églises et monastères en France, surtout dans le diocèse d'Autun. Sa fête le 22 août a été supprimée en 1969 du calendrier officiel de Rome. Une trentaine de communes de France portent son nom. »

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

L’église Saint-Nicolas est un édifice partiellement roman qui impressionne par ses dimensions. Celles-ci sont directement héritées de son ancien statut d’église prieurale : l’édifice est à l’origine composé d’une large nef avec bas-côtés prolongée par un transept saillant, lui-même relié à trois absides par une travée étroite. L’importance du chœur est à l’origine directement motivée par la vie prieurale et ses nombreux offices. Le plan de l’édifice actuel conserve la haute et large nef romane, dont la dernière travée sert de travée de chœur. Celle-ci est cependant désormais simplement suivie d’une petite abside semi-circulaire à l’est, flanquée du clocher et de la sacristie. L’édifice moderne est donc bien moins long que l’église romane d’origine.

Plan de l'église romane. ©Association de Sauvegarde de l'Eglise et du Patrimoine de Sigy-le-Châtel.
Plan de l'église. ©Association de Sauvegarde de l'Eglise et du Patrimoine de Sigy-le-Châtel (à partir de l’inventaire Oursel).

La façade de l’église est divisée en trois parties (vaisseau central et bas-côtés de la nef) par quatre contreforts : deux aux extrémités, et deux autour du portail central. Ce dernier, récemment refait à l’identique du portail roman d’origine, comporte un linteau arqué et un tympan nu. Sa voussure en arc brisé est dédoublée et repose sur deux colonnes aux chapiteaux sculptés de palmes (ces colonnes proviennent des baies du clocher roman). Une moulure en forme de glacis court sur toute la largeur de la façade, à hauteur des chapiteaux. Les trois parties de la façade sont éclairées par une baie-lancette chacune, dont celle au centre est plus large. Un petit clocher carré surmonte le pignon. Il est ouvert d’une baie plein cintre par face et coiffé d’une pyramide à quatre pans. Les murs gouttereaux de la nef sont ouverts de baies lancettes similaires à celles de la façade, encadrées par des contreforts peu saillants. Le mur nord est ouvert d’une petite porte. Toute la nef est couverte d’une toiture à deux pans, sans différence de niveau entre le vaisseau central et les collatéraux. A l’est, l’ensemble de construction du XIXe siècle complète l’édifice : clocher, abside et sacristie. Le clocher est une tour rectangulaire de 18 mètres, composée d’une souche aveugle délimitée par un cordon de pierre (elle ne comporte qu’une petite baie à l’est) et de deux étages. Le premier étage est également muni d’une simple ouverture à l’est. Le second niveau est ouvert de baies plein cintre : une sur les faces nord et sud, trois sur les faces est et ouest (baies trigéminées) avec retombées médianes et latérales sur pilastres avec impostes. Le clocher est coiffé d’une pyramide à quatre pans. L’abside semi-circulaire est éclairée par deux larges baies plein cintre. La sacristie est une petite construction rectangulaire simple. Toute l’église est couverte de tuiles, sauf l’abside, en laves.

A l’intérieur, le vaisseau central de la nef est voûté d’un berceau brisé rythmé par des arcs doubleaux à double rouleau, qui reposent sur des colonnes engagées avec base et chapiteaux sculptés de feuillages et de quelques motifs simples, parfois déjà de style gothique. De grandes arcades brisées munies de tailloirs ouvrent le vaisseau sur les collatéraux. Ces derniers, légèrement plus bas, sont voûtés de compartiments d’arêtes également séparés par d’épais arcs doubleaux retombant sur des pilastres engagés. La nef comporte quatre travées, dont celle à l’est, plus profonde et haute que les autres, sert de travée de chœur et abrite l’autel moderne au centre et les autels latéraux au niveau des collatéraux. Ces chapelles latérales s’ouvrent via des arcs brisés doublés portés par des colonnes aux chapiteaux sculptés. L’abside, également surélevée, s’ouvre via un large arc doublé en plein cintre légèrement allongé, qui repose sur de hautes colonnes aux chapiteaux sculptés modernes. Voûtée d’un cul-de-four, l’abside communique au nord avec la souche du clocher, et avec la sacristie au sud.

Inventaire décor et mobilier

  • Chapiteaux du portail de façade et de la nef (style de transition roman-gothique). Les chapiteaux intérieurs se simplifient en montant de la nef vers le chœur et sont sculptés de différents motifs[16] : atlante, acrobate, orants, coquilles de pèlerin, feuillages, grains de blé, motifs linéaires…
  • Crédence en plein cintre ornée de cercles
  • Statuaire :

Christ en croix en bois fait par Marcel Monnier, éleveur retraité du village (haut de la nef).

Saint Antoine de Padoue (entrée du chœur)

Saint Symphorien, en bois, du XVIIe siècle (entrée du chœur). Elle a été restaurée en 2000 grâce au concours de l’association de sauvegarde patrimoniale et est inscrite en tant qu’objet historique depuis 2004. Le saint patron de l’église est représenté dans sa jeunesse, en tunique romaine courte, tenant la palme du martyre.

Vierge à l’Enfant (chapelle sud)

Saint Joseph et l’Enfant Jésus (chapelle nord)

  • Bannière de procession de 1839, en soierie brodée, représentant le jeune saint Symphorien, en tunique romaine courte, tenant la palme du martyre (entrée du chœur)
  • Tableaux :

Sacré-Cœur, XIXe siècle, inscrit objet historique en 2004 (collatéral sud)

Vierge à l’Enfant, XIXe siècle, inscrit objet historique en 2004 (collatéral sud). Tableau offert par la famille de Lamartine<ref>Ibidem/ref>.

Saint Joseph et l’Enfant Jésus (collatéral nord)

  • Maître-autel en pierre avec motifs de colonnettes aux chapiteaux sculptés qui entourent des effigies du Christ, de saint Pierre et saint Paul (devant d’autel), saint Jean et saint Georges (côtés). L’autel surmonté d’un tabernacle moderne. Deux colonnes décoratives flanquent l’autel.
  • Autels latéraux (motifs d’arcs sur colonnettes aux chapiteaux sculptés)
  • Autel moderne en bois
  • Chemin de croix : 12 lithographies du XIXe siècle, peintes sur papier marouflé sur toile. Inscrit objet historique en 2004.
  • Confessionnal en bois (collatéral sud)
  • Fonts baptismaux, derrière une balustrade en bois (collatéral nord) : fronton en bois plaqué contre le mur, cuve octogonale en pierre installée devant.
  • Bénitier encastré
  • Pierre armoriée (extérieur de l’église)
  • Ancienne cuve de bénitier (extérieur de l’église, bac de terre)
  • Seau à eau bénite du XVIe siècle (classé M.H en 1925), conservé au musée de Cluny

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

1825 : la commune rachète la nef romane

1827 : réparations urgentes effectuées pour rouvrir l’édifice au culte

1828 : le reste de la partie orientale s’effondre (clocher et reste du chœur)

1849 : la commune récupère un morceau de terrain à l’emplacement de l’ancienne travée de chœur pour y construire un nouveau chevet

1850-1853 : restauration de l’église et construction de l’abside, de la sacristie et du clocher à l’emplacement du transept d’originel ; ajout du clocheton sur la façade

1873 : démolition du bâtiment accolé au sud de l’église

XXe :

1924 : réfection de la toiture du clocher

1974 : fermeture de l’église, la voûte de la nef menace de s’effondrer.

1975 : réfection de la voûte, des arcs doubleaux, des contreforts extérieurs, et réfection complète de la toiture qui était en laves et a été refaite en tuiles plates.

1980s : reprise globale des enduits

XXIe :

2000 : réfection intérieure de l’église : peinture des murs, des voûtes et des piliers, éclairage général et mise en lumière du lustre. Restauration de la statue de saint Symphorien, du chemin de croix, de tous les tableaux.

Travaux d’entretien

2019 : nettoyage de l’église

  • Etat :

L’église est en bon état général et est régulièrement entretenue. La municipalité ainsi que l’association de sauvegarde du patrimoine locale s’emploient avec beaucoup de soin à la préserver et à la mettre en valeur.

  • Classement :

/

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie ou l’association de sauvegarde qui lui est dédiée et qui organise régulièrement diverses animations dans l’édifice.

Visite

L’église est généralement ouverte tous les jours. Pour planifier une visite, contacter directement la mairie.

L’édifice semble accessible aux personnes à mobilité réduite, via la petite porte latérale (le portail principal est précédé de plusieurs marches).

Association engagée

  • Association de sauvegarde de l’église et du patrimoine de Sigy-le-Châtel :

Association créée en 1974 pour aider la municipalité à rassembler les fonds nécessaires aux réparations d’urgences à effectuer sur l’église.

Depuis sa création, l’association a permis la rénovation intérieure et extérieure de l’édifice ainsi que la restauration de différents éléments de son mobilier et de ses ornements.

L’association s’occupe plus globalement du patrimoine du village.

Elle organise régulièrement divers événements, expositions, concerts, brocantes et randonnées qui permettent de mettre en valeur les patrimoines culturels et naturels du village.

Président :Monsieur Jean-Claude Paris

Mail : paris.jeanclaude@club-internet.fr

Site : Fappah-Association de sauvegarde du patrimoine de Sigy-le-Châtel


Actions de l’association :

-restauration intérieure de l’église (et ajout de panneaux explicatifs)

-restauration d’une statue en bois du XVII° siècle de Saint Symphorien, patron de l’église et du village

-restauration de trois lavoirs

-aide à la restauration d’un four à pain

-restauration des croix du village

-entretien de la mémoire des « lieux-dits » par la pose de plaques de rues ou de chemins

-remplacement du grand portail de l’église à l’identique avec l’ancien

Projets :

Dégagement et restauration des chapiteaux de l’église


  • Pastorale du Tourisme 71 :

La pastorale a contribué à la rédaction du document de présentation de l’église Saint-Nicolas

Iconographie ancienne et récente

Carte postale ancienne, collection privée
Carte postale ancienne, collection privée
Carte postale ancienne, collection privée


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Cadastre actuel, cadastre.gouv

Bibliographie

  • DESCOMBIN, Jean, Communication à l’académie de Mâcon, L’église romane de Sigy-le-Châtel, 1977.
  • MONNIER, Louis et GARDILLIERE, André, « Découverte de chapiteaux sculptés à Sigy-le-Châtel », Mélanges d’histoire et d’archéologie offerts au Professeur John Canant par l’association « Splendide Bourgogne », Mâcon, 1977, p. 145
  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  • VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 et 1975 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Document rédigé par l’Association de Sauvegarde de l’Eglise et du Patrimoine et par la Pastorale du Tourisme 71.
  • Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :

Sigy-le-Châtel

  • Fiche édifice de la Bourgogne romane :

Eglise de Sigy-le-Châtel

  • Page de la Bourgogne Médiévale :

Eglise Saint-Symphorien

  • Fiche édifice de la Sauvegarde de l’Art Français :

Eglise Saint-Nicolas

Propriétaire / Contact

Commune de Sigy-le-Châtel

03 85 59 44 73

mairie.sigy-le.chatel@wanadoo.fr

Patrimoine local et/ou folklore

Vestiges d’un château du XIIe ou XIIIe siècle.

C’est une propriété privée qui ne se visite pas.

  • Patrimoine de la commune, dont :

Maison Monnier (XVIIIe siècle), inscrite Monument Historique en 2009.

Château de la Motte (XVIIIe siècle)

Moulin de Pras

Lavoirs et croix

Crédit Photos: CEP

Eglise romane située au hameau de Cray et qui pourrait remonter au XIIe siècle. Son abside est ornée de peintures murales gothiques qui dateraient du XIVe siècle. L’édifice abrite également un bénitier roman du XIIe siècle.

Elle est classée Monument Historique depuis 1931.

Notes et références

  1. Article Wikipays, référence à J. Lordon, dans la "Physiophile", n°109 de décembre 1988
  2. Ibidem
  3. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  4. Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.
  5. C’est déjà le cas au XIVe siècle.
  6. Document de l’association de sauvegarde et de la pastorale du tourisme.
  7. Rigault
  8. Document de l’association de sauvegarde et de a pastorale du tourisme.
  9. Elle n’est par la suite plus du tout entretenue
  10. Elle est détruite en 1850 en même temps que d’autres vestiges du château.
  11. Le vocable officiel de l’église actuelle est toujours Saint-Symphorien, mais les habitants du village utilisent toujours le vocable du prieuré.
  12. Oursel
  13. Ibidem
  14. Document de l’association de sauvegarde et de la pastorale du tourisme.
  15. Oursel
  16. Document rédigé par l’association de sauvegarde et la pastorale du tourisme