De Wiki Mâcon Sud Bourgogne
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19 février 2020 à 15:06
Au cours des siècles qui suivent, l’édifice est peu remanié. Au XVe siècle, la flèche de pierre qui coiffe le clocher est installée. En 1513, l’''Ecclesia Trambliaci'' est de nouveau mentionnée, cette fois dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon, sous le vocable de Notre-Dame (modernisation du vocable d’origine). En Décembre 1698, une chapelle attenante est bénie par l’archiprêtre Jean Lardy, de La-Chapelle-du-Mont-de-France. Elle est construite cette année-là grâce au financement du seigneur Gabriel de Deaux<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.</ref>. Au XVIIe ou XVIIIe siècle, la tourelle d’escaliers permettant d’accéder au clocher est ajoutée, peut-être à l’occasion d’une restauration plus globale de l’édifice (les baies de l’abside ont notamment été élargies).
A la fin du XIXe siècle, l’église romane devient trop petite pour la population grandissante de Trambly : le village compte à cette époque plus de 900 habitants<ref>Wikipedia, base Cassini</ref>. L’édifice est par ailleurs dans un état de délabrement avancé, infesté par le salpêtre. En 1881, un devis chiffré à 32 000 francs<ref>Oursel</ref> est établi, après révision d’un premier projet trop coûteux. Il prévoit notamment la démolition de la petite nef romane et son remplacement par une nef plus vaste, avec bas-côtés. Les travaux sont menés par André Lathuillière, entrepreneur à La Clayette, et financés grâce aux dons privés de messieurs Duranton et Aulas, à une avance de fonds dont disposait la paroisse, à une subvention communale de 6000 francs, et grâce à un secours de l’état de 4000 francs. Pour pouvoir effectuer ces travaux et pour assainir le bourg du village, l’ancien cimetière qui bordait l’église est déblayé<ref>Le cimetière est déplacé au lieu-dit de Badoule, sur un terrain acheté à Etienne Dufour grâce au don de 1050 francs de Jean-Marie Aulas – Oursel </ref>. Il n’y avait pas eu d’inhumation à cet endroit depuis 7 ou 8 ans<ref>Oursel</ref>.
En 1885, la restauration des éléments romans (toute la partie orientale de l’édifice) est décidée. La Fabrique doit pour ce faire contracter un emprunt de 6000 francs. En 1889, l’état octroie à la commune un nouveau secours de 300 francs, pour l’acquisition du mobilier nécessaire au culte. En 1898, l’autel de la sainte Vierge (chapelle droite) est construit grâce au leg de l’abbé Benoît Duranton, ancien curé de la paroisse<ref>Ibidem</ref>. En 1900, le clocher est endommagée par la foudre. Des réparations sont engagées l’année suivante, sur les plans de l’architecte Louis Authelain, de Mâcon. Jean-Marie Manon, entrepreneur à Mâcon, se charge de réaliser les travaux, après un marché de gré à gré avec le maire de l’époque Mr Aulas-Thomas. Le coût final est de 1768.51 francs.