===[[Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption à Hurigny]]===
'''L'église d'Hurigny est placée sous le vocable de l'Assomption de la Vierge Marie ''' et dépend de la paroisse de Saint-Vincent-de-Paul.
Elle est dotée d'une architecture romane.
Elle dispose d'un clocher octogonal qui pourrait dater de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle. Ce clocher qui abrite trois cloches est situé à la croisée du transept.
L’église en forme de croix latine, comporte une nef de trois travées dallées sous croisées d’ogives, prolongée d’un chœur pentagonal.
Le déplacement du cimetière qui entourait l'église, en 1862, a permis la construction de la chapelle Saint-Joseph opposée à celle de Sainte-Marie.
* '''Chapelle Saint-Joseph ''' :
L’autel dont le devant présente le chiffre de Saint-Joseph, encadré des lys, symboles représentatifs du père nourricier de Jésus.
On y trouve une grande peinture représentant Saint-Joseph mourant, avec Jésus et Marie à son chevet. Et une imposante statue de femme agenouillée, aux traits très typés, sainte Marie-Madeleine.
* '''Chapelle de la Vierge ''' :
L’autel est dominé par une statue de Vierge à l’enfant, qui présente la Vierge Marie avec Jésus et Jean-Baptiste enfants. La scène est entourée par les statues de Saint-Louis et d’un évêque.
Puis, il y a SAINTE -JUSTE provenant de la chapelle (détruite de Salornay) du même nom. La statue Sainte-Juste nommée aussi Sainte-Justine fut cachée en notre église pendant la Révolution par les habitants de Salornay.
La nef fut rebâtie en 1898 dans un style néo-gothique flamboyant. Le porche repose sur les fondations d'origine. Cet important caquetoire est composé d'un auvent couvert de tuiles rondes, supporté par des colonnes cylindriques.
Les peintures des murs et des voûtes ont été réalisées par l'entreprise Mâconnaise BUSSIERES.
* PATRONYMES GUEULATIS à retenir
'''Emile VIOLET ''' (écrivain) [2] né le 3 avril 1877 à Clessé et mort le 26 mars 1965 à Mâcon écrivain et folkloriste du Mâconnais. A écrit sur les us et coutumes du mâconnais ainsi que sur le patois du dit lieu. Il fut l'un des membres les plus éminents de la Société des amis des arts et des sciences de Tournus (SAAST), société savante fondée en 1877 « pour favoriser le développement du musée et de la bibliothèque, et d'aider au progrès de l'instruction » et qui fut l’origine du musée Greuze et de la bibliothèque municipale de Tournus. Emile VIOLET a été domicilié au hameau de Chazoux à Hurigny. Une rue d'Hurigny porte son nom.
'''Lucien BEGULE ''' (peintre verrier) [3] né le 10 mai 1848 à Saint-Genis-Laval et mort le 1er février 19351 à Lyon. Peintre-verrier et archéologue. Artiste pluridisciplinaire. Il exerce tour à tour les métiers de maître-verrier, écrivain, historien, collectionneur, photographe et archéologue. En tant que peintre sur verre, il est particulièrement actif autour des années 1880 et 1890 L'apogée de ses ateliers se situe dans les années 1890. L’œuvre religieuse constitue la plus grande part de la production des ateliers. On dénombre quatre-vingt-douze édifices religieux ayant bénéficié des vitraux Bégule soit une production de 400 vitraux dont ceux de l'église d'Hurigny.
'''Vicomte Godefroy DE LEUSSE ''' (archéologue et bienfaiteur public) né le 31 mai 1873 à Anthon (Isère) et décédé le 5 novembre 1944 à Hurigny, village où il demeura tout au long de ses années. Hurigny lui doit son monument aux morts. Godefroy voua son temps aux plus démunis, multiplia les bonnes actions. Sa plus grande caractéristique reste sans contestation, son humilité absolue. Son ami et confident Jean MICHOUD, châtelain du château de Chazoux, lui consacra un ouvrage "Godefroy DE LEUSSE, archéologue et bienfaiteur public" où il décrit les multiples actions et dévouements entreprises tout au long de sa vie. Godefroy était membre : Académie des sciences, arts et belles-lettres de Mâcon : secrétaire en 1922, Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon : membre correspondant en 1923-1944, Société française d'archéologie, Société historique, archéologique et littéraire de Lyon : membre de 1906 à 1921, membre correspondant de 1941 à 1944, Société nationale des antiquaires de France
'''Antoine Auguste VILLARD ''' né le 17 avril 1867 à Mâcon et mort le 4 février 1934 à Paris. Artiste peintre, naturaliste et impressionniste français.Les premières toiles de Villard étaient fortement influencées par l'Impressionnisme mais elles ont rapidement laissé la place à des œuvres plus réalistes et parfois expressionnistes. Sa maison est située à Hurigny reconnaissable par sa galerie mâconnaise. On voit aussi les fenêtres vitrées de son atelier qui laisse libre court sur quelques-unes de ses inspirations que l'on retrouve en tableaux (Neige à Hurigny, Paysage mâconnais (Hurigny – Chazoux)...) ou en photo. Sa maison a été classée monument historique en 2020.
'''Claude Honoré HUGREL ''' peintre paysagiste mâconnais, il a exploré, pour nourrir ses peintures, les bords de Saône et les collines du Mâconnais. S'ajoute quelques peintures d'autres sujets pas moins touchant comme celui de l'intérieur de l'église d'Hurigny. A partir de 1928, Honoré HUGREL eut un rôle primordial en tant que conservateur des beaux-arts du musée de Mâcon. Il orienta son travail sur l’enrichissement des collections, leur restauration et leur sauvegarde dans l’optique d’un réaménagement des salles alors en déshérence dans une aile de l’Hôtel de Ville.
* Résistants Gueulatis tués à l'ennemi
'''Paul GARON ''' (résistant) né à Chalmoux (71) le 18 décembre 1917 et exécuté par les allemands le 12 juin 1944 au Moulin Givry près de Dagneux (01). 12 de ses camarades ont subi le même sort. Engagé au 5è dragon à Mâcon (brigadier). Agent du réseau Marco Polo où il est surnommé "Gaspard". Habitant Hurigny, il est chargé d'organiser le secteur. Puis il devient chef dans un groupe franc FTP à Lyon. Médaillé de la Croix de Guerre avec étoile de bronze en 1940.
'''Gabriel ROUX ''' (résistant) né à Mâcon (71) le 26 juillet 1923 et décédé le 15 décembre 1944 à la Gare Nord de Mulhouse (68) pendant la guerre d'Alsace. Engagé dans le 2è bataillon de Chasseurs à pied. Puis dans la résistance en 1944 et enfin dans les F.F.I* . Inhumé à Mulhouse, son corps a été ramené dans les années 1950 au tombeau familial situé cimetière d'Hurigny. (*F.F.I : Forces Françaises de l'Intérieur, nom donné en 1944 par le comité français de libération nationale à l'ensemble des formations militaires des mouvements de résistance).
'''Joseph CHARVET ''' (résistant)surnommé "Jojo", camarade de guerre d'Henri GARNIER. Son nom est inscrit sur le moonuement aux morts de St-Jean-d'Ardières (69). Il repose au cimetière d'Hurigny auprès de ses parents.
'''Henri GARNIER ''' (résistant)entre au ùaquis en 1943. Le 20 juin 1944, en compagnie de trois camarades, il sera fusillé par les allemands ayant été dénoncer d'être cachés dans une ferme de St-Jean-d'Ardières (69)
* Plaques de rue