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Les villes

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'''- années 1970 :''' la maison natale de Lamartine est détruite dans le cadre d’une banale affaire d’urbanisation.
'''- 1980 (janvier) :''' naufrage de la péniche de gabarit Freycinet la Renaissance, coulée en travers des piles du pont Saint-Laurent à Mâcon.
 
==Tournus==
 
La ville, riche en souvenirs, est une étape incontournable pour le tourisme fluvial. Elle offre de nombreuses possibilités d’amarrage sur sa rive droite : petits pontons du club nautique, quai de plaisance, ponton flottant de 84 m, quai des bateaux de passagers. Sur la rive gauche, l’Hôtel de Saône dispose d’un ponton. Enfin, le transport fluvial dispose d’un quai sablier.
Visuels
14.2 – CD GT 9 Planche 14
Saint-Philibert de Tournus
 
===Une atmosphère déjà méridionale===
 
Mosaïque de toits à faible pente, aux tuiles rondes romaines, la cité donne une impression déjà méridionale. Les quais ombragés, l’habitat resserré en rangées légèrement courbes, les ruelles tortueuses, accentuent cette atmosphère. En 1866, le critique d’art et touriste anglais Philip G.Hamerton, parlait de « plongeon soudain en plein Midi authentique ». Au milieu du XIXe siècle, le chevalier de Bard, voyageant sur la rivière, juge : « il y a moins de différence entre Tournus et Avignon qu’il n’en existe entre cette première ville et Chalon ».
Visuel
06930014 – CD GT 2 Planche 1
Vue générale de Tournus
 
Un pur joyau de l’art roman
 
Les reliques de Saint Philibert, moine du monastère vendéen de Noirmoutier, furent amenées à Tournus au Xe siècle pour les protéger des Normands. Construite à partir du XIe siècle, l’abbaye Saint-Philibert a l’aspect d’église fortifiée qui correspond bien à une époque troublée. Solidement assise, elle est élevée vers le ciel par 2 clochers romans roses, à décor sculpté. Sa structure superpose 3 églises : l’église supérieure consacrée à Saint Michel, la grande église consacrée à Saint Philibert, et la crypte consacrée à Saint Valérien, autre saint martyrisé à Tournus au IIe siècle.L’abbaye a de nombreuses dépendances : le cloître, l’ancien chauffoir devenu musée lapidaire, le réfectoire, le cellier et la salle capitulaire aménagés en salles d’exposition ou de conférence.
Visuel
06930015 – CD GT 2 Planche 1
Le petit clocher de Saint-Philibert
 
Le charme du vieux Tournus
 
Le quartier le plus ancien s’articule autour de l’église de la Madeleine, du XIIe siècle. Au fil des ruelles étroites et tortueuses, rue des Tonneliers, de la Poterne, de la Tannerie, on rencontre des échoppes du XVIe siècle, des maisons anciennes et des hôtels particuliers. Installé dans l’un d’eux, le musée bourguignon Perrin de Puycousin met en scène des personnages costumés et des scènes de la vie rurale.
Visuel
06930016 – CD GT 2 Planche 1
Dans une rue de Tournus
 
Repères chronologiques
'''- époque gauloise :''' Tournus appartient à la « cité » des Eduens.
'''- époque gallo-romaine :''' castrum sur la voie d’Agrippa, dit castrum Turnitium, entrepôt pour l’approvisionnement des légions.(vestiges des anciennes fortifications)
'''- 177 :''' saint Valérien, chrétien d’Asie Mineure ayant échappé aux persécutions lyonnaises, évangélise la population. Il est martyrisé sur une colline dominant la Saône.
'''- 6e siècle, époque mérovingienne :''' les sanctuaires situés à l’emplacement de son tombeau sont convertis en abbaye, sous le vocable de St Valérien.
'''- 9e siècle :''' construction de la chapelle préromane Saint-Laurent, au nord de la ville.
'''- 875 :''' arrivée des moines de Noirmoutier, qui fuient depuis le début du 9e siècle les Normands. Ils s’installent à l’abbaye, concédée par Charles le Chauve, et y transportent les reliques de saint Philibert (fondateur de Jumièges, mort en 685 à Noirmoutier), plaçant l’abbaye sous un nouveau vocable.
'''- 937 :''' invasion des « hongrois » ; l’abbaye est incendiée, puis reconstruite.
'''- 945 :''' abandon de l’abbaye par les moines qui se réfugient en Auvergne, à Saint-Pourçain.
'''- 949 :''' une décision du concile rappelle les moines et l’abbé Etienne à Tournus. Les constructions reprennent.
'''- 979 :''' fin de la 1ère reconstruction, qui n’a laissé à aujourd’hui que le RdC du narthex
'''- fin du 10e siècle :''' construction de la crypte de l’abbatiale par l’abbé Etienne
'''- 10e et 11e siècle :''' façade en pierre de taille de l’abbatiale.
'''- 1007 :''' grand incendie.
'''- début du 11e siècle :''' 2ème reconstruction, qui ne laisse à aujourd’hui que l’étage du narthex et la chapelle haute Saint-Michel.
'''- milieu du 11e siècle :''' 3ème reconstruction et datation de la nef de l’abbatiale, rose sans ornementation, et du déambulatoire.
'''- fin du 11e siècle :''' rehaussement de la tour de gauche de l’abbatiale par un clocher.
'''- vers 1120 :''' édification du transept et du chœur de l’abbatiale, en pierre blanche
'''- 12e siècle :''' construction de la belle tour-clocher de croisée (au-dessus du chœur), d’inspiration clunisienne.
 
L’abbaye est plusieurs fois endommagée et restaurée au cours des siècles.
 
'''- 1562 :''' mise à sac de la cité et de l’abbaye par les Huguenots (comme Cluny).
'''- 1627 :''' l’abbaye est transformée en collégiale.
'''- 1725 :''' naissance du peintre Jean-Baptiste Greuze.
'''- 1763 :''' naissance de l’épouse de Marat, Simone Evrard.
'''- 1790 :''' l’abbatiale devient église paroissiale, ce qui la sauve de la destruction.
'''- 1805 :''' Napoléon s’arrête à Tournus ; la ville y gagne l’aménagement de ses quais.
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