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Eglise Saint-Pierre à Saint-Pierre-le-Vieux

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Historique
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=== Historique <ref>La base principale de cet historique est le travail de recherches fort complet de Monsieur Bernard Cateland, dont le fruit est présenté sous forme de panneau devant l’entrée latérale de l’église, et qui est basé sur l’étude des chartes de l’abbaye de Cluny, des archives communales et départementales, des archives de la fabrique, et des Cahiers d’histoire de Saint-Pierre-le-Vieux.</ref> === Anciennement appelé Ecussoles, le village est mentionné pour la première fois en 936 dans les chartes de Cluny d’Avril et de Juin. Il y est fait mention d’un don de la propriété seigneuriale d’Ecussoles aux moines de Cluny, de la part de Geoffroy comte de Nevers de par Dieu, et de sa femme. La donation comprend également les dépendances et l’église se trouvant sur le hameau. Celle-ci est déjà à l’époque dédiée à l’apôtre Saint-Pierre, et tenue par le curé Arnulfus. Dans l’état actuel des recherches, il est impossible de déterminer si cette église se trouve alors à l’emplacement de l’église actuelle, ni si ce sont ses vestiges directs qui constituent les parties les plus anciennes de l’édifice moderne, ou s’il s’agit d’une deuxième construction. Entre 980 et l’an 1030, Ecussoles, devenu Saint-Pierre-le-Vieux (Villa Sancti Pietri) rejoint les huit doyennés que constitue alors l’Abbaye de Cluny. En 980, l’église Saint-Pierre est citée en même temps que le village dans les chartes de l’Escurolas vicaria (viguerie d’Ecussoles). Auparavant obédience, Ecussoles a dès lors un doyen qui peut prétendre à la perception des dîmes et de la justice. Compte-tenu des indices architecturaux et malgré le manque de sources historiques, les vestiges romans de l’église encore présente remontent probablement à la seconde moitié du XIème siècle. Située dans un village dont l’activité est principalement viticole, l’église Saint Pierre est juchée sur un escarpement qui lui permet de dominer la commune est ses hameaux, éparpillés en plein bocage.  Au XIVe siècle, la cure de Saint Pierre le Vieux est confirmée par un compte de l’archiprêtré de Rossey. Vers 1570, les troupes huguenotes de l’amiral Coligny détruisent le doyenné et l’église Saint-Pierre, dans le contexte des Guerres de Religion. Il ne reste alors de l’église que son transept et son clocher, à l’exception du troisième étage, qui disparait. Le reste du clocher est alors hâtivement fermé d’une courte flèche. En 1575, un retable en pierre est ajouté, comportant cinq emplacements de statues (aujourd’hui disparues). Il s’agit d’un présent adressé à la population par un donateur anonyme, en remerciement de la reconstruction rapide de l’édifice. En 1675, la visite de l’archiprêtre du Rousset fait état d’une église en bien piètre état, dont la reconstruction rapide un siècle plus tôt a laissé des stigmates importants : faiblesse de la construction, mauvais entretien des décors (vitraux…), défauts de la structure (il pleut dans la nef), autels non-consacrés…Le rapport fait également état de deux chapelles de chaque côté du chœur, dédiées à Sainte-Anne et à Saint-Denis. Entre 1743 et 1775, la sacristie est construite. En 1784, la principale cloche est refondue. A la fin du XVIIIe siècle, l’église devient trop petite pour la population grandissante (1000 habitants en 1790), et plusieurs conflits éclatent entre cette dernière et le curé de l’époque, Monsieur Lagrange, au sujet de l’accès des fidèles à l’église. Le curé restreint en effet le nombre de fidèles pouvant entrer lors de l’office, ce qui déplaît fortement à la population. Il finit par renoncer à sa charge en 1793, la paroisse n’a alors plus de prêtre. L’église quant à elle doit être rénovée au niveau des couverts et des lambris. En 1799, l’église est vendue à Gabriel Clément (maire de la commune de 1790 à 1795), en lieu des habitants de la commune. En 1803, la paroisse retrouve un curé, en la personne de Jean-Baptiste Fouilloux, nommé par l’évêque d’Autun. En 1804, Gabriel Clément revend l’église à la commune. Ce sont les habitants qui financent ce rachat. Tout au long du XIXe siècle, le sort de l’église Saint-Pierre est incertain. Jugée dans un état effrayant, trop petite pour la population de fidèles, son remplacement ou sa rénovation fait débat chez les habitants et les élus.  En 1810, un projet de construction d’une tribune est adopté pour agrandir l’édifice, en plus de réparations urgentes. En septembre 1840, deux nouvelles cloches sont bénies et montées au clocher. Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, trois projets de rénovations et/ou reconstruction sont avancés puis successivement rejetés.  De 1893 à 1896, le cimetière jusque-là attenant à l’église est délocalisé à distance du bourg. La dernière inhumation a lieu en 1896. Au tout début du XXe siècle, le projet de restauration de l’église, et non de reconstruction, est finalement adopté et lancé. Il est mené par André Chervet, architecte de Tramayes. Le projet modifie considérablement l’édifice originel mais redonne à l’église un état satisfaisant. En 1902 et 1903, la nef et rehaussée et plafonnée, tandis qu’une nouvelle tribune et un nouvel escalier menant au clocher sont construits. La toiture du clocher et les crépis et enduits sont également refaits. En 1906, le chœur est agrandi et restauré, en même temps que la construction d’une nouvelle sacristie à l’emplacement du cimetière (qui est donc déblayé). L’église Saint-Pierre acquiert ainsi sa physionomie contemporaine. 
=== Description architecturale ===
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