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Eglise Saint-Jacques-le-Majeur à Milly-Lamartine

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Historique
Au XVIIe siècle, la flèche de pierre du clocher est reconstruite. Elle est de nouveau endommagée par la foudre en 1768. En 1772, une étude du clocher est donc réalisée par Antoine Koller, entrepreneur à Mâcon, en vue de réparations. Ces travaux sont finalement engagés en 1776. C’est probablement à cette époque qu’est construit l’escalier d’accès au clocher au sud de la nef<ref>Etude réalisée par Frédéric Didier.</ref>. L’ouest de la nef est également surélevé afin de permettre cette installation.
Au XIXe siècle, l’église de Milly est assez peu entretenue et ne fait l’objet que de rénovations minimes. En effet, l’église devient une annexe de [[Sologny]] en 1802<ref>Oursel</ref>, puis de [[Bussières]] en 1806, et enfin de [[La Roche -Vineuse]]<ref>Elle est aujourd’hui de nouveau paroissiale.</ref>. Ce statut particulier explique peut-être cet entretien restreint. En 1841, une restauration du mobilier est engagée, pour 529 francs. Elle concerne la table du maitre-autel, un des autels latéraux, des peintures diverses, et la réparation du tabernacle baroque. En 1854, une restauration intérieure globale est menée et coûte 667.88 francs<ref>Oursel</ref>. Elle prévoit notamment la réfection de la voûte, le bouchage des baies latérales du chœur (qui sont remplacées par des niches, comme à [[Sologny]]<ref>Frédéric Didier</ref>), la réparation de la couverture du clocher. L’intérieur de l’édifice est alors entièrement enduit de plâtre, ce qui fait disparaître le décor ancien (à l’exception des traces de litre funéraire, sur les piliers de la travée sous clocher). La sacristie est également construite à ce moment-là, sur les plans de l’architecte Guillemin.
Ce manque d’entretien fait qu’au début du XXe siècle, l’édifice est en grand danger, dans un état de quasi-ruine. Vers 1928, l’église est fermée car devenue dangereuse. La population, qui prend conscience de la valeur patrimoniale de l’édifice, se mobilise pour le sauver. Grâce notamment à Georges Lecomte<ref>1867-1958. Né à Mâcon, Georges Lecomte était un écrivain, dramaturge, critique littéraire, journaliste et membre de l’Académie Française.</ref>, cette mobilisation aboutie le 13 Avril 1929 au classement de l’église comme Monument Historique. En conséquence de cette protection officielle, des réparations d’urgence sont menées sur l’édifice, sous la direction de Paul Gélis (Architecte en chef des Monuments Historiques) : réfection des laves, remplacement des pierres de la flèche du clocher, consolidation des corniches, reprise partielle des murs, piochement des enduits intérieurs et extérieurs et leur remplacement par un rejointoiement, réfection de la voûte en plâtre du chœur, pavage et assainissement du bas des murs. En 1994, le clocher est de nouveau rénové, sous la direction de Frédéric Didier, architecte en chef des Monuments Historiques.
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