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Les derniers temps de Châteauthiers
=====Les derniers temps de Châteauthiers=====
- vers 1835 (en fait 1841, NDLR) : description de Châteauthiers dans l’Album de Saône et Loire :<br>« On arrive à l’esplanade du château par un chemin étroit et escarpé… Il ne reste des anciennes avenues que de vieux châtaigniers et de maigres charmilles. Les larges fossés, presque à sec, ne réfléchissent plus les vieilles tours. Les jardins sont couverts de ronces et de débris de toutes sortes ; le jet d’eau a été détruit, en 1793, avec tout ce qui restait de féodal. Parmi les nombreuses pièces qu’il renferme, 3 ou 4 seulement sont habitées, et tout le reste est abandonné aux oiseaux de nuit. Bien qu’en très mauvais état, Château-Thiers est encore tel qu’il a été rebâti il y a environ 2 siècles. Il est flanqué aux 4 coins de tours lourdes et massives, dont la construction paraît remonter à une époque beaucoup plus reculée que celle du bâtiment principal. On trouve encore à quelques mètres de distance les ruines d’une chapelle et d’une salle de spectacle qui n’existent plus. Le rez-de-chaussée se compose de 6 grandes pièces qui servaient de salon, de salle à manger, de chambres à coucher et de salle de jeu. Dans cette dernière existe encore une grande cheminée, surmontée d’un cadran d’horloge, au-dessus duquel on lit ce verset des Saintes Ecritures : In te domine speravi ; non confondar in aeternum. Au 1er étage, une immense galerie donne ouverture à une douzaine de petites chambres, séparées entre elles par de minces cloisons. Toutes les cheminées des chambres sont décorées, de légendes peintes à fresques, dans lesquelles se trouve un mélange du sacré et du profane. »<ref>p. 48, in « Le Mâconnais historique », de Gabriel JEANTON</ref><br>
- 1839, 40, 41 ou 42 : description de Châteauthiers par Henri de Lacretelle (tirée de son livre « Lamartine et ses amis » (1878) :
« Nous cherchions en vain la merveille promise. Une ruine sans caractère, celle d’une maison relativement moderne, s’élevait dans un paysage rétréci et incolore. Une aile du château du temps de louis XIV, une tour sortant d’un ancien mur de clôture, des vestiges d’un jardin français, pas autre chose. »<ref>in « Un témoignage sur la générosité de Lamartine, le goûter chez la Janette de Château-Thiers », article de l’abbé FRAGETON, non daté, journal non identifié.</ref>
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