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Matour

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XIXe et XXe siècles
* '''1954 :''' Fin d'une période de dépopulation de Matour, débutée en 1846.<ref> p. 78 à 81, in « Matour… », manuscrit de Mme CROZET</ref>
* '''1956 :''' inauguration au stade de Matour d’un portique d’entraînement pour les sapeurs-pompiers.<ref>p. 123, in « Matour… », manuscrit de Mme CROZET</ref>
 
===La Seconde Guerre Mondiale (1939-1945) ===
 
====Les évènements vus par les habitants :====
 
« ''Pendant la guerre, les Matourins ont été obligés de rendre toutes leurs armes de chasse aux Allemands.'' »<ref>in « modernité », synthèse Adrienne BLATTEL, d’après K7 n°11, Mme BACOT, François NESME, Eugène VOUILLON, Marius VOUILLON</ref><br>
« ''Quand la guerre est arrivée, 80% des Matourins sont restés chez eux. Le maquis existait, mais n’était pas énorme. Tout le monde était au courant, mais il n’y a pas eu de dénonciation (François NESME). Quelques collaborateurs, surtout lorsque Pétain était au pouvoir, notamment un pharmacien de Matour qui n’a dénoncé personne, mais qui a tout de même été condamné à l’indignité nationale. Au début, beaucoup de Matourins ont été en faveur de Pétain, car il y avait plusieurs anciens soldats de Pétain. A ce moment là, peu de monde croyait en De Gaulle à Londres. Il y avait une ‘pause’ (émission ?) à la radio avec Laval. Les premiers échos de la libération étaient entendus avec peine à la radio, celle-ci étant toute brouillée.'' »<ref>in « modernité », synthèse Adrienne BLATTEL, d’après K7 n°5, Mme BACOT, François NESME</ref><br>
« ''La guerre a duré principalement un an pour les Matourins (leur vécu, NDLR), qui l’ont surtout sentie avec l’Occupation. La fin de la guerre a été la période la pire.'' »<ref>in « modernité », synthèse Adrienne BLATTEL, d’après K7 n°5, Mme BACOT, François NESME</ref>
 
* '''Après le débarquement :''' création de maquis, à Matour, « régiment du Charollais, 4e bataillon, compagnie de Matour (lieutenant Filière – Fifi) ».<ref>p. 253, in « La seconde guerre mondiale en S&L, occupation et résistance », de André JEANNET, ed.JPM, 2003</ref>
 
==== L’alimentation : ====
 
* '''En 1940 :''' pénurie de blé.<ref>in « chronologie des K7 », synthèse Adrienne BLATTEL, d’après K7 n°12, Mme BACOT, François NESME, Eugène VOUILLON, Marius VOUILLON</ref>
Tickets d’alimentation, pour 100g de viande par exemple. Les tickets « ne sont venus qu’avec l’Occupation ».<ref>in « chronologie des K7 », synthèse Adrienne BLATTEL, d’après K7 n°5, Mme BACOT, François NESME</ref>
Mme BACOT : « ''les gens, la famille, les gamins allaient aux châtaignes. Pendant la guerre on a retrouvé des coutumes car il y avait un besoin d’aliments. l’Après-guerre a complètement modifié les choses ; les choses changent après 1950 (prolongement de la période difficile jusqu’en 1950, NDLR).'' »<ref>in « chronologie des K7 », synthèse Adrienne BLATTEL, d’après K7 n°3, Mme BACOT, François NESME</ref>
« ''La pomme de terre s’est faite jusqu’après la 2ème guerre mondiale. Pendant la guerre, c’était une petite fortune, les petites tout comme les grosses, on vendait tout. Car on manquait aussi de tout. On mangeait aussi beaucoup de rutabagas. »<ref>in « chronologie des K7 », synthèse Adrienne BLATTEL, d’après K7 n°7, Francisque LAPALUS, Mme LAPALUS</ref>
« ''A ce moment, on attendait que cela soit moissonné pour vite amener du blé au moulin et avoir de la farine pour le boulanger pendant les années de guerre. La farine était réquisitionnée. On en cachait sous les lits pour les éloigner de la vue des inspecteurs. On devait fournir une certaine quantité de blé.'' »<ref>in « chronologie des K7 », synthèse Adrienne BLATTEL, d’après K7 n°7, Francisque LAPALUS, Mme LAPALUS</ref>
A l’époque, greffons et espèces locales (salades par exemple) ont été ramenés en Pologne.<ref>in « chronologie des K7 », synthèse Adrienne BLATTEL, d’après K7 n°14, Gérard DUCERT</ref>
 
==== La vie pendant la guerre : ====
 
« ''Pendant la guerre, la femme a souvent pris la direction de l’exploitation, avec les conseils du grand-père. Les femmes étaient obligées de soutenir la ferme en même temps que de s’occuper des enfants. Lorsque les maris sont rentrés, parfois après 5 ans (de captivité, NDLR), ils n’ont presque plus reconnu leurs propres enfants. Selon Mme Maria DESROCHES (MARPA), les hommes "ont tout vieilli de caractère. Il fallait s’y mettre"''. »<ref>in « chronologie des K7 », synthèse Adrienne BLATTEL, d’après K7 n°11, Mme BACOT, François NESME, Eugène VOUILLON, Marius VOUILLON</ref>
« ''Pendant la guerre, les veillées ont repris de l’importance, car les gens ne sortaient pas.'' »<ref>in « chronologie des K7 », synthèse Adrienne BLATTEL, d’après K7 n°11, Mme BACOT, François NESME, Eugène VOUILLON, Marius VOUILLON</ref>
« ''Dessin de l’ancienne maison du père Platet (abandonnée) au dessus de la Vernée, où les jeunes gens se réunissaient pour danser malgré l’interdiction sous l’Occupation. On dansait aussi à la maison Bernachon à la Croix des Fleurs, et à la maison Perrier à La Butte.'' »
<ref>in Michel BOUILLOT</ref>
« ''A Matour, on ne jouait pas beaucoup aux boules, sauf pendant la guerre. Pendant l’été, on jouait sur la place du Matraye.'' »<ref>
in « chronologie des K7 », synthèse Adrienne BLATTEL, d’après K7 n°12, Mme BACOT, François NESME, Eugène VOUILLON, Marius VOUILLON</ref>
== Loisirs et culture ==
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