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Chapelle Notre-Dame à Saint-Maurice-de-Satonnay

7 octets supprimés, 13 janvier 2020 à 17:16
Historique
Au début du XIIe siècle (1107-1124), l’''Ecclesia de Satonaco'' est citée dans une autre charte de Saint-Vincent de Mâcon. L’église est à cette époque rendue aux chanoines, ainsi que « les dîmes, le cimetière et appartenances »<ref>Raymond Oursel cite ici l’ouvrage de Mgr Rameau.</ref>. Elle avait visiblement été usurpée par Hugues-Etienne Oger de Cortiambles<ref>Oursel</ref>, qui consent à rendre aux chanoines ce qui leur appartient. Il est probable que la chapelle récupérée ait été restaurée ou en partie reconstruite à cette époque. C’est en tout cas ce que semble suggérer l’architecture de l’édifice : la travée sous clocher et les bases de l’abside semblent dater de cette reprise. L’église est alors le centre de la paroisse de Satonnay.
Ce qu’il advient de l’édifice au cours des siècles qui suivent est assez incertain. On ne dispose que de quelques informations. On sait par exemple qu’en 1420, Guillaume Pacaud fait un leg pour fonder une messe pour les trépassés chaque lundi, et une messe en l’honneur de Notre-Dame chaque samedi, sur l’autel de Notre-Dame de Grâce<ref>Ibidem</ref> (sud de la travée sous clocher). Au XVIe siècle, les sires de Musy<ref>Plaque informative sur place</ref>, seigneurs de Satonnay, possèdent leur propre caveau en la chapelle. En 1675, l’édifice est cité dans un rapport de visite pastorale, déjà sous le vocable de Saint-Maurice. Il est dit qu’à l’époque, elle ne possédait qu’un petit campanile avec deux cloches<ref>Oursel</ref>. Elle est visiblement remaniée une première fois à cette époque (notamment au niveau de l’abside), probablement pour réparer des dégâts d’usure.
En 1825, la refonte de la cloche est organisée, via un contrat établi avec Mr Joseph Alexis Baudouin Guillaume, fondeur de cloches à Mâcon. En 1844, une délibération municipale rend compte de l’état très précaire dans lequel se trouve l’église. Le maire Mr Dantony rend clair le besoin urgent de travaux. A cette époque, la chapelle ne sert plus du tout au culte, et le maire nourrit l’espoir qu’un curé (celui de Laizé, avec qui il est en discussion) vienne y officier si elle est remise en état.
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