Eglise Saint-Julien à Donzy-le-Pertuis : Différence entre versions

De Wiki Mâcon Sud Bourgogne
(Inventaire décor et mobilier)
(Description architecturale)
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GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]
 
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L’église Saint-Julien est un édifice de taille modeste, au plan simple : nef unique rectangulaire, travée sous un clocher carré flanquée de croisillons, courte abside à l’est. L’édifice est entièrement roman, à l’exception des croisillons du transept, du mur sud de la nef et de la façade. Le beffroi du clocher a également été repris. L’église est typique des petites églises rurales romanes de la région. Elle est ornée d’un beau décor roman rustique, avec des bandes et arcatures lombardes très irrégulières.
 
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Fichier:DonzyLePertuisEglisePlansNishidaCEP (1).jpg |Plan dressé en 2014 par une équipe d’étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP
 
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L’église Saint-Julien est bâtie en petits moellons de calcaire grossièrement mis en forme. L’appareil est homogène dans tout l’édifice, à l’exception de la façade, du gouttereau sud, des croisillons et du haut du clocher<ref>Guerreau</ref>. La façade de l’édifice est percée d’une simple porte en plein cintre, sans décor, surmontée d’un large oculus moderne. Les gouttereaux de la nef sont dissemblables. Au nord, le mur est roman, pour toute la partie est. On y distingue le contour de baies anciennes en plein cintre, de petite taille, en hauteur du mur. On aperçoit également le contour d’une ancienne ouverture de même forme. Le gouttereau nord est également percé d’une large baie en plein cintre moderne, à l’extrémité ouest. Il est orné de trois bandes verticales. La partie ouest semble avoir été ajoutée postérieurement, probablement lors de la reconstruction du gouttereau sud : la nef est alors à la fois élargie vers le sud (le mur est reconstruit environ un mètre plus au sud), et allongée à l’ouest, en reconstruisant la façade. Le gouttereau sud est percé de deux larges baies en plein cintre modernes, ainsi que d’une petite porte de même forme.
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Le transept de l’église est composé d’une croisée romane, entièrement masquée à l’extérieur par les deux bras modernes. Les croisillons sont deux constructions rectangulaires sous des toitures à deux pans. Le croisillon sud est plus vaste que celui au nord, et est d’ailleurs postérieur. Il est éclairé par deux baies de taille inégale. Le croisillon nord ne comporte qu’une large baie en plein cintre. Le clocher de l’église s’élève au-dessus de la croisée. De plan carré, il est composé de trois niveaux inégaux et a un profil massif, qui interpelle par rapport aux dimensions modestes de l’église. Le premier étage est orné d’un décor de bandes et arcatures lombardes pour trois de ses faces (nord, est et ouest), avec au centre une baie en plein cintre obturée. Au sud, l’entrée du clocher est ménagée sous le décor. A l’est, trois arcatures en plein cintre sont creusées dans la maçonnerie. Le deuxième étage du clocher est aveugle, seules les arêtes des murs sont renforcées. Ce système se poursuit au troisième niveau, mais le renfort s’arrête un peu en deçà de la corniche. Cet étage est percé de deux baies en plein cintre par face, dont l’arcature est irrégulière. Le haut de ce beffroi semble donc avoir été repris au XIXe siècle. Le clocher est coiffé d’une flèche à quatre pans reposant sur une corniche à modillons nus.
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A l’est, l’abside vient compléter l’édifice. Elle est flanquée d’un escalier de pierre permettant de monter au clocher. L’abside est semi-circulaire, mais très peu profonde. Elle n’est percée que d’une baie axiale rectangulaire, remaniée au XVIe siècle. Au nord, une niche en plein cintre protégée par des barreaux accueille une statue de saint Jean-Baptiste, remontant au XVIe siècle également. L’abside est ornée d’un décor de bandes et arcatures lombardes, très irrégulières. Au nord, on aperçoit une frise en dents de scie partiellement conservée. L’abside, comme le clocher, comporte de nombreux trous de boulin. A l’exception de l’abside et du pignon de façade couverts de laves, tout le reste de l’édifice est couvert de tuiles : vernissées pour le clocher, plates pour la nef, simples pour les croisillons.
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A l’intérieur, l’église Saint-Julien est très sobre. Elle a été restaurée récemment. La nef est entièrement dallée. Elle est couverte d’un berceau en plein cintre, dont la base est délimitée par une corniche moulurée. Au nord, un arc allongé est creusé dans la partie est du mur, à l’emplacement de l’ancienne ouverture murée dont on distingue le contour à l’extérieur. A l’est, la nef s’ouvre sur la croisée via un petit arc triomphal en plein cintre avec impostes. Il est encadré par les petits autels secondaires surmontés de niches stuquées accueillant des statues.
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La croisée du transept ne forme pas un carré précis, mais plutôt un losange : les angles s’écartent de quatre à six degrés de l’angle droit<ref>Ibidem</ref>. La croisée est voûtée d’une coupole sur trompes renforcée au nord et au sud par des arcades en plein cintre. Toute la voûte est couverte d’un badigeon bleu abîmé. La croisée s’ouvre sur les croisillons par de larges arcs en plein cintre. ces derniers sont voûtés de berceaux transversaux en plein cintre. Le bras nord du transept est équipé de larges placards en bois, tandis que le bras sud sert de sacristie et abrite le matériel liturgique. Des bancs de bois font le tour des croisillons et de l’abside. Cette dernière s’ouvre par un arc en plein cintre assez bas. Elle est voûtée d’un cul-de-four et simplement éclairée par une baie rectangulaire fortement ébrasée à l’intérieur. La faible hauteur de la baie par rapport au plancher laisse penser que le sol a été très rehaussé à une date inconnue.
  
 
=== Inventaire décor et mobilier ===
 
=== Inventaire décor et mobilier ===

Version du 2 novembre 2020 à 21:50

L’église Saint-Julien est un édifice roman situé à Donzy-le-Pertuis, dans le département de Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle se trouve sur un lieu de culte ancien, qui pourrait remonter à l’époque carolingienne. Ancienne annexe de Blanot, l’église est dès sa fondation à la collation de l’abbé de Cluny. Sa construction pourrait remonter à la seconde moitié du Xe siècle. Elle suit un plan typiquement roman, composé d’une nef unique rectangulaire, d’une travée sous un clocher carré et d’une abside. L’édifice a cependant été remanié plusieurs fois au cours de son histoire. Il est notamment entièrement rénové au XIXe siècle, à plusieurs reprises. La nef semble par exemple avoir été allongée à l’ouest et élargie au sud. L’étage supérieur du clocher, bien que roman, paraît avoir été repris. L’escalier menant au clocher et les croisillons du transept sont également des additions effectuées lors de ces campagnes de rénovation. L’édifice est par la suite régulièrement restauré. Il est inscrit comme Monument Historique en 1928, puis classé en 1974 (clocher, abside et transept). Une niche aménagée à l’extérieur de l’abside abrite une statue en bois peint de saint Jean-Baptiste, datant du XVIe siècle. Le décor roman de l’abside et du clocher atteste par ailleurs l’ancienneté de l’édifice, avec des bandes et arcatures lombardes rudimentaires et irrégulières, ainsi que les vestiges d’une frise à dents de scie sous la corniche de l’abside.

Eglise Saint-Julien (©CEP)
Adresse Au Bourg, 71250 Donzy-le-Pertuis
Coordonnées GPS 46°27'02.6"N 4°43'12.2"E
Paroisse de rattachement Paroisse Saint Augustin en Nord Clunisois
Protection Monuments Historiques Inscrite en 1928 ; Classée en 1974 (clocher, abside, transept)

Historique

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

L’église Saint-Julien est un édifice de taille modeste, au plan simple : nef unique rectangulaire, travée sous un clocher carré flanquée de croisillons, courte abside à l’est. L’édifice est entièrement roman, à l’exception des croisillons du transept, du mur sud de la nef et de la façade. Le beffroi du clocher a également été repris. L’église est typique des petites églises rurales romanes de la région. Elle est ornée d’un beau décor roman rustique, avec des bandes et arcatures lombardes très irrégulières.

Plans ©CEP

Toute utilisation des plans à titre de documentation ou de restauration de l'édifice est autorisée. Toute autre utilisation à titre commercial ou à titre de publication est soumise à l'autorisation stricte du CEP, agissant comme maître d'ouvrage et propriétaire des droits.

L’église Saint-Julien est bâtie en petits moellons de calcaire grossièrement mis en forme. L’appareil est homogène dans tout l’édifice, à l’exception de la façade, du gouttereau sud, des croisillons et du haut du clocher[1]. La façade de l’édifice est percée d’une simple porte en plein cintre, sans décor, surmontée d’un large oculus moderne. Les gouttereaux de la nef sont dissemblables. Au nord, le mur est roman, pour toute la partie est. On y distingue le contour de baies anciennes en plein cintre, de petite taille, en hauteur du mur. On aperçoit également le contour d’une ancienne ouverture de même forme. Le gouttereau nord est également percé d’une large baie en plein cintre moderne, à l’extrémité ouest. Il est orné de trois bandes verticales. La partie ouest semble avoir été ajoutée postérieurement, probablement lors de la reconstruction du gouttereau sud : la nef est alors à la fois élargie vers le sud (le mur est reconstruit environ un mètre plus au sud), et allongée à l’ouest, en reconstruisant la façade. Le gouttereau sud est percé de deux larges baies en plein cintre modernes, ainsi que d’une petite porte de même forme.

Le transept de l’église est composé d’une croisée romane, entièrement masquée à l’extérieur par les deux bras modernes. Les croisillons sont deux constructions rectangulaires sous des toitures à deux pans. Le croisillon sud est plus vaste que celui au nord, et est d’ailleurs postérieur. Il est éclairé par deux baies de taille inégale. Le croisillon nord ne comporte qu’une large baie en plein cintre. Le clocher de l’église s’élève au-dessus de la croisée. De plan carré, il est composé de trois niveaux inégaux et a un profil massif, qui interpelle par rapport aux dimensions modestes de l’église. Le premier étage est orné d’un décor de bandes et arcatures lombardes pour trois de ses faces (nord, est et ouest), avec au centre une baie en plein cintre obturée. Au sud, l’entrée du clocher est ménagée sous le décor. A l’est, trois arcatures en plein cintre sont creusées dans la maçonnerie. Le deuxième étage du clocher est aveugle, seules les arêtes des murs sont renforcées. Ce système se poursuit au troisième niveau, mais le renfort s’arrête un peu en deçà de la corniche. Cet étage est percé de deux baies en plein cintre par face, dont l’arcature est irrégulière. Le haut de ce beffroi semble donc avoir été repris au XIXe siècle. Le clocher est coiffé d’une flèche à quatre pans reposant sur une corniche à modillons nus.

A l’est, l’abside vient compléter l’édifice. Elle est flanquée d’un escalier de pierre permettant de monter au clocher. L’abside est semi-circulaire, mais très peu profonde. Elle n’est percée que d’une baie axiale rectangulaire, remaniée au XVIe siècle. Au nord, une niche en plein cintre protégée par des barreaux accueille une statue de saint Jean-Baptiste, remontant au XVIe siècle également. L’abside est ornée d’un décor de bandes et arcatures lombardes, très irrégulières. Au nord, on aperçoit une frise en dents de scie partiellement conservée. L’abside, comme le clocher, comporte de nombreux trous de boulin. A l’exception de l’abside et du pignon de façade couverts de laves, tout le reste de l’édifice est couvert de tuiles : vernissées pour le clocher, plates pour la nef, simples pour les croisillons.


A l’intérieur, l’église Saint-Julien est très sobre. Elle a été restaurée récemment. La nef est entièrement dallée. Elle est couverte d’un berceau en plein cintre, dont la base est délimitée par une corniche moulurée. Au nord, un arc allongé est creusé dans la partie est du mur, à l’emplacement de l’ancienne ouverture murée dont on distingue le contour à l’extérieur. A l’est, la nef s’ouvre sur la croisée via un petit arc triomphal en plein cintre avec impostes. Il est encadré par les petits autels secondaires surmontés de niches stuquées accueillant des statues. La croisée du transept ne forme pas un carré précis, mais plutôt un losange : les angles s’écartent de quatre à six degrés de l’angle droit[2]. La croisée est voûtée d’une coupole sur trompes renforcée au nord et au sud par des arcades en plein cintre. Toute la voûte est couverte d’un badigeon bleu abîmé. La croisée s’ouvre sur les croisillons par de larges arcs en plein cintre. ces derniers sont voûtés de berceaux transversaux en plein cintre. Le bras nord du transept est équipé de larges placards en bois, tandis que le bras sud sert de sacristie et abrite le matériel liturgique. Des bancs de bois font le tour des croisillons et de l’abside. Cette dernière s’ouvre par un arc en plein cintre assez bas. Elle est voûtée d’un cul-de-four et simplement éclairée par une baie rectangulaire fortement ébrasée à l’intérieur. La faible hauteur de la baie par rapport au plancher laisse penser que le sol a été très rehaussé à une date inconnue.

Inventaire décor et mobilier

  • Bandes et arcatures lombardes du clocher, très irrégulières
  • Bandes et arcatures lombardes de l’abside, de facture rudimentaire : les arcatures sont très irrégulières et retombent sur des modillons vaguement sculptés

Frise en dents de scie, au nord (partielle)

  • Traces de peintures anciennes à l’intérieur, peut-être gothiques (chœur)
  • Maître-autel, surmonté du tabernacle (XVIIIe-XIXe siècle)
  • Autels latéraux (XVIIIe-XIXe siècle)
  • Table d’autel moderne
  • Grille de communion en fer forgé
  • Statues :

Vierge à l’Enfant (autel droit)

Saint Julien (autel gauche)

L’Enfant Jésus de Prague (maître-autel)

Saint Jean-Baptiste, statue du XVIe siècle, installée à l’extérieur dans une niche creusée dans l’abside en 1947. La statue est protégée des vols mais pas à l’abri des intempéries, elle est donc assez endommagée.

  • Bénitier encastré (près de la porte latérale)
  • Fonts baptismaux, dont la cuve est en forme de coquillage (XVIIIe-XIXe siècle)
  • Crucifix
  • Confessionnal en bois
  • Chemin de croix (cadres)
  • Dalle funéraire (portail ouest) : pierre calcaire grise, XVIIIe-XIXe siècle, gravée d’une grande croix
  • Cloche de 390 kg. Voir à son sujet la fiche d’inventaire du Père Tof :

Eglise de Donzy-le-Pertuis

  • Croix processionnelle, datant du XIIIe siècle, déposée au musée de Tournus

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

1826 : l’église devient chapelle vicariale sur ordonnance royale

Vers 1828 : travaux de maçonnerie, réfection de la couverture du clocher et reprise de la sacristie

Mars 1828 : acquisition d’une horloge par la commune

Entre 1806 et 1840 : ajout de la chapelle nord

Après 1840 : ajout de la chapelle sud

1854 : démolition de l’ancien escalier d’accès au clocher et pose d’un nouveau contre l’abside, réfection des toitures, remplacement d’un vitrail dans le mur nord de l’église, réfection de la voûte en plâtre, travaux de menuiserie et de serrurerie

1855 : achat de mobilier

1856 : achats de bancs et de stalles en bois (chœur) et réparation d’un placard

1856 : refonte de la cloche

1860 : achat d’un bâtiment pour abriter le presbytère

1886 : déplacement du cimetière en dehors du bourg

Après 1890 / Fin 19e : possible réfection de la flèche du clocher

XXe :

Travaux d’entretien, malgré le peu de moyens de la commune

1928 : église inscrite au titre des Monuments Historiques

1947 : niche creusée dans la partie nord de l’abside, à l’extérieur, pour abriter une statue de saint Jean-Baptiste

1974 : chevet classé Monument Historique

Vers 1974 : restauration générale de l’édifice

XXIe :

Travaux d’entretien

2014 : plans et mesures réalisés par une équipe d’étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida.

2019 : restauration de l’édifice suite à l’effondrement d’une partie des plafonds en plâtre

  • Etat :

L’extérieur de l’édifice est en bon état. L’intérieur vient d’être restauré après que le plafond s’est effondré à cause d’infiltrations d’eau.

  • Classement :

L’église est inscrite au titre des Monuments Historiques en 1928. Le chevet (clocher, abside et transept) est classé en 1974.

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie ou l’association se chargeant de l’entretien de l’église.

Visite

L’église est d’ordinaire ouverte, au moins pendant la saison estivale. Pour planifier une visite, contacter directement la mairie.

L’édifice n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite (marches aux deux entrées).

Association engagée

  • Les Amis Donzirons :

Association créée en 2004 et qui s’occupe de l’animation du village, de sa vie culturelle, et de la sauvegarde et de l’entretien de son patrimoine.

Elle est issue de la fusion de deux associations, « les amis du clocher » et « l’amicale laïque ».

Présidente : Christelle GALLAND

Siège social : Mairie de Donzy-le-Pertuis

Mail : lesamisdonzyrons@gmail.com

Site internet : Amis Donzirons

Iconographie ancienne et récente

Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis
Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis
Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Bibliographie

  • GUERREAU, Alain, Notes d’observation, 2014.
  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  • SAPIN, Christian, Bourgogne Romane, Dijon, Faton, 2006, 311p.
  • VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1976 et 1990 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Eglise de Donzy-le-Pertuis

  • Fiche de la commune sur la Bourgogne Médiévale :

Donzy-le-Pertuis

  • Plans et relevés effectués en 2014 par une équipe d’étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida.
  • Blog de l’abbé Tof, inventaire des cloches :

Eglise de Donzy-le-Pertuis

Propriétaire / Contact

Commune de Donzy-le-Pertuis

09 61 62 60 46

mairie.donzy-le-pertuis71@orange.fr

Patrimoine local et/ou folklore

Eglise romane construite en plusieurs phases, aux Xe et XIe siècles. Elle est ornée d’un beau décor roman : bandes et arcatures lombardes, frises en dents de scie…

Elle est classée Monument Historique depuis 1929.

Vestiges d’un ancien doyenné de l’abbaye de Cluny, datant du XIe au XVIe siècle, situés au milieu des bois de Lourdon.

Le site est confié à l’association Castrum Lordo depuis 2013. Elle se charge de sa réhabilitation, de sa restauration et de sa mise en valeur.

Château de Lourdon

Eglise construite en 1846 qui a conservé une travée sous clocher romane voûtée d’une coupole sur trompes, sur laquelle on distingue des restes de peintures anciennes.

Notes et références

  1. Guerreau
  2. Ibidem