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Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption à Ameugny

L’église paroissiale Notre-Dame-de-l’Assomption est située à Ameugny, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est un édifice roman dont la construction s’est déroulée en plusieurs phases. La partie la plus ancienne semble être la croisée, voûtée d’une coupole sur trompes, qui pourrait dater du début du XIe siècle, comme le clocher qui la surmonte. L’église est ensuite mentionnée vers 1167-1184 dans la charte 626 du chapitre de la cathédrale Saint-Vincent de Mâcon. Il y est fait état de l’achèvement de la nef et du portail de l’édifice, alors sous le vocable de Sainte-Marie. Les croisillons du transept sont formés de deux chapelles gothiques, des XVe et XVIe siècles. L’abside semble avoir ensuite été reconstruite ou du moins en partie remaniée au XVIIe ou XVIIIe siècle, peut-être en même temps que l’élargissement des baies de la nef. Au XIXe siècle, l’église, qui est en mauvais état depuis bien longtemps, est rénovée plusieurs fois. Elle est depuis bien entretenue. Les ornements de l’édifice sont particulièrement intéressants. Outre les bandes lombardes et baies du clocher, le linteau du portail principal doit être mentionné. On y déchiffre les inscriptions suivantes : Lex Dei Vera Est (la loi de Dieu est vraie), la salutation à Marie et, occurrence rare, la signature du sculpteur, Seguin, tailleur de pierres à Malay. L’église est classée Monument Historique depuis 1913.

Eglise Notre-Dame-de-l’Assomption (©CEP)

Beschreibung der Kirche (deutsch) 1, 2, 3, 4

Description of the church (english) 1, 2, 3, 4

Adresse Au bourg, 71460 Ameugny
Coordonnées GPS 46°31'33.5"N 4°40'40.6"E
Paroisse de rattachement Paroisse Saint Augustin en Nord Clunisois
Protection Monuments Historiques Classée en 1913

Sommaire

Historique

Le village d’Ameugny est mentionné dans une charte de Saint-Vincent de Mâcon dès le IXe siècle : In pago Matisconense, in agro Agniacense, in villa Amoniaco[1]. C’est une zone de peuplement très ancienne, dont le territoire est étendu et complété par deux hameaux : Le Bois Dernier et La Grange-Sercy. Ce dernier, aussi orthographié Cercy ou Sercie[2], est situé à l’emplacement d’une villa romaine : la villa de Sarceio (ou Serciaco). Il se compose alors d’un assemblage d’exploitations agricoles confiées à des familles paysannes par divers seigneurs, laïcs ou religieux. A partir de la fin du Xe siècle, l’abbaye de Cluny tente de récupérer des terres située au hameau de Sercy. Ce n’est cependant que vers 1070-1080 que l’abbaye réussit une première implantation locale importante. A cette date, Jocerand et Bernard, membres de la famille des Gros (d’Uxelles) se font moines et rejoignent l’abbaye. En cette occasion, leur famille cède à Cluny des terres et des hommes « entre la Grosne et la Guye »[3]. L’abbaye établit donc un vaste domaine agricole au hameau de Sercy, dont il reste aujourd’hui une grange[4]. En 1247, les chanoines de Mâcon récupèrent les terres d’Ameugny, bien qu’ils y aient eu des possessions dès le XIe siècle. Par la suite, le village croît rapidement et considérablement, notamment grâce au commerce. Plusieurs domaines et manoirs sont édifiés sur le territoire de la commune. Aujourd’hui[5], Ameugny est un petit village dynamique qui compte une grosse centaine d’habitants. Ces derniers s’attachent à animer et à mettre en valeur leur commune, et notamment son patrimoine.

L’église d’Ameugny est sous le vocable de Notre-Dame-de-l’Assomption, bien qu’à l’origine simplement nommée Sainte-Marie. C’est un bel édifice roman construit en plusieurs phases. Un premier édifice cultuel est vraisemblablement bâti au début du XIe siècle, par les moines de Cluny. Il n’en reste aujourd’hui que la croisée du transept, et possiblement le clocher qui la surmonte. L’église est dès cette époque le centre de la paroisse d’Ameugny, la Parrochia Sancte Marie de Amoniaco (al Cunomaco)[6], et à la collation de l’évêque de Mâcon. L’église est en partie reconstruite entre 1167 et 1184, comme l’indique la charte 626 du cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon, qui rend compte de l’achèvement de la nef et du portail de l’édifice. Cette datation est confirmée par le linteau du portail, ouvrage roman remarquable qui porte la signature du sculpteur, Seguin, tailleur de pierres à Malay, autour de l’inscription LEX DEI VERA EST (la loi de Dieu est vraie) et de la salutation à Marie. L’église est par ailleurs ornée d’un beau décor roman, notamment sur son clocher, qui porte des bandes et arcatures lombardes ainsi que des baies trigéminées sur colonnettes.

En 1247, l’église est rattachée au chapitre Saint-Vincent de Mâcon lorsque celui-ci récupère les terres d’Ameugny, à la même époque que l’église de Chânes[7]. Vers 1300, les du Blé, seigneurs de Cormatin, décident de se faire inhumer dans l’église d’Ameugny, siège de leur paroisse (Cormatin n’en est alors pas une)[8]. Au XVe siècle, l’Ecclesia Ammugniaci[9] est citée dans un pouillé. A cette époque, la chapelle sud de l’église est ajoutée contre la croisée romane par Raffin de Pommier[10]. Elle est dédiée à Notre-Dame et à tous les saints. Au XVIe siècle, la chapelle nord est construite par les seigneurs d’Uxelles et Cormatin pour y abriter leurs sépultures. Cette chapelle est dédiée à saint Claude et à saint Sébastien[11]. Ces chapelles de style gothiques sont ornées de culots sculptés et de crédences à accolade. A l’époque de leur construction, des peintures sont également ajoutées dans la nef : il s’agit de représentations de saints évêques et de litres seigneuriales, encore partiellement visibles. Plus largement, l’église est vraisemblablement assez largement restaurée au XVIe siècle, le village ayant été durement touché par les Guerres de Religion.

L’abside semble avoir ensuite été reconstruite ou du moins en partie remaniée au XVIIe ou XVIIIe siècle, peut-être en même temps que l’élargissement des baies de la nef. En 1675, une visite pastorale a lieu à Ameugny. Le rapport de cette inspection mentionne que la voûte vient d’être reprise[12]. Au début du XIXe siècle, l’église est dans un état de délabrement avancé. En 1812, un budget est donc alloué à la rénovation de l’édifice. En 1815, les travaux sont finalement engagés sur décision du conseil municipal. Cette restauration est particulièrement importante, puisque l’église doit désormais accueillir les fidèles de Taizé et de Chazelle, dont les églises sont devenues de simples succursales. Une vaste rénovation de l’édifice est donc menée, comprenant notamment la réinstallation de dalles funéraires dans le pavage de l’église[13]. Ces travaux sont vraisemblablement complétés vers 1826/1827, comme en témoignent le bénitier encastré et la porte principale en bois portant ces dates. Plus largement, du mobilier est ajouté en même temps que les réparations d’usage.

En 1843, l’architecte Berthier visite l’édifice en vue de travaux de restauration. Ceux-ci prévoient de démolir l’escalier d’accès au clocher qui est très lourd et qui affaiblit la toiture, à tel point que l’édifice est menacé par des infiltrations d’eau de plus en plus importantes. Cet escalier doit être remplacé par une simple rampe d’accès avec quelques marches, sur la toiture de l’abside. les travaux sont effectués par le maître-maçon Laumet, suite à sa visite-diagnostic de 1840[14]. D’autres travaux de restauration sont vraisemblablement aussi effectués afin de réparer les dommages causés par les infiltrations d’eau. En 1889, d’autres petites réparations sont faites sur l’édifice, sans qu’on en ait le détail. Il pourrait s’agir de réparations sur la toiture de laves.

En 1913, l’église d’Ameugny est classée Monument Historique. En 1981, des fouilles archéologiques ainsi qu’un diagnostic sanitaire sont menés. Les peintures gothiques sont notamment découvertes dans la nef, sous plusieurs couches de badigeons. En 1984, ces découvertes et le mauvais état de l’église depuis plusieurs années déjà poussent les habitants d’Ameugny à s’engager pour la restauration de leur église. Même si l’extérieur de l’édifice a jusqu’alors été entretenu par les Monuments Historiques, l’église nécessite une reprise globale. L’association « les Amis de l’église d’Ameugny » est alors créée par Mr Guy de Surel, afin d’aider à sa restauration et à sa mise en valeur, en partenariat avec la municipalité et les Monuments Historiques. Des devis sont établis à hauteur de 765 000 francs, dont 10% doivent être pris en charge par la commune. Grâce aux nombreuses actions organisées par l’association afin de récolter des fonds, ainsi que grâce à de nombreux dons, la part à charge de la mairie est finalement déjà financée. En 1987, la restauration générale de l’église est donc lancée. Elle comprend un assainissement général de l’édifice ainsi que sa rénovation et sa mise en valeur, notamment grâce à la restauration de son décor[15] et à l’installation de notices de présentation multilingues.

L’église fait depuis l’objet d’un soin constant de la part de la municipalité et des habitants du village. Elle est désormais ouverte aux visites.

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

L’église d’Ameugny est un petit édifice roman construit en pierre de calcaire ocre. Elle est assez typique des petits édifices romans de la région, tout en modestie. L’église est entourée du cimetière communal et fait face à un beau panorama sur le mâconnais et le clunisois. Elle se compose d’une petite nef rectangulaire, suivie d’un transept soutenant un clocher trapu, puis d’une abside à l’est, flanquée de la sacristie. Outre cette sacristie, les bras du transept (chapelles gothiques) et l’abside (remaniée au XVIIe ou XVIIIe siècle), l’édifice est entièrement roman, construit en deux phases (XIe siècle pour la croisée et le clocher, fin du XIIe pour la nef). Le décor roman de l’édifice est des plus remarquables, en particulier le tympan du portail ouest, qui porte la signature de son sculpteur, un certain Seguin, tailleur de pierre à Melay.

Plan de l'église dressé par le professeur Masatsugu Nishida, du Kyoto Institute of Technology ©Professeur Nishida / CEP

La façade ouest de l’édifice est divisée en deux parties. La partie basse se compose d’un avant-corps légèrement saillant encadré par de minces pilastres aux extrémités. Un portail s’ouvre au centre, dont l’arc en plein cintre, doublé, repose latéralement sur de fines colonnes aux chapiteaux sculptés. Le tympan du portail est en pierre. Il comporte des fleurs sculptées sur le pourtour, et au centre un médaillon orné d’une croix, dans lequel on lit « LEX DEI VERA EST » (la loi de Dieu est vraie). Le linteau porte quant à lui la salutation à Marie et, occurrence rare, la signature du sculpteur, Seguin, tailleur de pierres à Malay. Le haut de la façade est, lui, simplement percé d’une large baie moderne en plein cintre, allongée. Les gouttereaux de la nef sont pour leur part chacun épaulés de trois contreforts massifs qui délimitent les trois travées. Le gouttereau nord est percé de deux larges baies en plein cintre modernes, du côté oriental du mur. La partie ouest du gouttereau sud est, elle, percée de deux baies similaires. La partie orientale est ouverte d’une petite porte simple au linteau droit. En hauteur, on distingue également le contour d’une ancienne ouverture murée.

Le transept de l’église est formé de la croisée sous clocher romane et de chapelles gothiques de part et d’autre, épaulées par des contreforts massifs aux extrémités (dont trois sont diagonaux). Le bras sud du transept est percé d’une baie en plein cintre simple, et le bas du mur est renforcé. Au nord, la chapelle est éclairée par une baie à remplage flamboyant. La face ouest comporte une petite porte surmontée d’une pierre vaguement blasonnée. Le clocher de l’église s’élève au-dessus de la croisée romane. De plan carré, il a un profil trapu et trois étages séparés par des cordons de pierre. Les arêtes du clocher sont renforcées. Le premier étage est aveugle, simplement orné de bandes et arcatures lombardes, et percé de l’accès au clocher à l’est. Le deuxième étage comporte une baie plein cintre par face, murées mais encore distinguables. Le troisième étage est quant à lui ouvert d’une baie trigéminée par face, avec retombées médianes sur paires de colonnettes. Le clocher est coiffé d’une courte pyramide à quatre pans surmontée d’une croix.

A l’est, l’abside complète l’édifice. Semi-circulaire, elle est précédée d’une courte travée droite. Elle a visiblement été reprise à l’époque moderne, bien que l’on ne sache pas dans quelle mesure. Elle est percée de deux baies latérales en plein cintre, et ne comporte aucun contrefort, contrairement au reste de l’édifice. Au sud, l’abside est flanquée d’une petite sacristie moderne. Au nord, l’escalier d’accès au clocher est installé sur la toiture. Cette-dernière est en laves, comme pour le reste de l’église. Une corniche à modillons nus fait le tour de l’édifice et soutient cette lourde couverture.


A l’intérieur, l’église d’Ameugny est également toute en sobriété, avec peu de mobilier et un décor discret. La nef est dallée[16] et entièrement enduite. Elle est voûtée d’un berceau brisé rythmé par des arcs doubleaux qui retombent sur des pilastres avec impostes. Le mur de façade, à l’ouest, est séparé en deux parties par un ressaut dans la maçonnerie, en-dessous de la baie. Le mur nord de la nef abrite une niche creusée dans le mur, dans laquelle sont installés les fonts baptismaux. Au sud, la porte latérale s’ouvre sous un profond arc en plein cintre. Les murs de la nef sont ornés de peintures du XVIe siècle, figurant deux saint évêques dans des niches peintes. On discerne également les restes de litres seigneuriales. La dernière travée de la nef, à l’est, accueille la table d’autel moderne en bois, ainsi que deux autels latéraux à retables, de part et d’autre de l’arc triomphal en plein cintre.

Celui-ci ouvre la travée sous clocher. Surélevée de plusieurs marches afin de rattraper la pente naturelle du terrain et de marquer l’entrée du chœur, elle est voûtée d’une coupole sur trompes épaulée au nord et au sud par des arcs de décharge en plein cintre. Sous ces renforts, les chapelles formant les bras du transept s’ouvrent par des arcs brisés. De plan carré, elles sont voûtées de croisées d’ogives retombant sur des culots sculptés. La chapelle nord possède son propre accès vers l’extérieur. Un escalier a également été mis au jour en 1987. Il mène au caveau des seigneurs d’Ameugny. La chapelle nord est également décorée d’une crédence à accolade et d’un cartouche funéraire gothique, en pierre, ainsi que d’une plaque commémorative en marbre noir. La chapelle sud possède également une crédence gothique.

L’abside complète l’édifice à l’est. Surélevée d’une marche, elle s’ouvre par un arc en plein cintre avec impostes. Elle est voûtée d’un large cul-de-four orné d’un décor mouluré moderne. Des cordons moulurés délimitent la base de la voûte et celle du mur. Au sud, une petite porte en bois mène à la sacristie. L’abside accueille le maître-autel.

Inventaire décor et mobilier[17]

  • Décor du clocher :

Bandes et arcatures lombardes, baies trigéminées.

  • Décor du portail principal :

On peut y lire les inscriptions suivantes : « LEX DEI VERA EST » (la loi de Dieu est vraie), la salutation à Marie et, occurrence rare, la signature du sculpteur, Seguin, tailleur de pierres à Malay.

Le tympan du portail est orné de fleurons et d’un médaillon gravé d’une croix.

L’arc du portail repose latéralement sur de fines colonnes aux chapiteaux sculptés de feuillages.

  • Décor peint :

Dans la nef, deux représentations de saints évêques, dans des niches peintes. Ces peintures dateraient du XVIe siècle. On distingue également des morceaux de litres seigneuriales (carrés noirs).

  • Traces de décor peint, sur le tympan intérieur du portail ouest
  • Culots et clef de voûte sculptés de la chapelle nord : culots sculptés du tétramorphe, clef ornée de deux anges tenant l’écusson de la famille du Blé d’Uxelles : de gueule à trois chevrons brisés d’or[18].
  • Culots et clef de voûte de la chapelle sud, blasonnés.
  • Pierre gothique en calcaire ocre, gravée d’une inscription latine commémorant Pétrarque de la Magdeleine et sa sœur Anne, morts en 1529 de la peste, et enterrés dans la chapelle (chapelle nord).
  • Cartouche funéraire gothique (XVIe siècle), rectangulaire, dont les pourtours sont ornés de motifs floraux sculptés (chapelle nord)
  • Crédence gothique à accolade, abritant une piscine liturgique, XVe-XVIe siècle (chapelle nord)
  • Crédence gothique à accolade, XVe-XVIe siècle (chapelle sud)
  • Maître-autel en bois, surmonté du tabernacle avec crucifix
  • Autel moderne en bois
  • Autels latéraux, surmontés de retables dont l’arc brisé retombe latéralement sur de fines colonnes aux chapiteaux sculptés. Ces retables accueillent chacun une niche à statue, surmontée d’un médaillon mouluré en rosace
  • Statues :

Saint Joseph (autel droit)

Vierge à l’Enfant (autel gauche)

Christ en Croix, en bois, XVIe siècle (chapelle droite). Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1980.

  • Plaque en marbre noir, dans un cadre en bois, gravée d’une reconnaissance d’un leg effectué en 1782, contre fondation d’une messe. L’inscription retrace les bienfaits de dame Catherine-Julie Guy de la Findoise.
  • Plaque commémorative des soldats morts au combat (nef)
  • Bénitier encastré portant la date de 1827 (près de l’entrée latérale)
  • Niche carrée creusée dans le mur, fermée par une petite porte en bois
  • Chaire à prêcher en bois (nef)
  • Porte en bois, gravée de la date 1826 (entrée principale)
  • Fonts baptismaux en pierre blanche, fermés par une petite porte en bois, et installés dans une large niche ménagée dans le mur (nord de la nef)
  • Dalles funéraires :

-une dalle ornée d’une large croix et portant la date de 1802

-tombe de Catherine Mesplin, décédée en 1731, ornée d’une large croix

-dalle d’un François …, mort en 1700, ornée d’une large croix

-tombe de la famille Ducahier, dont un membre curé d’Ameugny, portant une large croix et la date de 1687

-tombe d’une dame décédée à Cormatin le 26 janvier 1776, ornée d’une croix

-tombe de Marcel Cormand, mort en août 1789, ornée d’une croix

-tombe de Marie Guérin, épouse de Marcel Cormand, morte en août 1788

-dalle d’une dame Toret, XVIIe siècle, fille de Mr Toret, prieur ( ?) de Pierre de Cormatin

  • Croix de cimetière

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

1815 : restauration générale de l’édifice

1826/1827 : quelques réparations, attestées par les dates inscrites sur la porte occidentale et le bénitier encastré près de la porte latérale

1843-1845 : démolition du vieil escalier d’accès au clocher, réparations des dommages faits par les infiltrations d’eau

1889 : quelques petites réparations, sans détail

XXe :

1913 : église classée Monument Historique

1981 : découverte de peintures dans la nef

1987 : restauration générale de l’église

XXIe :

Travaux d’entretien et de mise en valeur

  • Etat :

L’église d’Ameugny est en bon état général et est régulièrement entretenue.

  • Classement :

L’église est classée Monument Historique depuis 1913.

Actualités

Pour connaître l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie.

Site web de la mairie

Visite

L’église d’Ameugny est généralement ouverte, du moins pendant la saison estivale.

Pour planifier une visite, contacter la mairie.

L’édifice ne semble pas accessible aux personnes à mobilité réduite : le terrain du cimetière est très inégal, et il y a des marches aux différentes entrées de l’église.

Association engagée

  • Association « Les Amis de l’église d’Ameugny » :

Association créée en 1984 par Mr Guy de Surel afin d’aider à la remise en état de l’église, en partenariat avec la municipalité et les Monuments Historiques. En 1987, l’association participe et finance en partie la restauration générale de l’édifice.

Par la suite, elle s’attache à la sauvegarde et la mise en valeur de l’église, notamment en organisant et/ou en participant à différentes phases de travaux concernant l’édifice et son mobilier.

L’association s’est notamment engagée pour l’ouverture de l’édifice aux visiteurs : ouverture physique et organisation de visites lors des Journées du Patrimoine, éclairage, notices touristiques multilingues …

Détail des actions de l’association :

Amis de l'église d'Ameugny - Histoire

L’association n’existe aujourd’hui plus, l’édifice étant désormais entretenu avec soin par la municipalité et les habitants de la commune.

Iconographie ancienne et récente

Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis
Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Cadastre actuel, cadastre.gouv

Bibliographie

  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  • VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :

Eglise Notre-Dame-de-l’Assomption

  • Fiche édifice de l’Académie de Mâcon :

Eglise Notre-Dame-de-l’Assomption

  • Page de l’église sur la Bourgogne Romane :

Eglise d’Ameugny

  • Page d’Ameugny sur la Bourgogne Médiévale :

Eglise d’Ameugny

  • Plan de l’église dressé par le professeur Masatsugu Nishida, du Kyoto Institute of Technology
  • Documents sur place et documents fournis par l’association et la mairie (voir le site de la mairie)

Propriétaire / Contact

Commune d’Ameugny

03 85 50 15 59

mairie.ameugny@wanadoo.fr

Patrimoine local et/ou folklore

Ancienne grange clunisienne bâtie au XIIe siècle. Elle faisait partie d’un vaste domaine agricole appartenant à l’abbaye de Cluny.

Elle fait aujourd’hui partie d’une exploitation agricole privée et sert de remise.

Edifice partiellement roman (Xe et XIIe siècle) constitué de styles architecturaux hétéroclites. L’église a été remaniée de nombreuses fois, ce qui rend sa datation difficile. Il s’agit vraisemblablement d’un des édifices les plus anciens de la région.

Les colonnes de la travée sont inscrites aux Monuments Historiques depuis 1932.

Eglise romane construite au XIIe siècle, qui semble avoir également conservé des vestiges d’une chapelle primitive du Xe siècle.

Elle est classée Monument Historique depuis 1913.

Notes et références

  1. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  2. A ne pas confondre avec le village voisin de Sercy, où se trouve un château seigneurial.
  3. GARRIGOU-GRANDCHAMP Pierre, GUERREAU Alain, SALVEQUE Jean-Denis, IMPEY Edward, « Doyennés et granges de l'abbaye de Cluny. Exploitations domaniales et résidences seigneuriales monastiques en Clunisois du XIe au XIVe siècles »
  4. Grange Sercy à Ameugny
  5. Pour un historique plus détaillé du village, voir : Ameugny - Site de la commune
  6. Rigault
  7. Virey, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.
  8. Document de la mairie
  9. Rigault
  10. Fiche de l'Académie de Mâcon
  11. Ibidem
  12. Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.
  13. Fiche de la Pastorale du Tourisme 71
  14. Oursel
  15. Les peintures gothiques sont notamment restaurées par J. Bourgoin.
  16. On distingue notamment de nombreuses pierres tombales réutilisées dans le pavage
  17. En partie établi grâce à l’inventaire Oursel et à la fiche de la Pastorale du Tourisme
  18. Fiche de l'Académie de Mâcon