Eglise Saint-Hippolyte à Bonnay
L'église Saint-Hippolyte est située à Bonnay, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Il s'agit d'une ancienne église paroissiale romane fortifiée, aujourd'hui en ruine. Elle faisait partie d'un doyenné installé à Bonnay par l'abbaye de Cluny. La datation de l'église est assez aisée, puisqu'elle est mentionnée en 1095 dans une bulle pontificale. L'édifice date donc de quelques années avant cela. C'est une construction aux dimensions impressionnantes, qui s'expliquent par la convoitise d'une famille de seigneurs du nord Clunisois, les Gros, qui tentent à plusieurs reprises de s'accaparer les lieux. C'est pour cette raison que l'église est fortifiée après 1214 (le clocher est notamment englobé dans un grand massif rectangulaire), quand le roi de France confirme la possession exclusive des lieux par les moines. L'église fait alors partie entière de l'organisation clunisienne. A la fin du XVe siècle, l'église est cependant déjà en partie ruinée, sans que l'on sache exactement pourquoi. Au XXe siècle, alors qu'elle sert de remise agricole et est menacée de ruine totale, l'association de chantiers bénévoles REMPART entame une première restauration dans les années 1970. Propriété privée jusqu'en 2003, l'église est alors rachetée par la commune pour un euro symbolique. Elle est depuis l'objet d'un soin constant et a été dûment mise en valeur.
Adresse | Saint Hippolyte, 71460 Bonnay |
Coordonnées GPS | 46°33'12.2"N 4°38'36.5"E |
Paroisse de rattachement | / |
Protection Monuments Historiques | Classée en 1913 |
Sommaire
- 1 Historique
- 2 Description architecturale
- 3 Inventaire décor et mobilier
- 4 Rénovations / Etat
- 5 Actualités
- 6 Visite
- 7 Association engagée
- 8 Iconographie ancienne et récente
- 9 Plans cadastraux
- 10 Bibliographie
- 11 Sources
- 12 Propriétaire / Contact
- 13 Patrimoine local et/ou folklore
- 14 Notes et références
Historique
Le village de Bonnay fait partie de la Fédération des sites clunisiens. Il a des origines très lointaines. Des vestiges gallo-romains[1] ont notamment été retrouvés sur le territoire de la commune. C’est par exemple le cas d’une ancienne voie romaine, au hameau d’Aynard. Ce hameau est à l’époque le siège d’une villa gallo-romaine[2], un centre d’activité et de peuplement. Bonnay est cité pour la première fois en 980 (Belnadum[3]), lorsque Nardouin et sa femme font don des terres du bourg à l’abbaye de Tournus. Les hameaux d’Aynard et de Saint-Hippolyte sont par la suite donnés à l’abbaye de Cluny[4], ce qui place le village dans une situation particulière, entre l’influence des deux abbayes. Bonnay est par la suite cité de nombreuses fois dans différents actes et documents. Au XIVe ou XVe siècle, l’Ecclesia de Bonnayo[5] est mentionnée dans un pouillé. Il s’agit là de l’ancienne église Sainte-Marie, dont il ne reste aujourd’hui qu’un fragment du gouttereau nord, en opus spicatum. Bonnay récupère les paroisses d’Aynard et de Saint-Hippolyte au XVIIe ou XVIIIe siècle, puis Besanceuil en 1867.
Le hameau de Saint-Hippolyte est d’abord la propriété des seigneurs de Brancion, les Gros. Ceux-ci sont installés à Bonnay et Aynard et y ont établi au Xe siècle un domaine important, au cœur de la vallée de la Guye. Leurs serfs sont alors installés à Saint-Hippolyte. A la fin du Xe siècle, Josseran Gros donne une église située à Saint-Hippolyte à l’abbaye de Cluny, pour le salut de son âme, sa dernière heure étant arrivée. Au cours du XIe siècle, Cluny récupère les terres sur lesquelles se trouve l’édifice grâce à un ensemble de dons et d’acquisitions. L’abbaye fonde son propre domaine, dont l’église et les bâtiments attenants sont le centre.
A la fin du XIe siècle, l’église Saint-Hippolyte est reconstruite. Elle est mentionnée dans une bulle papale de 1095 ce qui permet d’avancer une datation rarement aussi précise pour les édifices de cette époque. Les ruines que l’on observe aujourd’hui sont celles de cette reconstruction romane. A l’époque, l’église sert aux habitants des terres ainsi qu’aux moines de la petite communauté installée en doyenné pour gérer les propriétés foncières de l’abbaye dans les alentours. Les terres de Saint-Hippolyte font dès lors partie de l’organisation agricole de l’abbaye, et de son système de maillage du territoire. Située sur les hauteurs de la vallée de la Guye, sa position stratégique et ses dimensions impressionnantes permettent aux moines d’ajouter un point de contrôle sur les terres environnantes, et d’inscrire dans l’esprit de la population l’autorité spirituelle et temporelle de l’abbaye. Cela est particulièrement important dans le sens où les possessions de l’abbaye sont enclavées au milieu de celles des Gros, ce qui entraîne de nombreux conflits.
En 1105, Saint-Hippolyte est citée comme obédience dans la charte 3829 de l’abbaye de Cluny : obedientia de Sancto Ypolito[6]. C’est un doyenné assez important, comme le suggère la visite du pape Pascal II[7] lors de sa venue en France. Il donne alors raison à l’abbé de Cluny face au seigneur d’Uxelles, Landry Gros, qui avait installé un péage au hameau d’Aynard, quasi seule voie d’accès aux terres via et vers Cluny. Le pape déclare que tous les voyageurs allant à ou venant de Cluny doivent être exempté de péage. Saint-Hippolyte fait au XIIe siècle partie intégrante de l’organisation clunisienne[8]. Ainsi, le doyenné compte sept moulins, trois paroisses, des maisons et des granges. Il fournit l’abbaye en bois, céréales et vin. Son activité d’élevage est également assez importante. La production est variable, mais le domaine est étendu[9]. Trois quarts de la production sont acheminés à l’abbaye trois fois par an, la saint Martin (11 novembre), à la saint Vincent (22 janvier) et à la saint Jean-Baptiste (24 juin). Le reste de la production est vendu ou consommé sur place.
En 1207, des fortifications sont déjà mentionnées à Saint-Hippolyte, mais sont vraisemblablement restreintes[10]. En 1214, le roi confirme la possession exclusive des lieux par les moines de Cluny, les seigneurs Gros reconnaissent l’abbaye comme seule propriétaire des lieux et renoncent à toute prétention sur les terres. L’abbaye organise par la suite les terres en paroisse : Parrochia de Sancto-Ypolito[11]. Après cette décision, l’église est fortifiée. Le clocher est notamment englobé dans un grand massif rectangulaire (deux extensions latérales munies d’archères), et le mur nord de la nef est prolongé par un rempart qui se termine par une tour circulaire[12]. C’est un exemple unique de fortification dans la région, qui sert de prototype pour la fortification de nombreuses églises rurales de la région[13]. L’église Saint-Hippolyte a dès lors un plan intéressant, entre église monumentale et édifice défensif : vaste nef avec collatéraux dont le mur nord est fortifié, suivie d’un transept supportant le clocher inclus dans un grand massif de maçonnerie rectangulaire avec archères, puis abside et absidioles. Saint-Hippolyte semble dès lors faire partie du système défensif clunisien. Toutefois, les capacités défensives du site semblent être moindre, et plus une question de dissuasion. En 1319 déjà, Saint-Hippolyte est en tout cas citée comme Castrum Sancti-Hypoliti[14].
A la fin du XVe siècle, l’église Saint-Hippolyte est déjà en partie ruinée, sans que l’on sache réellement pourquoi : la voûte de la nef et des collatéraux est dite écroulée dans un terrier de 1481. Les moines de Cluny ont déjà quittés les lieux. Plusieurs hypothèses expliquent cette destruction. La plus plausible est celle de la visite des « Ecorcheurs », en 1441, dans le contexte de la Guerre de Cent Ans. Après avoir séjourné au doyenné, ils auraient mis à sac les lieux. Au XVIe siècle, la ruine est vraisemblablement aggravée par le manque d’entretien, et peut-être également par les troubles des Guerres de Religion. Au début du XVIe siècle déjà, le domaine de Saint-Hippolyte est affermé, et rapporte peu de revenus. A la fin du siècle, l’abbé Claude de Guise vend finalement les terres et biens à un propriétaire privé. En 1609, un dénombrement rend compte d’un édifice ruiné que le nouveau propriétaire n’entretient pas. Seul le clocher est encore debout. Par la suite, le transept et le chœur sont utilisés comme chapelle, après avoir condamné l’accès à la nef ruinée. La messe a lieu le lundi.
A la fin du XVIIe siècle, l’église Saint-Hippolyte est annexée à l’église paroissiale de Bonnay. En 1746, une visite pastorale ayant lieu au village rend compte de la ruine avancée de l’ancien doyenné, et de l’édifice roman dans lequel il pleut. En 1780, le chœur est néanmoins toujours utilisé comme chapelle, au grand désarroi du curé de Bonnay. A la Révolution, Saint-Hippolyte devient brièvement Mont-Verrier, et le culte cesse. Aux XIXe et XXe siècles, l’église sert de remise agricole où le propriétaire entrepose du foin. En 1913, le site est classé en tant que Monument Historique, afin de le protéger. En 1927, le clocher est consolidé. Dans les décennies qui suivent, l’église est cependant de nouveau laissée à sa ruine, la végétation reprend le dessus et menace l’édifice de destruction totale.
Dans les années 1970, l’association de chantiers bénévoles REMPART entame une première restauration, en partenariat/sous la supervision des Monuments Historiques. De 1971 à 1979, grâce notamment à l’association « Sauvegarde et Mise en Valeur du Prieuré de Saint-Hippolyte » nouvellement créée, des chantiers successifs sont organisés afin de réaliser les travaux les plus urgents et de consolider ce qu’il reste de l’édifice[15]. C’est notamment lors de cette première phase de travaux que le sol de la nef est dégagé sur une profondeur de deux mètres. Vers 1979-1980, le clocher est restauré par une entreprise privée, sous la direction de Michel Jantzen, architecte en chef des Monuments Historiques. Des relevés détaillés (plans, coupes) sont effectués par l’architecte J. Beaubernard[16]. En 1990, c’est au tour des peintures murales du chœur d’être restaurées. Un stage de cinq jours mené par des bénévoles permet alors le relevé des vestiges de peintures murales, la consolidation d’urgence du mortier et la fixation des peintures. Ce stage est effectué sous la direction d’Anne Féton, restauratrice ayant déjà œuvré à l’église de Burnand.
Les travaux sont ensuite stoppés pendant plusieurs années, faute de moyens. En 2003, la commune rachète le site pour un euro symbolique. L’Association pour le renouveau de Saint-Hippolyte est également créée. Celle-ci assure dès lors la restauration et la mise en valeur du site, en s’appuyant sur les travaux de recherche des archéologues (Patrick Ferreira et Franck Chaléat). Le concours de la municipalité et de l’association permettent le sauvetage de l’édifice. Les chantiers REMPART reprennent cette même année, et se poursuivent encore aujourd’hui[17]. Ils ont permis de sécuriser et restaurer le site, tout en le rendant accessible aux visiteurs et en garantissant son entretien régulier.
Les ruines de Saint-Hippolyte et du logis du doyen sont un bel exemple d’art roman. L’association a plusieurs projets visant à préserver cet héritage. Le plus actuel est celui de finir la restauration des toitures en laves du clocher. Une collecte[18] de fonds a été organisée dans ce but via la Fondation du Patrimoine. A plus long terme, l’association espère pouvoir organiser la restauration et l’ouverture du portail nord de la nef, ainsi que le dégagement et la consolidation des peintures murales.
- Folklore et légendes :
Les ruines de Saint-Hippolyte seraient encore aujourd’hui un lieu de pèlerinage des Blancs[19].
Légendes et traditions : Article sur le site de l'association
- Saint Hippolyte, selon la Pastorale du Tourisme 71 :
« […] soldat romain du IIIe siècle qui fut chargé de la surveillance en prison du diacre saint Laurent. Édifié par la conduite de ce dernier, il se convertit au christianisme et fut baptisé par Laurent avec les dix-neuf personnes de sa maison. Il fut martyrisé à cause de sa foi vers 258, à Rome. »
Description architecturale
GLOSSAIRE : Bourgogne Romane
Les plans ci-dessous ont été dressés lors de la 20ème campagne internationale de relevés architecturaux des églises romanes en Bourgogne du sud, organisée par le C.E.P (Centre international d’études des patrimoines du Charolais-Brionnais) de Saint-Christophe-en-Brionnais à l’été 2009. Ils sont l’œuvre d’une équipe de jeunes élèves-architectes de l’Université de Technologie et d’Economie de Budapest, dirigée par László Daragó et son assistant Dániel Bakonyi.
Plans ©CEP
Toute utilisation des plans à titre de documentation ou de restauration de l'édifice est autorisée. Toute autre utilisation à titre commercial ou à titre de publication est soumise à l'autorisation stricte du CEP, agissant comme maître d'ouvrage et propriétaire des droits.
Le plan original de l’église romane est encore bien visible parmi les ruines : vaste nef avec collatéraux, transept dont les croisillons s’ouvrent chacun sur des absidioles, et dont la croisée est suivie d’une travée droite et de l’abside. L’édifice impressionne par ses dimensions. Le sentiment de grandeur est accentué par le clocher fortifié, qui contrebalance la nef en ruines, ainsi que par les vestiges de fortification. Seul le chevet à l’est est toujours en place (transept, clocher, abside et absidioles). Toute la partie occidentale est ruinée. Près du chevet, les traces d’un bâtiment médiéval appartenant au doyenné ont été retrouvées. Au sud, l’église est accolée à des bâtiments médiévaux.
A l’ouest, la façade de la nef est quasi entièrement détruite. Seules les bases du portail d’origine ont été restaurées, et accueillent désormais un plan incliné permettant d’accéder à l’intérieur de l’édifice. La nef de quatre travées a conservé ses murs gouttereaux. A l’extérieur, le gouttereau nord est rythmé par des contreforts épais et par d’anciennes baies plein cintre murées. Deux larges ouvertures de même profil sont également visibles , creusées dans le mur mais désormais comblées. Le gouttereau nord est muni d’une extension crénelée qui devait appartenir à un chemin de ronde de la fortification. Au sud, le gouttereau est accolé à des bâtiments médiévaux qui en cachent l’aspect extérieur. A l’intérieur, les anciennes baies sont toutefois bien marquées. Les collatéraux étaient voûtés d’arêtes séparées par de petits arcs doubleaux reposant sur des pilastres toujours en place. Le vaisseau central de la nef était quant à lui voûté d’un berceau brisé rythmé par des arcs doubleaux retombant sur de larges colonnes avec chapiteaux sculptés de motifs végétaux. Deux de ces colonnes ont été réinstallées et permettent de visualiser la voûte perdue. Le mur est de la nef apporte également de bonnes indications : trois arcs en plein cintre sont visibles, le plus grand au centre étant l’arc triomphal menant vers la croisée, et les petits latéraux menant aux croisillons ; au-dessus du grand arc, le petit accès au clocher est encore ouvert, juste en-dessous du contour en cintre brisé de la voûte de la nef.
A l’est, le chevet roman est en relativement bon état et témoigne de la grandeur de l’édifice. Le clocher et ses extensions latérales, formant un massif rectangulaire, suivent la nef en ruine. Le clocher est composé d’une souche aveugle et de deux étages de baies sur ses faces est et ouest. Le premier niveau est ouvert par deux larges baies plein cintre dont l’arc est doublé (c’est le cas de la majorité des baies de l’édifice). Le deuxième niveau est percé d’une baie trigéminée en plein cintre posée sur un cordon de pierre, et avec retombées médianes et latérales sur de petites colonnettes aux chapiteaux sculptés. Les baies des deux étages sont inscrites dans un décor de bandes et arcatures lombardes. Le clocher n’est actuellement plus couvert. Les extensions latérales du clocher sont munies d’archères en hauteur. Au nord, une simple baie plein cintre est encadrée par deux gros contreforts. L’axe du transept est directement prolongé par une muraille. Au sud, le croisillon est ouvert d’une porte en plein cintre surmontée par une ouverture rectangulaire, elle-même surmontée d’une baie dont l’arc est légèrement surbaissé. Des contreforts épaulent le croisillon. A l’intérieur, les croisillons voûtés en berceau s’ouvrent sur des absidioles voûtées en cul-de-four, chacune éclairée par une baie centrale ébrasée. La croisée supportant le clocher est voûtée d’une large coupole sur trompes et encadrée par quatre arcs en plein cintre. Elle s’ouvre à l’est sur une travée droite voûtée en berceau plein cintre et munie latéralement d’arcs de décharge de même forme. L’arc sud entoure deux baies étroites et allongées. On distingue des traces de peintures anciennes, comme dans tout le chœur. A l’est, une petite baie plein cintre surmonte l’arc menant à l’abside. Elle est munie de petites colonnettes latérales avec chapiteaux sculptés, à l’intérieur comme à l’extérieur. L’abside semi-circulaire est voûtée en cul-de-four et abrite un autel de pierre. Elle est éclairée par trois larges baies plein cintre ébrasées et encadrées à l’extérieur par des contreforts plats. L’abside, comme le reste du chevet, est couverte de laves.
Inventaire décor et mobilier
- Décor du clocher :
Baies avec chapiteaux sculptés inscrites dans des décors de bandes et arcatures lombardes. Ces arcatures retombent sur des modillons sculptés.
- Colonnes et chapiteaux sculptés de la nef, motifs végétaux
- Coupole sur trompes de la travée sous clocher
- Traces de peintures murales dans le chœur
Rénovations / Etat
- Rénovations :
XIXe :
Propriété privée, entretien minime.
XXe :
Utilisation des ruines comme remise agricole
Années 1970 : première phase de restauration des vestiges grâce à l’association REMPART
XXIe :
2003 : achat des ruines par la commune pour un euro symbolique
Depuis les années 2000 : deuxième phase de restauration des vestiges et reprise des chantiers REMPART, mise en valeur touristique.
Détail des actions : Renouveau de Saint-Hippolyte
- Etat :
Le site est en ruine mais est régulièrement entretenu et a été sécurisé et mis en valeur (panneau d’information).
- Classement :
L’église est classée Monument Historique depuis 1913.
Actualités
Pour suivre l’actualité du site, contacter la mairie ou l’association de sauvegarde, ou consulter les sites internet qui leur sont dédiés :
Visite
Les ruines de Saint-Hippolyte sont libres de visite, en plein air, l’accès permanent en est garanti.
L’accès au site semble toutefois compliqué pour les personnes à mobilité réduite (pelouse), bien qu’un plan incliné ait été installé pour accéder à l’intérieur de l’édifice en ruine.
Association engagée
- Association « le renouveau de Saint Hippolyte » :
Association créée en 2003 lorsque la commune récupère l’église pour un euro symbolique.
L’association a pour but l’animation, la promotion, la sauvegarde et l’aménagement du site de Saint-Hippolyte.
Président : Yves Dedianne.
Contact : renouveaush@orange.fr / yvesdedianne@yahoo.fr
Site internet : Renouveau de Saint-Hippolyte
Facebook: Renouveau de Saint-Hippolyte
Adresse:
Le Renouveau de Saint-Hippolyte
Mairie de Bonnay
10, route de Salornay
71460 BONNAY
Iconographie ancienne et récente
Crédit Photos: CEP
Plans cadastraux
Bibliographie
- CAYOT, Fabrice, « La fortification des églises rurales en Bourgogne. », In : Chastels et Maisons fortes, III, Centre de castellologie de Bourgogne, p. 147-180, 2010.
- DEFONTAINE, Patrick, « Les prieurés-châteaux de la région mâconnaise au Moyen Âge », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre | BUCEMA [En ligne], 13 | 2009, mis en ligne le 04 septembre 2009.
- DEFONTAINE, Patrick, Recherches sur les prieurés réguliers, monastiques et canoniaux des anciens diocèses de Chalon et Mâcon : (Xe - XIVe siècles), thèse de doctorat, Dijon, 2013.
- DUBOIS, Marthe, Bonnay en Mâconnais… Un village qui a 1000 ans, 1982 (à partir du manuscrit de l’abbé Galopin).
- GARRIGOU GRANDCHAMP Pierre, GUERREAU Alain, SALVEQUE Jean-Denis, IMPEY Edward, « Doyennés et granges de l'abbaye de Cluny. Exploitations domaniales et résidences seigneuriales monastiques en Clunisois du XIe au XIVe siècles », In : Bulletin Monumental, tome 157, n°1, année 19, « Demeures seigneuriales dans la France des XIIe-XIVe siècles. », pp. 71-113.
- MEHU, Didier, Paix et communautés autour de l'abbaye de Cluny - Xe-XVe siècle, Aubenas, PUL, 2001.
- RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
- SALVEQUE, Jean-Denis (dir.), Itinérance autour des doyennés clunisiens et du ban sacré - Circuit découvertes sur les pas des moines de Cluny, FAPPAH, 2016.
- VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.
Sources
- Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :
Archives départementales de Sâone-et-Loire
- Fiche édifice de la Pastorale du tourisme 71 :
- Fiche édifice de la Bourgogne Romane :
- Panneau d’informations sur place, installé par l’association « Le renouveau de Saint-Hippolyte » et la mairie de Bonnay. Texte rédigé en 2005 par Didier Méhu (Docteur en histoire médiévale, université Laval au Québec) et Patrick Ferreira (archéologue).
- Plans et rapport établis en 2009 par une équipe de jeunes élèves-architectes de l’Université de Technologie et d’Economie de Budapest, dirigée par László Daragó et son assistant Dániel Bakonyi.
- Fiche de la Fondation du Patrimoine :
- Clunypedia, Bonnay Saint-Hippolyte:
- Fiche « Laissez-vous conter : Bonnay », par le Pays d’Art et d’Histoire :
- Court reportage Des Racines et des Ailes :
Propriétaire / Contact
Commune de Bonnay
03 85 59 45 91
mairie.bonnay.sl@wanadoo.fr
Patrimoine local et/ou folklore
- Vestiges de l’église Sainte-Marie (bourg de Bonnay), ancienne église paroissiale : fragment du mur gouttereau nord en opus spicatum.
- Patrimoine bâti du village :
Château médiéval de Besanceuil, château de Chassignole (ancienne maison forte remaniée au XIXe siècle), couvent des Dominicaines (XIXe)…
Pour en savoir plus sur l’histoire et le patrimoine de Bonnay, voir le site de la mairie ou celui de l’association de sauvegarde.
Chapelle romane dont la construction pourrait remonter au Xe ou XIe siècle, comme le suggère la présence d’opus spicatum dans la maçonnerie. Il s’agit vraisemblablement d’une chapelle castrale utilisée comme église du village.
Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1950 et est désormais une propriété privée.
Eglise en partie romane, dont l’origine remonte au XIIe siècle. De l’église actuelle, seuls le clocher et sa travée appartiennent à l’édifice roman.
Le clocher roman est orné d’arcatures lombardes et de baies sur colonnettes à chapiteaux sculptés.
Eglise romane datant du XIe siècle, dont la nef a été reconstruite et considérablement agrandie au XIXe siècle.
Dans l’abside, une peinture de la fin du XIXe siècle orne la voûte et représente le Couronnement de la Vierge par le Christ.
Notes et références
- ↑ Fiche Wikipays
- ↑ Voir sur le hameau d’Aynard et les bords de la Guye : Article de l'association de sauvegarde
- ↑ Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de Saône-et-Loire, 2008.
- ↑ Respectivement aux Xe et Xe siècles.
- ↑ Rigault
- ↑ Rigault
- ↑ Méhu, Didier, Paix et communautés autour de l'abbaye de Cluny - Xe-XVe siècle, Aubenas, PUL, 2001.
- ↑ Défontaine, Patrick, Recherches sur les prieurés réguliers, monastiques et canoniaux des anciens diocèses de Chalon et Mâcon : (Xe - XIVe siècles), thèse de doctorat, Dijon, 2013.
- ↑ Méhu
- ↑ Défontaine
- ↑ Rigault
- ↑ Salveque, Jean-Denis (dir.), Itinérance autour des doyennés clunisiens et du ban sacré - Circuit découvertes sur les pas des moines de Cluny, FAPPAH, 2016.
- ↑ Cayot, Fabrice, « La fortification des églises rurales en Bourgogne. », In : Chastels et Maisons fortes, III, Centre de castellologie de Bourgogne, p. 147-180, 2010.
- ↑ Rigault
- ↑ Détails de ces travaux : Premiers chantiers
- ↑ Association de Sauvegarde
- ↑ Détails de ces travaux : Chantiers à partir de 2003
- ↑ Fondation du Patrimoine
- ↑ Pastorale du tourisme 71.