Eglise Saint-Pierre à Besanceuil (Bonnay)

De Wiki Mâcon Sud Bourgogne

La chapelle de Besanceuil est située au hameau éponyme, dans la commune de Bonnay, dans le département de la Saône-et-Loire en Bourgogne-Franche-Comté. Son histoire est mal connue. Elle apparaît dans les textes pour la première fois au pouillé de 1513, en tant qu’annexe de Saint-Ythaire. Elle n’est jamais paroissiale et semble plutôt être la chapelle du château voisin utilisée comme église de village. Son architecture permet cependant de retracer ses origines. Ses datations divergent, entre le milieu du Xe et celui du XIe siècle. Les parties les plus anciennes de l’édifice seraient la façade et le mur nord de la nef, sur lesquels on distingue l’utilisation de l’opus spicatum (appareil en épi). L’ensemble présente un profil trapu et sobre. L’abside est décorée de bandes lombardes dont la facture est caractéristique de l’art roman primitif. La chapelle au sud de la travée sous clocher est vraisemblablement ajoutée au XVIe siècle, possiblement comme caveau familial de la famille de Tenay, seigneurs de Besanceuil du XIIIe au XVIe siècle, dont le blason est visible sur la poutre de gloire. Le porche est indatable mais est déjà présent au XVIIe siècle. Après la Révolution, la chapelle est vendue comme bien national, puis récupérée par la commune puisqu’elle y engage des travaux en 1827-1828. La chapelle est depuis devenue privée. Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1950. Sur la commune de Bonnay, une église paroissiale romane sous le vocable de Sainte-Marie était également présente. Il n’en reste aujourd’hui qu’un morceau de mur en opus spicatum. Les vestiges de l’église fortifiée Saint-Hippolyte, datant de la fin du XIe siècle, se trouvent aussi sur la commune. Elle faisait partie d’un doyenné de Cluny, dont il reste également le logis du doyen.

Chapelle de Besanceuil / Eglise Saint-Pierre (©CEP)
Adresse 8 Rue de la Charité, 71460 Bonnay
Coordonnées GPS 46°32'46.2"N 4°36'24.0"E
Paroisse de rattachement /
Protection Monuments Historiques Inscrite en 1950

Historique

Le village de Bonnay fait partie de la Fédération des sites clunisiens. Il a des origines très lointaines. Des vestiges gallo-romains[1] ont notamment été retrouvés sur le territoire de la commune. C’est par exemple le cas d’une ancienne voie romaine, au hameau d’Aynard. Ce hameau est à l’époque le siège d’une villa gallo-romaine[2], un centre d’activité et de peuplement. Bonnay est cité pour la première fois en 980 (Belnadum[3]), lorsque Nardouin et sa femme font don des terres du bourg à l’abbaye de Tournus. Les hameaux d’Aynard et de Saint-Hippolyte sont par la suite donnés à l’abbaye de Cluny[4], ce qui place le village dans une situation particulière, entre l’influence des deux abbayes. Bonnay est par la suite cité de nombreuses fois dans différents actes et documents. Au XIVe ou XVe siècle, l’Ecclesia de Bonnayo[5] est mentionnée dans un pouillé. Il s’agit là de l’ancienne église Sainte-Marie, dont il ne reste aujourd’hui qu’un fragment du gouttereau nord, en opus spicatum. Bonnay récupère les paroisses d’Aynard et de Saint-Hippolyte au XVIIe ou XVIIIe siècle, puis Besanceuil en 1867.

Le toponyme de Besanceuil pourrait dérive d’une racine prélatine désignant une hauteur ou une montagne[6]. Ce hameau de Bonnay a également une origine ancienne, puisque des sépultures mérovingiennes ont été retrouvées au sud de la localité. Dès le XIe siècle, on trouve la mention d’un Gaufridus Visuntiole[7], ou Geoffroi de Besanceuil, dans une charte de Paray-le-Monial. Du XIIIe au XVIe siècle, les seigneurs des lieux sont les de Tenay. On trouve ensuite plusieurs mentions des lieux dans différents actes et chartes. Après la Révolution, Besanceuil est une commune rattachée à Saint-Ythaire en 1793, avant de rejoindre Bonnay par décret en 1867.

Sur la chapelle de Besanceuil, ou église Saint-Pierre, on sait peu de choses, puisque seules de rares sources ont été conservées à son sujet ou à celui de hameau lui-même. Située au milieu de maisons rurales de caractère, ses dimensions modestes et sa proximité avec le château médiéval de Besanceuil semblent tendre vers l’hypothèse d’une chapelle castrale utilisée comme église du village par les habitants rassemblés autour du seigneur. Rien n’indique qu’elle ait un jour été paroissiale, alors qu’elle possédait un autel, des fonts baptismaux et un cimetière[8].

C’est un édifice sobre au profil trapu, qui semble avoir été construit en deux phases romanes, puis repris par la suite. Il est composé d’un petit porche, suivi d’une nef rectangulaire, d’une travée sous clocher flanquée d’une chapelle peu profonde, et d’une abside à l’est, avec sacristie. Les parties les plus anciennes seraient ainsi le mur nord de la nef et le mur de façade, sur lesquels on distingue l’usage d’opus spicatum dans la maçonnerie, et qui pourraient remonter au Xe siècle. Le reste de l’édifice, en petit appareil régulier, pourrait dater de la fin du Xe ou du début du XIe siècle. C’est en tout cas ce que suggère le décor de bandes et arcatures lombardes frustes présent sur l’abside (intérieur et extérieur), typique de l’art roman primitif. La chapelle donne par ailleurs à voir plusieurs couches d’enduits anciens, occurrence rare pour les édifices de cette époque[9], dont les murs ont généralement été grattés.

En 1460, on apprend que Guillaume de Tenay[10] passe un accord avec le curé de Saint-Ythaire au sujet des dîmes[11]. En 1513, la chapelle de Besanceuil (Ecclesia de Besansuaco) est mentionnée dans un pouillé comme simple annexe de la paroisse de Saint-Ythaire, et à la collation de l’évêque de Mâcon. Ce rattachement perdure jusqu’au XVIIIe siècle, probablement pour éviter un lien avec Bonnay, à la collation de l’abbé de Tournus[12]. Au XVIe siècle, la chapelle est en partie remaniée. La chapelle au sud de la travée sous clocher, possible caveau familial de la famille de Tenay, est ajoutée à ce moment-là. Le blason de la famille est ainsi visible sur la poutre de gloire. Les peintures qui ornent l’édifice datent vraisemblablement de ces travaux, bien que reprises par la suite. Le porche situé contre la façade ouest pourrait également dater de ce remaniement. Il est difficilement datable mais est déjà présent au XVIIe siècle.

En effet, deux visites pastorales ont lieu à la chapelle de Besanceuil, en 1675 et 1746. Les rapports de ces visites sont assez similaires. Ils mentionnent la présence de fonts baptismaux probablement romans installés dans la nef, d’un autel et de la poutre de gloire. Ces visites font aussi état d’une nef non-plafonnée, et de la chapelle sud dédiée à la Vierge. A la Révolution, la chapelle est vendue comme bien national. En 1823, elle est la propriété d’un certain Pierre Guérin, avec le cimetière qui l’entoure encore[13]. Elle est par la suite rachetée par la commune.

En 1827-1828, une vaste restauration de l’édifice est engagée par la commune. Les travaux sont réalisés sur les plans de l’architecte Roch. Ils prévoient notamment la réfection de la charpente et de celle du porche, l’exhaussement du pavé de l’avant chœur à la hauteur du pavé du sanctuaire, le rebouchage de la baie du fond, la réfection du plafond en bois, et la mise en place d’une table de communion[14]…En 1829, la cloche est refondue par le fondeur Baudouin. Ce qu’il advient de l’édifice dans les décennies qui suivent est inconnu. En 1950, elle est protégée et inscrite au titre des Monuments Historiques. Selon la notice Mérimée, il s’agit alors toujours d’un bien de la commune. La chapelle devient par la suite privée.

C’est toujours le cas aujourd’hui. Si l’édifice a été en partie consolidé, il reste dans un état précaire et n’est pas entretenu régulièrement. Un projet de consolidation et de rénovation aurait toutefois été avancé.

  • Château de Besanceuil :

Construit au XIVe siècle, repris dans les siècles qui suivent.

Inscrit au titre des Monuments Historiques en 2008.

  • Saint-Pierre, biographie rédigée par la Pastorale du tourisme :

« Apôtre du Christ et premier pape (1er siècle). Fils de Yonas et frère d’André, il fut le témoin direct qui a partagé la vie du Christ. Galiléen, reconnu par son accent, il est pêcheur à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade. Il reçoit l’appel du Christ : « Suis moi. Tu t’appelleras Pierre. » Simon laisse ses filets et reçoit de l’Esprit-Saint la révélation du « mystère caché depuis la fondation du monde » : « Tu es Christ le Fils du Dieu vivant. » Il renie son maître quand celui-ci est arrêté mais il revient vers lui : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. » Pierre reçoit la charge de premier pape de l’Eglise. Il mourra crucifié la tête en bas sous l’Empereur Néron. Il est inhumé en 64 à Rome, près de la voie triomphale (Vatican). Il est souvent fêté avec Saint Paul, les deux « piliers » de l’Eglise. L’iconographie le représente souvent avec les deux clés du Royaume de Dieu. »

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

La chapelle de Besanceuil, petite et trapue, est à l’origine un édifice roman typique de ceux que l’on trouve dans la région : petite nef rectangulaire, travée sous un court clocher carré et abside à l’est. Seules quelques additions ont été faites à cette chapelle romane : porche à l’ouest, chapelle au sud de la travée sous clocher, et sacristie au sud de l’abside.

Plan de la construction romane ©Alain Guerreau

La façade ouest de l’édifice est en partie masquée par un porche difficilement datable. Il se compose d’une toiture en bâtière dont la charpente repose sur un mur droit au nord (en pleine maçonnerie), et sur une simple pile de pierre quadrangulaire au sud. Le porche forme une sorte de caquetoire avec de petits bancs. Le pignon de façade, plus haut que la nef, est simplement ouvert d’une petite porte à linteau droit sur corbeaux. Les vestiges d’une litre funéraire sont visibles au-dessus de cette porte. On distingue l’usage de l’opus spicatum dans la maçonnerie de la façade. C’est également le cas au centre du mur nord de la nef, en-dessous de la baie plein cintre moderne. Une baie semblable est ouverte dans le gouttereau sud. La travée sous clocher, avec ses mini-croisillons, est épaulée de larges contreforts aux extrémités. Au nord, une fente d’éclairage très fine, d’origine, éclaire la croisée. Au sud, la travée est flanquée d’une chapelle peu profonde, avec baie ébrasée en plein cintre. Une litre funéraire court sur la chapelle. La travée supporte un clocher carré, court et épais, coiffé en bâtière. Il ne comporte qu’un étage de baies simples, deux par face, en plein cintre. A l’est, une petite ouverture se trouve en haut du mur et répond à une baie similaire, juste au-dessus de la toiture de l’abside (en partie masquée). Celle-dernière, semi-circulaire, est précédée par une travée droite peu profonde et accolée à une sacristie au sud. L’abside est entièrement décorée de bandes et arcatures lombardes frustes, creusées dans le mur. Elle est éclairée par une large baie moderne au sud, ainsi que par deux petites fentes latérales. A l’est, on distingue le contour d’une ancienne ouverture en cintre brisé, comblée. Un contrefort épaule l’abside au nord-est, probablement pour récupérer la légère pente du terrain. Tout l’édifice est couvert de laves.

A l’intérieur, la petite nef unique rectangulaire est assez délabrée et n’est pas aménagée. Elle est couverte d’un plafond de bois dans lequel est ménagée une trappe d’accès au clocher, juste avant la croisée. La nef, entièrement dallée, est surbaissée par rapport à l’extérieur, et accessible via trois grosses marches. La travée sous clocher est encadrée par quatre arcs plein cintre avec tailloirs, dont celui à l’ouest est partiellement coupé par le plafond, et dont celui au nord sert d’arc de décharge pour le poids du clocher. Celui-ci est supporté par une coupole sur trompes. Au sud, la chapelle peu profonde est voûtée d’un berceau plein cintre. Elle accueille un autel dédié à la sainte Vierge, et était à l’origine vraisemblablement un caveau familial et non une chapelle seigneuriale à proprement parler. A l’est, l’abside complète l’édifice et est délimitée par une grille de communion et une poutre de gloire. Voûtée d’un cul-de-four, elle est précédée d’une courte travée en berceau plein cintre. L’abside accueille le maître-autel et est décorée de bandes et arcatures lombardes. Elle communique au sud avec la sacristie. Tout l’édifice est couvert d’un décor peint.

Inventaire décor et mobilier

  • Décor du chevet : bandes et arcatures lombardes à l’intérieur et à l’extérieur. Elles sont frustes mais assez régulières.
  • Couches successives d’enduits à l’extérieur[15], dont une couche du XVIe siècle et une du XVIIe ou XVIIIe siècle.
  • Décor peint à l’intérieur de l’édifice, analyse et description d’Alain Guerreau :

« A l’intérieur, le décor peint semble avoir été en grande partie repris, ce qui complique la lecture. Les arcs et les fenêtres ont été soulignés par un faux appareil, sans doute incisé, rouge et ocre clair. On peut le dater de la première moitié du 16e siècle : dans le chevet, sur une des bandes, se lit un graffito daté de 1567, faisant allusion aux destructions de lieux de culte dans la région. Une litre seigneuriale parcourt une grande partie de l’église ; elle porte un blason que l’on peut lire « De gueules à un chevron d’argent, à trois roses de même, 2 et 1». Les couleurs peuvent résulter du repeint, mais l’identification est univoque : il s’agit du blason de la famille Prisque, détentrice du château de Besanceuil du milieu du 17e siècle jusqu’à la Révolution. Plusieurs croix de consécration sont visibles, ce sont des croix tréflées, la plupart ont été repeintes ; toutefois, dans l’abside, on en trouve une sans doute d’origine : le décor est rouge et ocre, incisé ; ces croix sont donc probablement contemporaines du faux appareil décrit plus haut. »

La chapelle latérale porte également le décor ocre et rouge.

  • Litre funéraire (à l’intérieur et à l’extérieur)
  • Statues :

Vierge à l’Enfant (chapelle)

Statuette de la Vierge à l’Enfant (chapelle)

Saint Antoine de Padoue (abside)

Sacré-Cœur (abside)

  • Crucifix (abside)
  • Icone représentant la Vierge à l’Enfant (chapelle)
  • Maître-autel en bois peint
  • Autel latéral en pierre, avec faux-retable
  • Grille de communion
  • Poutre de gloire :

Ornée de trois blasons qui ont été repeints : celui de la famille de Tenay (seigneurs de Besanceuil de 1280 au XVIe siècle), les autres aux armes de la famille Prisque de La Tour-Serville (dont Besanceuil était le fief de 1647 à 1789).

La poutre est surmontée de deux statuettes d’anges et d’une croix

  • Fonts baptismaux avec cuve polygonale (nef), probablement de l’époque romane
  • Pied en pierre à l’allure de colonnette épaisse (travée sous clocher)
  • Cuve de bénitier (chœur)
  • Dalle funéraire :

A l’entrée du chœur, dalle portant le blason de Prisque (d’or au chevron d’azur accompagné de trois roses de même), une des familles propriétaires du château de Besanceuil, à côté de la chapelle.

  • Console moulurée
  • Cloche refondue en 1829

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

1827-1828 : restauration globale

1829 : refonte de la cloche

XXe :

Travaux d’entretien

1950 : inscription au titre des Monuments Historiques

XXIe :

Restaurations basiques d’urgence.

Projet de rénovation et de consolidation.

  • Etat :

La chapelle est dans un état précaire. Si quelques restaurations ont bien été entreprises ces dernières années, des travaux de consolidation et d’assainissement seraient plus que nécessaires.

  • Classement :

La chapelle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1950.

Actualités

Pour connaître l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie de Bonnay ou consulter son site internet :

Commune de Bonnay

L’édifice étant une propriété privée, la chapelle ne fait cependant pas l’objet d’une animation ou d’une mise en valeur communale.

Visite

La chapelle n’est actuellement pas ouverte aux visites.

Elle n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite, et n’est pas non plus entièrement sécurisée.

Association engagée

  • Il n’y a pas d’association exclusivement dédiée à la sauvegarde de la chapelle de Besanceuil.
  • Association « le renouveau de Saint Hippolyte » :

Association dédiée à l’église fortifiée Saint-Hippolyte, qui se trouve au hameau éponyme.

Elle s’occupe néanmoins plus généralement de la mise en valeur patrimoniale du village, et œuvre à la connaissance de cet héritage.

Président : Yves Dedianne.

Contact : renouveaush@orange.fr / yvesdedianne@yahoo.fr

Site internet : Sauvegarde de Saint-Hippolyte

Facebook: Renouveau de Saint-Hippolyte

Adresse:

Le Renouveau de Saint-Hippolyte

Mairie de Bonnay

10, route de Salornay

71460 BONNAY

Iconographie ancienne et récente

Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.
Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.
Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Cadastre actuel, cadastre.gouv

Bibliographie

  • DUBOIS, Marthe, Bonnay en Mâconnais… Un village qui a 1000 ans, 1982 (à partir du manuscrit de l’abbé Galopin).
  • GUERREAU, Alain, Notes d’observation, 2017.
  • PERRAUD, François, Le Mâconnais historique. Seigneurs et châteaux, Deuxième partie, 1921 (réédité en 1993).

(Document fourni par la mairie de Bonnay et transmis en 2017 par Régis HAGRY , Portus / Mont-Saint-Vincent)

  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  • VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Chapelle de Besanceuil

  • Fiche édifice de la Pastorale du tourisme :

Eglise Saint-Pierre de Besanceuil

  • Fiche « Laissez-vous conter : Bonnay », par le Pays d’Art et d’Histoire :

Bonnay

  • Fiche édifice de la Bourgogne Médiévale:

Bonnay

  • Manuscrit de Madame Guichard, fourni par la mairie.

Propriétaire / Contact

Propriété privée de Madame Marzé, de Saint-Etienne.

Patrimoine local et/ou folklore

  • Vestiges de l’église Sainte-Marie (bourg de Bonnay), ancienne église paroissiale : fragment du mur gouttereau nord en opus spicatum.
  • Patrimoine bâti du village :

Château médiéval de Besanceuil, château de Chassignole (ancienne maison forte remaniée au XIXe siècle), couvent des Dominicaines (XIXe)…

Pour en savoir plus sur l’histoire et le patrimoine de Bonnay, voir le site de la mairie ou celui de l’association de sauvegarde.

Eglise en partie ruinée construite à la fin du XIe siècle et qui faisait partie d’un doyenné clunisien, dont il reste également le logis du doyen.

Elle est fortifiée au XIIIe siècle.

L’église est classée Monument Historique depuis 1913 et fait l’objet d’une restauration constante et d’une belle mise en valeur.

Eglise en partie romane, dont l’origine remonte au XIIe siècle. De l’église actuelle, seuls le clocher et sa travée appartiennent à l’édifice roman.

Le clocher roman est orné d’arcatures lombardes et de baies sur colonnettes à chapiteaux sculptés.

Eglise romane datant du XIe siècle, dont la nef a été reconstruite et considérablement agrandie au XIXe siècle.

Dans l’abside, une peinture de la fin du XIXe siècle orne la voûte et représente le Couronnement de la Vierge par le Christ.

Notes et références

  1. Fiche Wikipays
  2. Voir sur le hameau d’Aynard et les bords de la Guye : Article de l'association de sauvegarde
  3. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de Saône-et-Loire, 2008.
  4. Respectivement aux Xe et Xe siècles.
  5. Rigault
  6. Guerreau, Alain, Notes d'observation
  7. Rigault
  8. Guerreau
  9. L’état actuel de l’édifice, assez délabré, menace ces enduits de destruction.
  10. A la fin du XVe siècle, le seigneur des lieux est Amblard de Tenay, fils de Jean et de Catherine de Ladvien. Marié à Philiberte de Bonnay, il récupère par sa mère les terres de Saint-Christophe-en-Brionnais. Ses descendants seront des bienfaiteurs du village et fonderont le marché à bestiaux.
  11. Manuscrit Guichard
  12. Guerreau
  13. Ibidem
  14. Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.
  15. C’est une occurrence rare : il est généralement impossible d’observer des couches anciennes d’enduits, puisque la plupart des murs des édifices médiévaux ont été grattés.