Eglise Saint-Martin à Château

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L’église Saint-Martin est une église paroissiale romane située dans la commune de Château, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Il s'agissait à l’origine d'une chapelle castrale, dès son origine à la collation du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon. Du château médiéval, disparu au XVIe siècle, il ne reste que le donjon, vraisemblablement construit au XIIe siècle. Après avoir servi de maison seigneuriale, il est racheté par la commune en 1823 et sert désormais de clocher à l’église actuelle. A l’origine, celle-ci est de taille très modeste et ne possède pas de clocher. La date de sa construction est inconnue mais pourrait remonter au XIe siècle, période à laquelle Château est érigée en paroisse. Seule sa nef semble appartenir à l’époque romane, comme en témoignent l’épaisseur des murs et les traces d’ouvertures anciennes au mur sud. Au XIXe siècle, l’église est agrandie afin de pouvoir accueillir tous les fidèles. Le transept et l’abside modernes sont donc construits afin de faire la jonction entre la nef et le donjon, dont le rez-de-chaussée doit alors servir de sacristie et le beffroi accueillir les cloches. Pour ce faire, le cimetière est déplacé. Depuis, l’église et son clocher sont régulièrement entretenus. Une table d’orientation se trouve à proximité, face à la vallée de la Grosne.

Eglise Saint-Martin (©Mairie de Château)
Adresse La Garenne, 71250 Château
Coordonnées GPS 46°25'43.1"N 4°36'20.8"E
Paroisse de rattachement Paroisse de Cluny Saint Benoît
Protection Monuments Historiques /

Historique

Le village de Château est mentionné pour la première fois vers 876, dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : In pago Matisconensi, in loco qui dicitur Castellum, quod habet ecclesiam… Sancti-Martini[1]. Cet acte rend compte de la donation par Louis le Bègue d’un castel et de son église aux chanoines de Saint-Vincent-de-Mâcon. La villa Castello est citée une nouvelle fois dès 902 dans une charte de Cluny. L’histoire de la localité est en fait beaucoup plus ancienne, puisqu'un gisement paléontologique a été mis au jour en 1860 sur le territoire de la commune, dans la zone des carrières[2]. Des traces de peuplement humain ont également été retrouvées autour du castel et de l’église, sous la forme de sépultures et sarcophages monolithes remontant à l’époque mérovingienne. Le village est donc une zone de peuplement et d’activité très ancienne. Au XIXe siècle, le village se modernise et s’aménage peu à peu, grâce à l’installation de divers équipements, au développement des axes de communication et des pôles d’activités.

L’église Saint-Martin est située à l’écart du village, isolée en hauteur sur la Montagne de la Garenne, à l’extrémité d’un éperon dominant la vallée du Repentir. Un premier édifice est mentionné dès 878, dans une charte de Saint-Vincent de Mâcon : In pago… Matiscensi, ecclesiam Sancti-Martini que est in Castello[3]. Il s’agit à l’époque de la chapelle castrale, partie d’un domaine plus vaste dont les vestiges sont en partie encore visibles. Château n’est érigé en paroisse que dans la deuxième moitié du XIe siècle. C’est peut-être de cette époque que date en partie l’édifice qui nous est parvenu (nef actuelle). L’église est en effet vraisemblablement reconstruite à cette époque-là. Elle est dès lors le centre de la paroisse et à la collation du chapitre cathédral, et dédiée à Saint-Martin[4], évêque de Tours au IVe siècle. A l’origine, cette église est très modeste, simplement composée d’une petite nef accolée à une abside, avec un petit clocheton au pignon. Au XIIe ou au XIIIe siècle, le château médiéval est reconstruit.

Au XVe siècle, ce château et sa position géographique avantageuse sont au cœur de la Guerre de Cent Ans. Le château est pris et repris plusieurs fois. Au siècle suivant, il est finalement détruit lors des Guerres de Religion. En 1597, deux chanoines de Saint-Vincent visitent Château et témoignent de la dévastation des lieux. Seul le donjon reste debout, et devient ensuite une maison seigneuriale. A l’époque de la Révolution française, la tour de l’ancien château est vendue à un notable. Au début du XIXe siècle, la commune compte 750 habitants. La petite église paroissiale romane devient trop petite pour accueillir tous les fidèles. Dès 1805, des projets d’agrandissement de l’édifice sont mentionnés.

En 1824, une ordonnance royale autorise la commune à racheter le futur logement presbytéral et ses dépendances à François-Louis Pelletrat de Borde, ainsi que la tour (pour loger l’instituteur), le terrain permettant d’agrandir le cimetière et une dotation pour le desservant, pour 3 100 francs, aux sieurs Blais et Aucaigne. Le paiement s’effectue pour partie grâce à la vente du quart en réserve des bois de la commune[5]. La même année, une lettre du préfet commande un premier projet d’agrandissement à l’architecte en retraite François Vaillant. Celui-ci déclare dans son rapport que « l’église existante est grossièrement construite, mal éclairée, et ne peut contenir que la moitié environ de la population de la commune qui est à peu près de 900 âmes ». Ce premier projet ne verra pas le jour. En 1838, une simple restauration du grand arc d’entrée du chœur et du dallage est engagée, toujours selon un devis de Vaillant.

En 1846 et 1847, deux projets d’agrandissements sont établis par l’architecte Jacquelot, de Cluny, et par l’entrepreneur Panay, de Château. Aucun n’est retenu. En 1847 toujours, c’est finalement le rapport et le devis de l’architecte Guillemin, de Mâcon, qui est adopté. Celui-ci prévoit la construction d’un transept et d’une abside modernes venant faire la jonction entre la nef romane et le donjon médiéval, dont le rez-de-chaussée doit devenir la sacristie et dont le beffroi doit accueillir les cloches. Le devis initial s’élevant à 5600 francs est légèrement majoré et en partie financé par une souscription lancée auprès des habitants du village. Les travaux sont réalisés par l’entrepreneur Claude Panay, de Château[6]. En 1849, un arrêté préfectoral approuve le projet de translation du cimetière préparé dès 1846 par l’architecte Jacquelot cadet. Le nouveau cimetière se trouve tout près de l’église, un peu plus au nord que précédemment, sur un emplacement communal.

En 1889, l’architecte Authelain rédige un rapport portant sur des travaux de réfection de la toiture en lauzes de l’église. Il préconise le sieur Polachon, couvreur à Cortevaix, comme seul assez compétent pour ce travail, et indique qu’il faut aller chercher la pierre à Mazille (4km), puisque la seule carrière en exploitation sur la commune de Château n’est pas susceptible de fournir des pierres assez minces et de qualité[7]. En 1890, les travaux sont adjugés et effectués.

En 1895, la voûte de la nef s’effondre, en partie à cause de la lourde toiture de lauzes qui a affaibli la charpente. Le vicaire général d’Autun autorise le desservant de Château à utiliser provisoirement la chapelle du château de Borde pour les offices religieux. L’année d’après, une restauration globale de l’édifice est confiée à l’entrepreneur Sangouard, de Cluny. Elle prévoit : la révision de la charpente, l’installation d’un plafond à la française, le remplacement de la couverture de laves trop lourdes par des tuiles mécaniques, le remplacement du cintre mouluré de la porte en pierre de taille (effrité par le gel), le remplacement des parties pourries du plancher du clocher, la pose d’abat-sons aux dix grandes fenêtres de l’étage supérieur. Les travaux sont réceptionnés en 1898.

Au XXe siècle, l’église Saint-Martin fait l’objet de plusieurs réfections et reprises. En 1920, une horloge est installée sur la tour. En 1981, la toiture en laves de cette tour est restaurée. En 1984, c’est la salle du premier étage qui est rénovée, afin d’être transformée en salle d’exposition. En 1986, le toit de la nef est restauré et des tuiles plates viennent remplacer les laves. Le chœur et la porte d’entrée de l’édifice sont également rénovés. En 1990, les murs de l’église sont recrépis.

L’église fait aujourd’hui l’objet d’un soin constant et d’une mise en valeur appliquée. Elle est régulièrement entretenue grâce au dynamisme de la commune et de ses habitants. A la fin des années 2010, un travail remarquable d'aménagement de l’église et de ses abords est engagé, notamment afin de mettre en valeur le panorama exceptionnel sur la vallée du Repentir. De 2013 à 2016, les toitures en laves du clocher et de l’abside sont refaites, notamment grâce au dynamisme de l’association nouvellement créée, « Château Patrimoine », et grâce à une souscription auprès de la population et à des dons. Les travaux sont réalisés par l’entreprise « Les Laviers de Bourgogne ».

De 2016 à 2018, l’aménagement du site de l’église[8] est porté par la municipalité et par l’association patrimoniale. Une table d’orientation est installée, présentant les alentours, et les abords de l’église sont ordonnés. L’aménagement du site paysager coûte au total 75 018.73 euros, dont 12 144.39 euros restant à la charge de la commune, après subventions et dons divers[9]. Ces travaux permettent également de réparer la croix de mission se trouvant en face de la façade de l’église, qui date de 1892. Elle avait été vandalisée. La restauration est réalisée par Étienne Griot, tailleur de pierre à Cluny. Ces réparations sont financées par l’association Château-Patrimoine, qui a récolté 4391 euros. Des explications et illustrations de la restauration sont visibles sur le site de la mairie[10].

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

L’église Saint-Martin suit un plan singulier : une petite nef unique romane, suivie d’un transept et d’une abside modernes rattachés au donjon médiéval de l’ancien château.

Plan du site de l'église, illustrant la table d'orientation installée par la commune ©Mairie de Château / A.J.A

La façade de l’édifice est ouverte d’un portail en plein cintre dont l’arc retombe sur de fines colonnes aux chapiteaux sculptés, et dont le tympan, en bois, est gravé de l’inscription venite ad me, [omnes] qui laboratis (venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau) autour d’une croix blanche dont le centre est orné de l’agneau pascal. Le portail est surmonté d’un triplet de baies de taille égale, en plein cintre, assez étroites et allongées. Le pignon à gradins de la façade est surmonté d’une petite croix de pierre. Les gouttereaux de la nef sont chacun percés de trois baies en plein cintre. Les contours de baies anciennes sont également visibles sur le gouttereau droit, qui est par ailleurs ouvert par une petite porte latérale. Les petites chapelles rectangulaires formant transept ont chacune une baie de même type que celles de la nef. L’abside semi-circulaire complète l’édifice. Elle est flanquée d’un gros contrefort, et est prolongée par une petite structure qui fait jointure avec le clocher et qui comporte une petite baie étroite en plein cintre. Une petite verrière est ménagée dans la toiture de l’abside et permet d’éclairer le chœur. Cette toiture est en laves, comme celle de la couverture ramassée à quatre pans du clocher. La nef et les chapelles sont couvertes de tuiles.

  • Description du clocher/donjon par Hervé Mouillebouche, membre du CeCaB [11]:
Plan du site de l'église, illustrant la table d'orientation installée par la commune ©Mairie de Château / Th. Argant
« La tour mesure 8,4 x 7,70 m à la base, pour une hauteur maximale de 21 m. Elle est implantée sur le rebord sud-est du plateau, selon un axe nord-ouest sud-est. Elle comporte un niveau de cave, un rez-de-chaussée, trois étages carrés, un étage de tir, et elle est couverte d'un toit de pavillon en lauzes. Elle a subi de nombreuses modifications, qui ont affecté les niveaux de plancher et les emplacements des ouvertures. La cave est couverte par deux voûtes plein-cintre qui reposent sur un mur médian. L'espace au sud-ouest de ce mur est occupé par une salle unique, qui donne accès par deux portes (vieilles huisseries de bois) à deux caves aménagées au nord-est du mur. Chaque cave est équipé de latrines ; il s'agit vraisemblablement de cachots. Le rez-de-chaussée, originellement aveugle, est éclairé par une baie moderne au sud-est. Un escalier épargné prend naissance au sud-est, près de l'angle sud, au niveau du rez-de-chaussée, et monte jusqu'au premier étage à travers les murs sud-est, puis nord-est. Ce niveau, originellement aveugle, est éclairé par une baie moderne au sud-est. L'escalier épargné débouche au milieu du mur nord-est du premier étage. Ce niveau est équipé d'une cheminée à conduit épargné, sur le mur sud-est. Un escalier épargné, dans le mur nord-est, conduit du premier au second étage. Ce niveau était éclairé par deux baies rectangulaires à chanfrein, placés sur les grands côtés près des angles sud et est. La fenêtre sud est bouchée, remplacée par une grande baie moderne au droit des baies des deux premiers niveaux. Le troisième étage, accessible par une échelle, est un ancien étage de tir. Il comporte plusieurs archères droites, bouchées. Le dernier étage, qui contient les cloches, est ouvert de 3 grandes baies sur les grands côtés, et de deux sur les petits. Chaque baie, équipée d'un abat-son, a été obtenue en agrandissant une ancienne baie-créneaux. » 

A l’intérieur, la nef est entièrement dallée. Ses cinq travées, dont la dernière forme transept avec les chapelles, sont munies d’un plafond à la française, avec de fines poutres transversales. Les chapelles, qui s’ouvrent par des arcs épais en plein cintre, sont couvertes d’un plafond simple. Elles accueillent les autels latéraux. L’abside est marquée par une grille de communion et s’ouvre via un arc en plein cintre légèrement surbaissé. Des stalles de bois couvrent les côtés du chœur, au niveau de l’autel moderne. Le maître-autel est quant à lui installé devant les portes menant au rez-de-chaussée du clocher, qui sert de sacristie.

  • Description des vestiges du château :
« Le reste du château comprend trois ensembles. Le premier, au centre, autour de la tour et de l'église, et de part et d'autre de cette enceinte, deux replats plus importants, délimités par des murs de pierre sèches. — Au sud, une plate-forme rectangulaire, avec des murs de près de 2 m de large par endroit, qui sont arrondis dans les angles. Elle accuse une légère pente nord-sud. — Au nord-est, la seconde plate-forme est également délimitée par un mur pour partie en pierre sèche, très large et en escalier. La partie orientale, dégagée anciennement, présente des maçonneries très résistantes. Ce mur, qui ressemble à une proue de navire, surplombe le pré suivant de plus de 2 m. Le retour vers la tour, au sud-est, passe après un passage plat. Peut-être s'agit-il d'un fossé sec ? » CeCaB / Hervé Mouillebouche
Schéma de la table d'orientation installée sur place par la mairie. ©Mairie de Château

Inventaire décor et mobilier[12]

  • Frises ornementales du XIXe siècle, décor de faux joints de pierre (nef, arc triomphal, contours des baies)
  • Statuaire :

Christ en croix (droite de la nef)

Saint Martin, en habit d’évêque avec sa mitre et sa crosse (chapelle droite)

Sainte Thérèse de Lisieux (statuette, entrée de la chapelle droite)

Statue d’un enfant (peut-être l’enfant Jésus)

Vierge à l’Enfant (chapelle gauche)

Saint Antoine de Padoue (statuette, entrée de la chapelle gauche)

Statue d’un enfant agenouillé en prière (chapelle gauche)

Saint Michel terrassant le dragon (au-dessus du confessionnal)

Saint Jean Baptiste (au-dessus des fonts baptismaux)

Le Sacré-Cœur (droite de l’arc triomphal)

Saint Joseph et l’Enfant Jésus (gauche de l’arc triomphal)

Sainte Thérèse de Lisieux (statuette, à côté de la chaire à prêcher)

  • Représentation moderne de la Vierge à l’Enfant
  • Grille de communion en fer forgé
  • Chaire à prêcher en pierre, de style Renaissance
  • Maître-autel dont le bas-relief représente saint Martin, saint Joseph, le Christ, la Vierge Marie et saint Abdo(n)
  • Autel moderne en bois
  • Autels latéraux :

A gauche, dédié à la Vierge Marie

A droite, dédié à saint Martin

  • Plaque commémorative des soldats morts au combat (gauche de la nef)
  • Chemin de croix
  • Confessionnal en bois (à droite contre le mur de façade)
  • Fonts baptismaux, en pierre moulurée en forme de cône, surmontés d’une niche accueillant une statue et entourés d’une grille (à gauche contre le mur de façade)
  • Croix élevée en 1892 en l’honneur d’une mission catholique organisée à Château, et installée en face de l’église.

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

1824 : achat de la tour

1838 : réfection du grand arc de l’entrée du chœur

1848 : reconstruction du transept et de l’abside

1849 : déplacement du cimetière un peu plus au nord de l’église

1889 : réfection de la toiture en lauzes

1896 : restauration globale de l’édifice

XXe :

1920 : installation de l’horloge sur la tour

1981 : reprise de la toiture en laves de la tour

1984 : restauration de la salle du 1er étage, qui doit être transformée en salle d’exposition

1986 : réfection du toit de la nef en tuiles plates, restauration du chœur et de la porte d’entrée

1990 : murs de l’église recrépis, réfection de la façade

XXIe :

2013-2016 : restauration de la toiture en lauzes du clocher et de l’abside

2016-2018 : aménagement et mise en valeur des abords de l’église

  • Etat :

L’église est en bon état général et fait l’objet d’un soin constant.

  • Classement :

/

Actualités

L’édifice accueille régulièrement des concerts et des expositions patrimoniales.

Pour suivre l’actualité de l’église, consulter le site internet de la commune :

Mairie de Château

Visite

L’église Saint-Martin est ouverte tous les jours et donc libre de visite.

L’accès à l’édifice semble compliqué pour les personnes à mobilité réduite (il y a une marche à chaque entrée, et les abords de l’édifice sont difficilement praticables avec un fauteuil roulant).

Association engagée

  • Association « Château Patrimoine » :

Association créée en 2015 avec pour but d’« identifier, étudier, sauvegarder, valoriser par la mise en œuvre de projets, le patrimoine de Château et son vallon ».

Bulletin d'adhésion
Bulletin d'adhésion

Panorama des actions de l’association :

Site de la mairie

Site de la FAPPAH

Contact :

Adresse : Mairie, le Bourg, 71250 CHÂTEAU

Président : François Régis de BORDE

Mail : chateau.patrimoine@gmail.com

Iconographie ancienne et récente


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Cadastre actuel, cadastre.gouv

Bibliographie

  • LAFORET Suzanne, ARGANT Alain et Jacqueline, Château (Saône-et-Loire) et son passé, des origines à 1789, 51 p., 1981.
  • LAFORET Suzanne, ARGANT Alain et Jacqueline, Château (Saône-et-Loire) et son passé, de 1789 à 1914, 108 p, 1983.
  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  • VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1971 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Pastorale du tourisme :

Château

  • Documents fournis par la mairie et présents sur le site, bulletins municipaux
  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Château

  • Fiche de présentation de la commune réalisée par le Pays d’Art et d’Histoire :

Château

  • Inventaire du CeCaB, description des vestiges du château et relevé des sources :

Liste à dérouler - Château

Propriétaire / Contact

Commune de Château

03 85 59 15 51

mairiedechateau@orange.fr

Patrimoine local et/ou folklore

  • Rubrique histoire et patrimoine sur le site de la mairie :

Il était une fois Château

Les bulletins municipaux reviennent également sur des faits ou personnages historiques liés à la commune.

Table d'orientation installée sur le site de l'église. ©Mairie de Château
  • Gîte communal rural, dans l’ancienne école
  • Brochure de présentation de la commune, par le Pays d’Art et d’Histoire :

Château

Eglise romane construite aux Xe et XIIe siècles.

Des peintures murales comprenant une couche romane et une couche gothique sont visibles sur la voûte de l’abside et représentent le Christ en Majesté entouré du tétramorphe.

Vestiges d’un château ayant appartenu à l’abbaye de Cluny.

Le site de Lourdon fait l’objet d’une restauration et d’une mise en valeur consciencieuse de la part de l’association qui lui est dédiée, Castrum Lordo.

Site officiel

Notes et références

  1. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  2. Fiche du Pays d’Art et d’Histoire
  3. Rigault
  4. Né en 316 dans une famille romaine païenne, il s’engage dans la légion et reçoit la révélation de la foi en 337, lorsqu’il cède la moitié de son manteau à un pauvre qui meurt de froid. Il se convertit au christianisme, quitte l’armée et se met au service d’Hilaire, évêque de Poitiers. En 371, Martin devient évêque de Tours et fonde les premières églises rurales de la Gaule. Il meurt en 397.
  5. Oursel
  6. Oursel
  7. Ibidem
  8. Voir l’article du JSL : Inauguration du site de l’église de Château
  9. Le détail des procédures et du financement dans le bulletin municipal de 2018 (en ligne).
  10. Croix de Château
  11. Liste à dérouler - Château
  12. Inventaire en partie réalisé grâce à la fiche édifice de la pastorale du tourisme