*'''la maison natale de Ste Marguerite-Marie'''
A la canonisation de Ste Marguerite-Marie Alacoque, en 1920, sa maison natale, jusqu'alors habitée par des fermiers successifs devient propriété de la "Bourgogne Immobilière" qui gère les biens de l'Evêché d'Autun.
La partie exploitation fut remplacée par une maison d'habitation telle qu'elle est encore aujourd'hui.
Lorsque les travaux furent achevés, les soeurs de St François d'Assise, déjà implantées à Vérosvres, furent appelées par l'Evêque d'Autun en 1926, pour recevoir les pélerins et accueillir des jeunes filles du milieu rural.
C'est ainsi que s'ouvrit en 1932 un orphelinat, puis une école secondaire de 1940 à 1947.
'''De l'école ménagère au lycée professionnel'''
Répondant aux besoins du moment, les religieuses ouvrent, en 1947, un centre ménager agricole communément appelé "école ménagère" placé sous l'égide du Ministère de l'Agriculture et géré par un conseil d'administration.
Dans le souci constant du développement de la personne humaine, les religieuses accueillent d'abord des jeunes filles du monde rural, en alternance une semaine sur deux, leur inculquant, avec le français, le calcul, des notions d'hygiène, de puériculture, de nutrition etc... Puis, à partir de la scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans, le centre fonctionne à temps complet, incluant l'enseignement général avec la formation professionnelle.
L'école ménagère devient CERF (Centre d'enseignement rural féminin).
Les élèves peuvent alors se présenter, outre les examens professionnels : CAPA, BEPA services aux personnes, au certificat d'études primaires et brevet des collèges section technologique.
En 1989, s'ouvre la mixité. La même année, le centre s'oriente vers un cycle long : BTA services en milieu rural. Il permet l’accès aux concours d'entrée des écoles d'infirmier, d'aide soignant, de moniteur éducateur ou poursuite d'études : BTS.
En 1990, l'administration passe à une direction laïque sous la tutelle congréganiste.
Le CERF prend le nom de "Lycée Professionnel Privé Sainte Marguerite-Marie".
S'ouvre encore un centre de formation continue, qui prépare le BTS économie sociale et familiale - diplôme d'état de niveau III - ainsi que le CAP petite enfance, en 1 an. Par la suite, il est déplacé sur Mâcon pour la proximité des centres culturels, lieux de stage, ... Dans les années qui suivent, cet établissement, avec des constructions nouvelles, accroît considérablement ses possibilités de développement et d'accueil.
Après avoir connu des années florissantes, ce lycée, en raison de la démographie, de la création de filières identiques alentour, de sa situation géographique en milieu rural... voit ses effectifs d'élèves diminuer progressivement, ce qui entraîne sa fermeture en 2015.
En 2020, l'Association diocésaine rachète les bâtiments ayant appartenu à l'Association du lycée. On peut espérer que de nouveaux projets se mettent en place.