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Vérosvres

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Monuments et vestiges
:La façade est flanquée sur ses angles de deux tours rondes à base légèrement talutée, vestiges de l’ancienne forteresse. A la tour sud-ouest est accolée une tourelle circulaire coiffée, comme elle, d’un toit conique. Une terrasse à balustrade, reliée au parc par un large pont de pierre, règne entre les deux tours. Un pavillon du XIXe s. à un sous-sol, deux étages carrés, un étage attique et un étage de comble sous un toit brisé, est adossé à l’aile nord. Il est percé à l’est d’une haute porte-fenêtre en plein cintre donnant sur un balcon courbe à appui-corps en fer forgé.
:L’ensemble est précédé, au centre d’une grille, d’un portail à piédroits en bossages surmontés de lions porteurs des armoiries des Thibaud de Noblet et des Saulx-Tavannes.
* A 2700 mètres au sud-ouest de l'église, les derniers vestiges '''"des Pierres",''' encore en élévation, ont été détruits dans les années 50. Actuellement, il est possible de recenser l'existence d'une cave, non encore comblée et d'un amoncellement de pierres regroupées en bordure d'un pré. Au sein de celles-ci, nous avons pu remarquer la présence d'un meneau en grès. Toute mesure est impossible du fait de la destruction du site. Le plan cadastral de 1824 montre une tour isolée et un corps de bâtiment accolé d'une petite tour qui a pu servir de cage d'escalier.<br/>
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[[Fichier:Verosvres Maison Marguerite Marie.jpeg|Alt=Maison de Marguerite Marie, photo ancienne|Maison natale de Marguerite-Marie Alacoque|300px|thumb|right|]]
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* '''DrompventL ancien château des Pierres à Verosvres''' <refname=“source0">Cette rubrique Ces rubriques sur Le château des Pierres et sur Drompvent a ont été documentée documentées par Jean-François Guilloux</ref>:Il existait au hameau des Pierres, un château, à ce jour entièrement détruit.;:Emplacement de ce château <ref name=“source2” /><ref name=“source1” /><ref name=“source4” /><ref name=“source5”> Monographie de la commune de Vérosvres. Ouvrage publié en 1920 par Lucien VILLARS </ref> ::* Le hameau des Pierres (en latin villagium de Petris), se situe à 2700 mètres au sud-ouest de l'église, près des hameaux des Ducs et de Dronvent. Le château était situé au Nord-Ouest du hameau, près d’une des dernières habitations.::* Sur le cadastre de Verosvres de 1813, l’ancien château était situé sur la parcelle 319 de la section I, qui appartenait à M. JOMAIN, huissier à Matour. Sur cette parcelle, il apparaît une tour isolée et deux corps de bâtiment, dont l’un accolé d'une petite tour qui a pu servir de cage d'escalier.::* L’abbé MAMESSIER dans son ouvrage « Parenté de la bienheureuse Marguerite-Marie ALACOQUE et Verosvres, sa paroisse natale » publié en 1879, indique que le château est complètement détruit, à l'exception d'une tour qui est située à quelque distance des bâtiments à fourrage.::* Lucien VILLARS, dans sa « monographie de la commune de Vérosvres », publié en 1920, signale aussi l’existence de cette tour.::* L’inventaire départemental des monuments et richesses d’Art du canton de Saint-Bonnet-de-Joux, publié en 1973, indique qu’à cette époque, il ne subsistait que quelques pans de murailles en ruine.::* Sur le cadastre moderne le château se situait approximativement sur l’emplacement de la parcelle 369, feuille 2, section 0I::* Les derniers vestiges '''des Pierres''', encore en élévation, ont été détruits dans les années 50. Actuellement, il est possible de recenser l'existence d'une cave, non encore comblée et d'un amoncellement de pierres regroupées en bordure d'un pré. Au sein de celles-ci, nous avons pu remarquer la présence d'un meneau en grès. Toute mesure est impossible du fait de la destruction du site. ;:Descriptif du château <ref name=“source2” /><ref name=“source1” /><ref name=“source5” />:Il existe très peu d’indications à ce sujet. On sait que ce château comportait une chapelle. Le cadastre de 1813, montre qu’il devait comporter au moins 2 tours. ;:Historique du château <ref name=“source2” /><ref name=“source1” /><ref name=“source5” />:On ne sait pas précisément quand ce château fut construit. L’inventaire départemental indique que ce château datait du Moyen-Âge, et qu’il a appartenu successivement à 2 familles : avant 1454, à la famille DESPIERRES, et de 1454 à 1701 environ à la famille DROIN.:Plusieurs mentions de ce château sont faites dans les registres paroissiaux de Vérosvres et dans le terrier du château du Terreau.:Il avait une justice seigneuriale composée d'un juge, d'un procureur d'office et d'un greffier. Les registres paroissiaux de Verosvres du 27 mai 1668 et du 8 janvier 1674 qualifient M. Benoit BONNIN procureur d'office de cette justice. ;:Propriétaires successifs du château <ref name=“source2” /><ref name=“source6”> Les fiefs du Maconnais par Léonce LEX, publié en 1897</ref>:Le terrier d'Amanzé de 1454, indique que la famille DESPIERRES, et particulièrement Guyot DESPIERRES, Girard DESPIERRES, Joannet DESPIERRES et Etienne DESPIERRES, possédaient en 1454 plusieurs immeubles au hameau des Pierres. Le terrier de 1539, établit que Jean DESPIERRES, Etienne DESPIERRES et Claude DESPIERRES, qui avaient vendu à la famille DROIN, plusieurs immeubles, demeuraient à Curbigny, près de la Clayette. D’autres membres de cette famille, s’établirent à Gibles. On ne sait pas si c’est la famille DESPIERRES qui a donné son nom au hameau, ou si c’est l’inverse.::# '''Jean DROIN''', écuyer. Peut-être est-ce lui, ou son père, qui est mentionné au terrier d'Amanzé de 1454, comme propriétaire de plusieurs immeubles situés au hameau des Pierres, qu’il avait acquis de la famille DESPIERRES::# '''Guillaume DROIN et Philibert DROIN''', son frère, tous les deux fils ou héritiers de Jean DROIN, figurent dans le terrier de 1538 comme propriétaires de plusieurs immeubles et bâtiments sis au hameau des Pierres. En 1517, Philibert DROIN, épouse Adrienne VOISIN.::# '''Pierre DROIN''', fils de Philibert, juge des Pierres. Il épouse en 1550, Claudine DUCROUX::# '''Moïse DROIN''', fils du précédent, notaire royal, mentionné dans un acte de 1585, comme seigneur de Montagny, dans le registre de Verosvres du 6 janvier 1612, comme mari de noble Étiennette de PIGNON. Dans un acte de baptême du 24 août 1613, il est qualifié noble Moïse DROIN, seigneur des Pierres. ::# '''Philibert DROIN''', neveu du précédent, et fils de Gabriel DROIN, seigneur de Villorbaine et docteur en médecine. En 1621, il était avocat au présidial et sénéchaussée de Moulins. Cette même année il épouse Elizabeth AUCLERC. En 1637, il est qualifié de d’écuyer et sieur des Pierres, et il vend l’office de conseiller du Roi, lieutenant général au présidial et sénéchaussée du Bourbonnais pour 45300 livres au Sieur AUBERY. Un acte de 1646, le qualifie d’écuyer, seigneur des Pierres et de Dromvent, et un autre acte des archives du château du Terreau du 10 février 1651 le déclare neveu de Moïse DROIN. Le registre de Verosvres du 5 septembre 1655, le qualifie de noble, seigneur des Pierres et de Dromvent, conseiller du roi en ses conseils d'État et privé, lieutenant général civil et criminel, enquêteur, commissaire examinateur pour Sa Majesté au bailliage du Charollais et président des États du pays. Il décède en 1666 à Bourbon-Lancy. ::# '''Louis DROIN''', fils du précédent, né vers 1625. Il est qualifié de noble et fils de noble Philibert DROIN par les registres de Verosvres de 1651, seigneur des Landes par le registre du 22 décembre 1652, et seigneur des Pierres, d'Igé et de Villorbaine, paroisse de Mornay, enfin lieutenant général au bailliage du Charollais par le registre du 5 mars 1678. Il épouse en 1654 à Cluny, Philiberte de LAMARTINE, née vers 1624 et fille d’Etienne de LAMARTINE et Anne GALOCHE (qui sont aussi les ancêtres du poète Alphonse de LAMARTINE). Philiberte de LAMARTINE était veuve d’Antoine de la BLETONNIÈRE. Louis DROIN fit l’acquisition du fief d’Igé en 1659. Il a été enterré dans la chapelle du prieuré de Dromvent, paroisse de Verosvres, le 15 février 1697, âgé de 72 ans. Sa femme, Philiberte de LAMARTINE a été inhumée dans la susdite chapelle du prieuré de Dromvent le 4 février 1689. De leur mariage sont issus 3 fils qui moururent jeunes et 3 filles dont aucune ne resta aux Pierres. Le dernier document qui cite cette famille à Vérosvres est un acte de baptême de 1701, dans lequel Marie-Marguerite DROIN, fille de Louis et de Philiberte de Lamartine, est cité comme marraine. Louis de la BLETONNIÈRE, fils issu du premier mariage de Philiberte de LAMARTINE, devint le seigneur d’Igé, et il reçut également de son beau-père le fief des Pierres. Marianne et Marie-Marguerite DROIN, renoncèrent à tous droits sur la seigneurie des Pierres, moyennant une pension viagère de 200 livres, et la jouissance d’une maison à Cluny. La 3ème fille de Louis DROIN, Claudine-Elisabeth, épousa Pierre de la SOUCHE, seigneur de Crary à Ozolles.:Il semble donc que dès le début du XVIIIème siècle, le château des Pierres fut inhabité et laissé à l’abandon. En effet les membres de la famille de La BLETONNIÈRE, qui avaient le titre de seigneur des Pierres, résidaient à Mâcon et dans leur château d’Igé, mais pas à Vérosvres.<br/> * '''Drompvent''' <ref name=“source0” />
;:Situation
::Le hameau de Drompvent (en latin Dromvantum) est situé à flanc de colline à 3,5 km environ au sud du bourg de Vérosvres, et à 600 m environ du hameau des Ducs. On rencontre aussi le nom sous la forme « Dromvent » ou « Dronvent ». Il domine la vallée où coule le ruisseau des Pierres. La région est montagneuse et recouverte de forêts.
:::- Louis de Dromvent, seigneur du Pas (Montmelard), cité en 1537<ref name=“source2” />
:::- Agnès de Dromvent, cité en 1568 comme veuve de Claude de Fautrières d’Audour <ref name=“source2” />
:::- Françoise de Dromvent, citée en 1574 comme veuve de noble Luc du Crot<ref name=“source2” />
::Au XVIIème siècle, Moïse DROIN, puis Philibert DROIN, son neveu, puis Louis DROIN, fils de Philibert, furent seigneurs des Pierres et de Drompvent.
::Il y avait autrefois dans ce hameau un prieuré. ll ne reste aucun vestiges d’une maison seigneuriale. Il est probable qu’elle se trouvait à proximité du prieuré dont il ne subsiste qu’une chapelle en ruine, datant de la fin de la période gothique. Un groupe d’habitations, encore visible sur le cadastre napoléonien, ont été détruite depuis.<ref>description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014</ref>

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