'''Les Poilus de Vérosvres morts pour la France'''<ref name="source0" />
[[Fichier:Verosvres_Monument_aux_morts.jpeg|200px|thumb|right|]]
:Vérosvres a payé un lourd tribut à la première guerre mondiale, puisque 69 vroulons sont morts pour la France et figurent sur le Monument aux Morts (voir photo):Ce monument a été érigé en 1974 et sculpté à partir d’une pierre en granite récupérée au Col des Vaux dans les années 1966-67, lors du chantier de la route express. <ref name="source18"> Voir le Bulletin municipal 2018 page 19 : https://www.verosvres.fr/uploads/verosvres/documents/bulletins-municipaux/2018-bulletin-municipal-verosvres.pdf </ref>
:La population de Vérosvres était alors d’environ 1000 habitants. Le taux de mortalité dû à la Grande Guerre a donc été de 6,9% alors qu’il était d’environ 3,5% au niveau national.
:Le site MémorialGenWeb reprend la liste des 69 noms figurant sur le Monument aux Morts : https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/com_mplf.php?insee1=71571&dpt=71&nom_commune=Verosvres
:Le nombre de jeunes vroulons qui furent mobilisés pour la Grande Guerre peut être estimé à environ 210.
:On peut noter que la population de Vérosvres n’était plus que de 820 habitants en 1921, soit 180 de moins qu’avant-guerre. En effet à la mortalité directe, s’est ajouté un déficit de naissances dû à la mobilisation, suivie parfois de la mort des hommes jeunes.
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[[Fichier:Verosvres_Monument_Lardy.jpeg|150px|thumb|right|]]
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:Il existe un monument remarquable à l’entrée du cimetière, à gauche de l’allée centrale en l’honneur du soldat Claude Marie Lardy tombé au champ d’honneur le 24 août 1914. Ce monument a été érigé après la guerre par son père qui était marbrier. On raconte que celui-ci n’avait pas eu la commande pour construire le monument communal. Très déçu et même fâché, il avait voulu montrer qu’il pouvait construire un aussi beau monument qui résisterait au temps.<ref name="source18"/>
:Les années lui ont donné raison puisque le premier monument communal inauguré en 1920 a été remplacé en 1974, alors que le sien reste majestueusement debout même si le temps l’a un peu noirci. Mais on peut le voir aussi comme l’hommage d’un père dans à son fils par une sculpture dont le profil et l’esthétique étaient à la hauteur de son chagrin.
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*'''Personnalités remarquables par leur décoration ou distinction<ref name="source19"> Les renseignements concernant l’attribution de la légion d’honneur proviennent de la base de données de la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur aux archives nationales : https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/</ref>'''
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:*'''Jean BAUDIN un militant syndicaliste déporté'''
:Jean BAUDIN est né le 28 septembre 1912 à Verosvres. Son père Antoine BAUDIN qui était cultivateur puis facteur à Verosvres, est mort pour la France en 1916. Son nom figure sur le monument aux morts. Sa mère Jeanne-Eugénie SIRE était blanchisseuse à Hautecour en 1921.
:Jean Baudin s’est distingué par ses activités syndicales aux usines Renault. Mais il a été arrêté le 24 novembre 1941 pour diffusion de propagande clandestine puis emprisonné et déporté. Il est décédé le 5 mai 1945 des suites de la déportation, à Champrosay commune de Draveil (91). Voir l’article ci-joint : https://maitron.fr/spip.php?article223835
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:*'''Claude-Marie BIDAUT, soldat blessé à plusieurs reprises'''
:Cité à l’ordre du régiment n° 569 du 21 septembre 1917.
:Médaille militaire par décret du 11 avril 1930.
:Claude-Marie Bidaut a reçu la Croix de chevalier de la légion d’honneur à titre militaire le 12 décembre 1965.
:Sergent dans l’intendance, Classe 1907. A servi 4 ans et 8 mois en campagne plus 6 ans et 8 mois en service militaire actif et 21 ans et 3 mois dans la réserve.
:Blessé le 15 octobre 1915 par éclatement d’obus
:Blessé le 25 août 1916 par éclatement d’obus
:Blessé le 10 juillet 1917 par éclatement d’obus
:Intoxiqué par gaz le 1er mai 1918 et évacué.
:Claude-Marie Bidaut est né le 12 février 1887 aux Janots, à Verosvres, fils de Claude Bidaut et de Claudine Chemarin. Il s’est marié avec Valentine Crétenet et il vécut à Mont - Suin à partir de 1923 où il est décédé le 7 mai 1968.
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:*'''Louis BONIN, soldat mutilé'''
:Louis Bonin a été nommé Chevalier de la légion d’honneur par décret du 16 juin 1933 en qualité d’ex soldat du 146ème régiment d’infanterie.
:Cité à l’ordre du régiment le 21 mars 1916 “''Bon soldat, a été gravement blessé le 5 novembre 1914 en marchant courageusement à l’assaut d’une tranchée ennemie''”.
:Croix de guerre, étoile de bronze. Médaille militaire.
:Louis Bonin est né le 3 juin 1879, Verosvres, fils de Vincent Bonin et de Benoite Therville.
:Il s’est marié à Verosvres le 26 avril 1909 avec Claudine Therville et a vécu à Lavau. Il est décédé le 20 juillet 1951 à Paray-le-Monial et il est inhumé à Verosvres.
:Incorporé au 153è régiment d’infanterie le 16 novembre 1900. En disponibilité le 19 septembre 1903.
:Passé dans la réserve de l’armée active le 1er novembre 1903. A accompli une 1ère période d’exercices dans le 134ème régiment d’infanterie du 21 août au 17 septembre 1906 et une 2ème dans le 134ème régiment d’infanterie du 30 avril au 16 mai 1909.
:Mobilisé par décret du 1er août 1914, arrivé au 60ème régiment d’infanterie le 6 août 1914 puis au 146ème régiment d’infanterie le 8 octobre 1914.
:Blessé le 5 novembre 1914 à à Ypres, plaie par éclatement d’obus occasionnant l’amputation du pied droit. Evacué le même jour, il entre le 10 novembre 1915 à l’hôpital auxiliaire n° 88 au Havre.
:Proposé pour une pension de retraite de 3ème classe par la commission de vérification du Havre du 24 décembre 1915 pour amputation de la jambe droite au 1/3 inférieur, gêne fonctionnelle de la jambe gauche consécutive à 2 plaies du genou.
:Reconnu avec invalidité permanente à 95% par la commission de réforme de Chalon-sur-Saône du 10 décembre 1920 pour amputation de la jambe droite et ankylose fibreuse du genou gauche.
:Dégagé de toute obligations militaires avec invalidité à 100% par augmentation 5% pension permanente par la commission de réforme de Mâcon du 11 juillet 1929, pour aggravation abcès récidivants du genou gauche, luxation complète du tibia.
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:*'''Lieutenant Jean-Etienne LEBLANC tombé en Indochine'''
[[Fichier:Verosvres JE Leblanc.jpeg|250px|thumb|right|]]
[[Fichier:Verosvres Tombe JE Leblanc.jpeg|150px|thumb|right|]]
:Jean-Etienne LEBLANC était lieutenant au 41è Régiment d’Artillerie Coloniale. Il a été formé à Saint-Cyr promotion "Général Leclerc" (1946-1948). Il est Chevalier de la Légion d'Honneur et Croix de Guerre des TOE (Théatre d’opérations extérieures) avec Palme.
:Citation à l'ordre de l'Armée : "''Officier d'artillerie remarquable tant par ses qualités professionnelles, que par ses vertus guerrières qu'il possédait au plus haut degré. Au cours de 14 mois d'opérations ininterrompues a montré dans les circonstances les plus difficiles, un calme, un sang-froid et une bravoure exemplaire. Dans le secteur de Bac Ninh ou il avait été grièvement blessé à son poste de combat le 31 décembre 1951, s'était révélé un tireur émérite et un officier de liaison hors de pair, aux interventions toujours rapides et précises. a magnifiquement confirmé sa réputation dans le secteur de Bui Chu (Nord Vietnam). Animé d'une foi ardente, n'a cessé durant cinq mois, d'apporter à l'Infanterie un appui que son expérience, son sens du terrain et du combat rendaient particulièrement précieux. Est tombé mortellement frappé le 18 septembre 1952 près de LAC QUAN à la fin d'une journée de combat, alors qu'il assurait au contact immédiat d'un ennemi très agressif, la protection de l'Infanterie sévèrement accrochée.''"
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:Jean-Etienne Leblanc repose au cimetière de Verosvres dans une tombe de marbre gris située le long du mur nord. Son corps a été rapatrié d’Indochine en juin 1953 et son nom figure sur le monument aux morts.
:Jean-Etienne Leblanc est né le 10 juillet 1925 à Mâcon. Ses parents Julien Leblanc et Marie Joséphine Aupoil s’étaient mariés à Verosvres le 9 mai 1921. Julien Leblanc était employé de banque à Mâcon, il est né à Verosvres le 15 février 1893 de Etienne Leblanc, forgeron à Hautecour et de Jeanne Léchère. Marie Joséphine Aupoil est née à Verosvres 10 juillet 1890 de Etienne Aupoil cultivateur à Chevannes et de Jeanne-Marie Sivignon.
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:*'''Nicolas Pierre Amaranthe ROUILLET peintre et lithographe, natif de Vérosvres'''
:Nicolas Pierre Amaranthe Roulliet est né le 2 février 1810 à Verosvres. C’est un peintre de paysages et lithographe français. Il a été formé à l’école nationale supérieure des beaux-arts de Lyon et a publié des manuels de dessin.
:Un article lui est consacré sur wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Amaranthe_Roulliet
:Il est décédé le 15 août 1888 à Garches.
:Son père Amaranthe ROULLIET a été maire de Verosvres de 1813 à 1816 et fut propriétaire du château du Terreau durant quelques années.
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:*'''Jean-Louis THOMAS, prêtre-soldat'''
[[Fichier:Verosvres Jean-Louis Thomas.jpeg|150px|thumb|right|]]
:Jean-Louis Thomas est né le 16 mars 1887 à Verosvres, fils de Louis Thomas et Pierrette Michel.
:Il est séminariste quand la mobilisation générale est décrétée, le 1er août 1914. Il rejoint à Mâcon le 334e RI, avec lequel il prend part à la bataille de la Haute-Meurthe. Son unité passe ensuite en Alsace. Elle y restera jusqu'en mars 1917, d'abord dans le secteur de la Schlucht, puis à l'Hartmannswillerkopf (Vieil Armand), à la Cote 425 et dans le Sundgau enfin, tout près du kilomètre 0 du front. La guerre de Jean-Louis Thomas se continue au Chemin des Dames, où il est blessé. Ordonné prêtre en janvier 1918, il est versé au 21e bataillon de marche d'infanterie coloniale qui débarque avec le corps expéditionnaire allié à Mourmansk, dans le Nord de la Russie, pour lutter contre les bolchevicks jusqu'en juin 1919. Il est démobilisé en août.
:Il rédige des carnets sur sa vie au front qui sont édités chez Bernard Giovanangeli en décembre 2013 grâce à son petit-cousin Marc Émorine sous le titre Carnets d'un prêtre-soldat. Ils attestent de cet itinéraire personnel et collectif. Ecrits au jour le jour, ils forment un récit des opérations émaillé des réflexions d'un homme de Dieu confronté à l'horreur des combats. Son journal inédit, d'une grande richesse documentaire, constitue un apport à la connaissance de la Grande Guerre. Il en fera une transcription vers 1925 car ses carnets sont en mauvais état.
:Marc Émorine lui a consacré un second ouvrage, publié en octobre 2014 aux Editions de l’Onde : "Du Charolais à la Russie du Nord – 1914-1919 – Le parcours d’un combattant".
:Jean-Louis Thomas est décédé le 16 février 1975 à Autun.
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:*'''Jean-François-Prosper VILLARS, maire de Mâcon et de Verosvres'''
[[Fichier:Verosvres jean-francois-prosper-villars.jpeg|150px|thumb|right|]]
:Jean-François Prosper Villars a été nommé Chevalier de la légion d’honneur par décret du 14 août 1867, pour les services rendus à l’état.
:Il acquit le château du Terreau en 1847 et a été maire de Verosvres de 1865 à 1870.
:Jean-François Prosper Villars, dit Camille est né le 4 octobre 1804 à Mâcon, fils de Jean René Villars et de Elisabeth Dandelot.
:Il obtient sa licence en droit en 1826 puis s’inscrit au barreau de Mâcon. Il est avocat, conseiller municipal de Mâcon de 1831 à 1840, puis adjoint au maire en 1841. Sa carrière politique débute en 1831 et il est constamment réélu jusqu’en 1859.
:Il a été maire de Mâcon de 1844 à 1846. En 1845, son conseil municipal refuse le trajet de la future ligne de chemin de fer de Lyon à Genève. Un chemin « plus préjudiciable qu’utile aux intérêts de la ville de Mâcon », aurait-il argué.
:Conseiller général du canton de Lugny de 1852 à 1855, il est de nouveau maire de Mâcon de 1852 à 1858.
:Ses deux mandats de maire à Mâcon ont laissé plusieurs traces, notamment la construction de l’église Saint-Pierre ou l’agrandissement de la place de l’herberie. Mais l’une de ses réalisations les plus importantes est certainement l’annexion de Saint-Clément à Mâcon, et de certains quartiers de Charnay et Flacé.
:Parallèlement à ses activités politique, il occupe le poste de secrétaire général de la Compagnie des mines de houilles à Blanzy jusqu’en mai 1892.
:De novembre à décembre 1858, il est directeur de la sucrerie de Tournus.
:Il est décédé le 22 août 1901 à Verosvres.
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:*'''Jean François Lucien VILLARS, Auteur de la monographie de Verosvres'''
:Jean François Lucien Villars a été nommé Chevalier de la légion d’honneur par décret du 6 juillet 1886 en tant que sous-gouverneur de la banque Hypothécaire d’Espagne et Administrateur des Chemins de Fer Andalous.
:Il a été nommé Officier de la légion d’honneur par décret du 19 juillet 1901 en tant qu’ancien Directeur de la banque de Paris et des Pays Bas, pour Services rendus depuis dix ans aux intérêts français en Espagne.
:Jean François Lucien Villars, plus communément appelé Lucien Villars, est né le 29 septembre 1843 à Mâcon, fils de Jean-François Prosper Villars et de Marie Louise Virginie Margot. Il a fait ses études au lycée de Mâcon avant de se rendre à Paris en 1862. En 1867, il entre à la Société générale et deux ans plus tard à la Banque de Paris.
:Quand la guerre contre la Prusse éclate, Lucien Villars s'engage dans les bataillons de marche et la termine comme sergent-fourrier.
:En 1872, la Banque de Paris devint la Banque de Paris et des Pas-Bas et Lucien Villars fut nommé contrôleur général, un poste qu'il occupa jusqu'en 1875.
:En 1874 il épouse à Genève Hélène de LAPTEW mais le couple n'a pas eu d’enfant.
:En février 1876 il s’installe en Espagne, où il établit la Banque hypothécaire dEspagne. Il y exerça les fonctions de sous-gouverneur jusqu'en 1891, avant d'être nommé administrateur de l'établissement.
:Revenu ensuite à Paris, où il assume les responsabilités d'attaché de direction à la Banque de Paris et des Pays-Bas, il se voit appelé en 1892, aux fonctions de directeur avec MM. Chevrante et Thors. Il restera huit ans à ce poste, puis se tournera, en tant que directeur honoraire, vers les activités internationales de la banque : espagnoles, argentines et chinoises (chemin de fer Hankow-Pékin), avant d'être nommé en 1901, au Conseil d'administration de la Compagnie des wagons-lits, puis de prendre la présidence de la Banque de l'Union parisienne.
:C'est au terme d'une brillante carrière et couvert de décorations que Lucien Villars s'intéressa à l'histoire locale pour rédiger la Monographie de la commune de Verosvres, parue en 1920.
:Il est décédé le 4 août 1925 au Terreau à Verosvres. <ref name=“source5” />
:C’est son neveu René Villars qui a hérité du château du Terreau.
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*'''Les prêtres'''
:*'''Le Père Louis GUITTAT''' missionnaire en malaisie, né en 1910 à Verosvres et décédé en 2001à Kuala Lumpur en Malaisie.<br/>::Louis GUITTAT était le fils de Jean-Claude GUITTAT (1873-1951) et de Marie-Jéronyme VOUILLON (1886-1972), cultivateurs aux Champs à Vérosvres. Son frère Marc GUITTAT (1913-1962) fut vicaire à Charolles et curé de Vendenesse-lès-Charolles.::On peut voir sa biographie sur le site du diocèse d'Autun : https://www.visages-diocese-autun.fr/visage/guittat-louis/<br/>::Témoignage de son petit-cousin Pierre Bidaut: :::"''Lors d'un de ses séjours sur sa terre natale, le Père Louis GUITTAT nous a raconté un moment dramatique de sa vie. '' :::''En 1942 les japonais envahissent la Malaisie et toutes les îles avoisinantes. Arrivés dans son village, ils rassemblent tous les habitants sur la place, séparant les autochtones d'un côté, et les anglais à part, en vue de les fusiller. A ce moment l'abbé pense tout haut: "Eh bien ! Louis cette fois-ci, c'est terminé, tu ne reverras plus ni ton village, ni ton charollais". Or il se trouva à proximité un officier japonais qui, l'ayant entendu lui dit dans un parfait français: " Monsieur! mais vous êtes français, veuillez sortir du rang ". Fort surpris Louis s'adresse à cet homme qui lui donna cette explication. Il lui dit avoir fait une grande partie de ses études à Paris et avoir apprécié la France. Il avait d'autre part l'ordre d'éliminer les anglais et leurs ressortissants. '' :::''En ces moments terribles la vie ne tenait qu'à peu de choses. Le père Guittat ne m'a jamais dit s'il avait remercié le Bon Dieu! ''"
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{| class="wikitable" style="width: 95%;”
| Jean GALLO || né le 11 juin 1919 à Marcigny, et décédé le 23 février 2002 à Verosvres. Il était pendant cette période prêtre auxiliaire de l’ensemble paroissial de Saint-Bonnet-de-Joux, résidant à Vérosvres.
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! scope| style="text-align:center;" colspan="row3"||| Sources <ref name=“source2” /> <ref name=“source5” /> <ref name="source14”> Persécution religieuse en Saône-et-Loire pendant la révolution par l'abbé Paul MUGUET - Tome 3 - arrondissement de Charolles
https://www.geneanet.org/registres/view/472004/586</ref> <ref name="source15”> https://www.visages-diocese-autun.fr/pretres/?wpv_view_count=1934-CATTR689d7add6ce13bf6b474041bb798848e&wpv_paged=10</ref> <ref name="source16”>https://nlelirzin.wordpress.com/2011/04/06/jean-lechere-le-marguillier-de--verosvres/ </ref>
|}
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'''Histoire de la ligne'''<br/>
On trouvera sur wikipedia un article sur l’histoire de la ligne de Moulins à Mâcon : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_de_Moulins_%C3%A0_M%C3%A2con
<br/><br/>'''Comment Vérosvres a vécu la construction de la ligne il y a 150 ans'''<br/>
Le document suivant reprend les délibérations du conseil municipal de Verosvres entre les années 1864 à 1880 lors de la construction et la mise en service de la ligne. https://drive.google.com/file/d/189YoKrBmC3K1D2-1ALnCM3q5bv9dAe79/view?usp=drive_open<br/>
Ce sont principalement des réclamations concernant les passages à niveau et leurs barrières, les travaux sur les chemins limitrophes et les déviations mises en place lors de sa construction. Mais leur formulation est intéressante et elles révèlent les préoccupations du conseil quant à la conformité de la voirie aux moyens de déplacement d’il y a 150 ans. On découvre le souhait du conseil de construire la gare de Verosvres au hameau des Champs plutôt qu’aux Terreaux. Ses arguments en faveur d’une gare sont surtout liés aux foires qui marquent bien l’époque. D’autre part on constate que le chemin 21 -l’actuelle route départementale D121 qui traverse Hautecour et les Janots- était nettement plus utilisé que la route impériale 79 -l’actuelle départementale D17 qui passe aux Bruyère- dont le tracé avec de fortes pentes n’avait pas la faveur des attelages. C’est prémonitoire du tracé de la route Express créée en 1960, presque un siècle plus tard et de la RCEA actuelle.