2 009
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De Wiki Mâcon Sud Bourgogne
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Parmi les dirigeants se trouvent également Francis GUERIN, de Trécourt, et Michel LAPALUS, Les Bots.<ref>Note Michel LAPALUS, 01.2004</ref><br>
- 1958 : Matour compte 120 chevaux, qui ont remplacé les bœufs ou les vaches comme animaux de trait.
=====Documents :=====
Histoires de charrois et de labours,
p. 36, 37, in « L’épopée du cheval en Bourgogne »<br>
L’épicier ambulant et le départ du courrier,
Cartes postales 1900, in p. 42, 43, in « L’épopée du cheval en Bourgogne »
====Les chèvres :====
Les paysans possédaient quelques chèvres pour le fromage.
« Le cheptel de chèvres ne dépassait pas 400 au début du siècle, soit à peine une par famille. Dans les années 1960, on en compte près de 3 en moyenne par exploitation, soit environ 500. Présentes dans toutes les fermes, les chèvres étaient envoyées paître dans les terrains brousailleux broussailleux et les bois. Certaines familles produisaient suffisamment de fromage pour en vendre aux coquetiers sur le marché hebdomadaire, qui les écoulaient sur les marchés de Lyon. »<ref>p. 40, in rapport d’isabelle CHAVANON</ref><br>« Au printemps, les chevreaux naissent. Certains sont élevés, pour remplacer une vieille chèvre par exemple. Les autres sont vendus au marché pour la boucherie. »<ref>p. 50, in « Matour… », manuscrit de Mme CROZET</ref><br>« On faisait environ 5 fromages par jour, on en vendait une quarantaine, et cela durait une saison, en raison de la diminution de la quantité de lait des chèvres. On en gardait aussi pour la maison. On était nombreux à la maison, les grands-parents, les enfants vivaient tous ensemble. (Chez nous) il y avait 8 personnes. »in « élevage », synthèse Barbara MONTORIO, d’après K7 n°7, Francisque LAPALUS, Mme LAPALUS<br>« Les chèvres ont disparu petit à petit, mais certains retraités gardent leurs chèvres. Par contre, certains se sont spécialisés dans la chèvre, et font du fromage chèvre-vache. Les grands exploitants vendent le lait, par exemple à la Nouvelle Fromagerie à Ouroux. »<ref>in « élevage », synthèse Barbara MONTORIO, d’après K7 n°7, Francisque LAPALUS, Mme LAPALUSFromagerie ECOFFNote Michel LAPALUS, 01.2004</ref><br>Les chèvres mises à paître dans les prés portent autour du cou un triangle rudimentaire en bois servant à les empêcher de sortir des enclos ou de passer à travers les haies.<ref>Note G.THELIER, 20.05.2003</ref> Le triangle de bois au cou des chèvres est appelé en patois : palegot ou trachiou.<ref>Note Michel LAPALUS, 01.2004</ref> =====Fromagerie SCOFF===== ====Les moutons :===='''- Vers 1900 : ''' « Les moutons, c’était en 1900 à peu près. Des moutons étaient achetés, et on leur faisait manger du trèfle après la moisson. Les gens avaient besoin de la laine, et du gain représenté aussi par la vente au boucher. Ils engraissaient les moutons. »<ref>in « élevage », synthèse Barbara MONTORIO, d’après K7 n°6, François NESME, Mme NESME</ref><br>'''- 1939-1945 : ''' durant cette période de pénurie, les anciennes de Matour se souviennent avoir à nouveau filé la laine, entre autres pour tricoter ensuite des chaussettes. Ce qui suppose d’avoir quelques moutons.<ref>Note G.THELIER, 03.06.2003</ref><br>'''- 1958 : ''' « les moutons sont très peu nombreux, réclamant une herbe courte et sèche. On en compte une quarantaine, répartie entre 2 agriculteurs.
Les agneaux sont vendus au marché ou à la foire, pour la boucherie.
Les moutons sont tondus régulièrement. La laine est utilisée pour la fabrication de matelas par une vieille matelassière du pays. »<ref>p. 50, in « Matour… », manuscrit de Mme CROZET</ref>'''- 1985-1990 : ''' un tondeur de moutons professionnel est encore installé au hameau de La Forêt, à Dompierre-les-Ormes. Sa présence et son activité sur site répondaient certazinement certainement à un besoin local.<ref>Note G.THELIER, 03.06.2003</ref>