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Eglise Saint-Gervais et Saint-Protais à Ozenay

5 174 octets ajoutés, 30 juillet 2020 à 20:56
Description architecturale
=== Description architecturale ===
 
 
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GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]
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La petite église d’Ozenay est typique des édifices romans de la région, sobre et trapue. En forme de croix latine, elle se compose d’un petit porche, suivi d’une nef unique rectangulaire, d’un transept et d’un chevet à fond plat accolé à une petite sacristie à l’est. Elle se trouve au centre d’un enclos verdoyant qui surplombe les terres environnantes et qui constituait le cimetière d’origine, déplacé hors du bourg au XIXe siècle.
[[Fichier:OzenayEglisePlanPastoraleDuTourisme71.jpg|thumb|right|450px|Plan de l'église d'Ozenay ©Pastorale du Tourisme 71 (à partir d'un plan conservé aux archives départementales de Saône-et-Loire)]]
 
L’église s’ouvre par un petit porche sous une toiture à deux pans dont la charpente est apparente. Celle-ci repose sur deux piles rectangulaires, dont une comporte une tablette saillante et un petit bénitier encastré. Ce porche abrite un portail relativement simple. En plein cintre, son arc repose sur des impostes moulurées. La clef de l’arc est en relief. On y lit la date de 1751, qui est celle de la principale restauration de l’édifice. Un large oculus moderne surmonte le porche. La nef est composée de quatre travées (dont celle à l’est est plus étroite que les autres) et d’une sorte de petit vestibule à l’ouest. Les gouttereaux de la nef sont chacun épaulés par des contreforts qui encadrent les baies en plein cintre : deux larges contreforts aux extrémités (dont ceux à l’ouest englobent le mur de façade), et deux plus étroits au centre. Le gouttereau nord comporte une large baie moderne à l’est, et deux autres baies, romanes, étroites et ébrasée. Le gouttereau sud est muni de trois larges baies modernes pour les premières travées de la nef. Dans la troisième travée, on distingue le contour d’une ancienne ouverture en cintre brisé. La quatrième travée<ref>La phase de reprise romane est bien visible dans l’appareil de cette travée – Académie de Mâcon </ref> est percée d’une autre baie moderne au-dessus d’une porte simple.
 
Le transept saillant donne sa forme de croix latine à l’édifice. Ses croisillons sont munis de toitures en bâtière que surplombent les pignons. Ils sont chacun épaulés par un large contrefort à l’ouest. Au nord et au sud, de larges baies modernes éclairent les bras du transept, ainsi qu’une petite baie ébrasée plus étroite à l’est, dont seule celle au nord est encore ouverte. Le clocher de plan carré, massif, s’élance au-dessus de la croisée du transept. Il est composé d’une souche aveugle et d’un beffroi, séparés par un cordon de pierre. Le niveau supérieur est muni d’une baie géminée par face, avec retombée médiane sur paire de colonnettes aux chapiteaux sculptés de crochets. Le clocher est coiffé en bâtière, comme les croisillons. A l’est, le chevet à fond plat complète l’édifice. Comme les croisillons, son pignon est saillant. Il est éclairé par une large baie moderne, au nord et au sud. A l’est, il est accolé à une sacristie assez basse, sous une toiture à trois pans. A l’origine, le chevet comportait une baie à l’est, désormais masquée. Tout l’édifice est couvert d’une toiture en laves, supportée par une corniche à modillons nus.
 
 
A l’intérieur, la nef est entièrement dallée. Elle est voûtée d’un berceau brisé rythmé par des arcs doubleaux de même forme qui retombent sur de simples impostes. Les trois premières travées de la nef sont plus hautes que la dernière, et les arcs très aigus, ce qui marque les deux phases de construction romane. Les murs de la nef sont laissés en pierre apparente<</ref>ref>Les murs étaient couverts d’enduits jusqu’au début du XXe siècle. jusqu’à la base de la voûte, et on distingue de nombreux trous de boulin. De larges arcades sont plaquées contre les gouttereaux et permettent de décharger le poids de la voûte. Elles reposent sur de simples pilastres avec impostes. Les arcades des trois premières travées sont en cintre brisé, tandis que celles de la dernière travée sont en plein cintre. Parmi celles-ci, l’arcade nord surmonte le contour d’une ancienne baie murée . Une niche à statue et ménagée dans le gouttereau sud, à l’emplacement d’une ancienne ouverture vers l’extérieur. Dans la dernière travée, la base de la voûte est marquée par une corniche moulurée qui se poursuit tout autour du chœur. La travée sous clocher est voûtée d’une coupole sur trompes et est encadrée par quatre arcs brisés, sur impostes. Les croisillons du transept, ou chapelles latérales, sont voûtés de berceaux transversaux en cintre brisé. A l’est, le chœur à fond plat est délimité par une grille de communion en fer forgé. Il est également voûté d’un berceau brisé, et ceint par des stalles en bois à la base des murs. Il abrite le maître-autel. Un beau retable en bois du XVIIe siècle est plaqué contre le mur de fond et accueille une belle toile peinte et les statues des saints patrons de l’église. Une petite porte ménagée dans ce retable permet d’accéder à la sacristie.
=== Inventaire décor et mobilier ===
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