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'''La Vineuse''' est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
 
'''La Vineuse''' est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
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La Vineuse fait partie depuis 2017 de la commune nouvelle [["La Vineuse-sur-Frégande"]].
  
  
 
== Situation administrative ==
 
== Situation administrative ==
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[[Fichier:LaVin--paysage-ouest-village.JPG|thumb|right|La Vineuse tire sans doute son nom de l'activité agricole majeure passée de l'ouest du Clunisois. Le vignoble a depuis laissé la place au bocage. - photo Gérard Thélier]]
  
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Le village participe à un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU) pour un centre de première intervention : le CPI de l'Ouest Clunisois groupe en effet une vingtaine d'hommes et de femmes, en collaboration avec [[Buffières]] et [[Donzy-le-National]].
  
 
== Histoire et patrimoine ==
 
== Histoire et patrimoine ==
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* un ensemble mégalithique, de la Préhistoire, constitué de dalles de grès, existe au lieu-dit '''Champoissonnat'''. Une dalle de grès avec des gravures a été recueillie en 1982, lors de travaux sur une ligne téléphonique.<ref> A. Barthélémy, in GAM info, groupement archéologique du Mâconnais, 1984, n°60, pp. 22-23</ref>
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* La tradition orale signale un camp romain sur la Mondasse (le relief situé au sud du bourg), peut-être Fenestragus. AE. Monnier estime qu'il s'agit d'un camp de la protohistoire.<ref>in Annuaire de Saône-et-Loire, 1843, p. 418</ref>
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[[Fichier:LaVin--murger-pierres-seches.jpg|thumb|right|Les nombreux murgers présents sur et autour de la Mondasse, voire au nord du village, sont analysés par certains comme les limites d'un ancien camp protohistorique. - photo Gérard Thélier]]
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* la villa gallo-romaine de Villerest<ref>fouillée par Henri Parriat dans les années 1950)</ref> a livré du mobilier : statuettes, stèle, poteries, monnaies, etc. Elle comportait, outre son mur d'enceinte, des thermes. Ses ruines couvrent environ un hectare.
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- en 1950, M. Rogeat a mis au jour des fondations et des vestiges antiques, dont un mur bordé à sa base par un petit trottoir et une petite piscine bien conservée, des pilettes d'hypocauste <ref>nom donné au système de chauffage par le sol utilisé à l'époque romaine et gallo-romaine surtout dans les thermes romains</ref>, quelques monnaies et une pince à épiler en bronze. <br>
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- en 1955, le groupe archéologique de Cormatin entreprend les fouilles, permettant de décrire l'établissement. La ''villa'' comprenait sans doute un bâtiment principal, orienté au sud, précédé d'une galerie couverte et flanqué de deux ailes.<ref>MM. Bonnefoy et Perraud, "Les fouilles de Villerest", dans la "Physiophile", n°45 de juillet 1956, pp. 17-30 </ref>
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* trois trésors, des pièces '''gallo-romaines''' en grand nombre, sans doute cachées lors des invasions barbares, ont été retrouvés
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- au lieu-dit '''Sur la Roche''', on a recueilli 50 monnaies de Victorinus et Tétricus, en 1882 ;<br>
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- en 1938 puis 1940, au même endroit, deux récipients de cuivre, trouvés par Nicolas Collet, ont livré deux cachettes monétaires considérées comme un unique trésor, composé d'environ 15 000 pièces de monnaie.<ref> A. Morgand, le trésor monétaire de La Vineuse, in Annales de l'Académie de Mâcon, 1940-41, pp. 116-124</ref>
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* plusieurs sépultures mérovingiennes ont été trouvées :
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- sur le versant ouest de '''la Mondasse''', en 1935, des sarcophages parallélépipédiques et une allée dallée ; en 1952, une sépulture sous dalles brutes dans une vigne en cours de minage, renfermant deux squelettes ;<br>
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- au lieu-dit '''Le groseillier''', à la sortie nord du village, en 1979, quatre caissons de plan rectangulaire, en dalles de chant. Orientées avec les pieds à l'est, elles étaient espacées les unes des autres sur une distance totale d'une vingtaine de mètres ; <br>
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- au "Martray", au lieu-dit '''Corceveau''', vers 1880, en 1930 et 1935, en caissons de grosses laves, alignées, avec les pieds tournés vers l'est, avec les têtes qui reposaient sur des pierres ;<br>
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- dans la vallée des "Rouaves" ; <br>
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- aux lieux-dits "les Chenevrières" et "le Pâquier de la bourrique", des ossements.
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[[Fichier:LaVin--église-paroisse.JPG|thumb|right|Si l'église date du XIIe siècle, une paroisse est déjà signalée au XIe siècle. - photo Gérard Thélier]]
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* '''les chartes de Cluny''' mentionnent "''in pago Matisconensi, in agro Fenestiacense'', en 936-954. La ''parrocchia Sancta-Maria de Vinosa apparaît plus tard, au XIe siècle, dans une charte de Saint-Vincent-de-Mâcon. <ref> Dictionnaire topographique de Saône-et-Loire, par Jean Girault, 2008</ref>
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* '''Au XIVe''', la paroisse relevait de l'archiprêtré du Rousset.
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* '''en 1477,''' La Vineuse dépendait du bailliage de Mâcon et de la châtellenie de Cluny.
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* '''1775 (7 décembre) :''' Le loup furieux des environs de Cluny mord une personne entre Donzy-le-National et le hameau du Martray, où il est signalé vers 18 heures.
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* '''1839 :''' construction de la mairie-école.
  
===XVIIIe siècle :===
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=== Autres patrimoines ===
'''1775 (8-9 décembre) :''' Le loup furieux des environs de Cluny mord une personne entre Donzy-le-National et le hameau du Martray, il est signalé vers 18 heures.
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* [[Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption à La Vineuse (La-Vineuse-sur-Frégande)]][http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/Vitry-les-Cluny.pdf/], XIIe et XVe siècles (inscrite aux Monuments Historiques) ;
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[[Fichier:LaVin--Eglise.JPG|thumb|right|L'église de la Vineuse, construite au XIIe siècle, se situe face à la Grange du Dîme, un autre des bâtiments remarquables du village  - photo Gérard Thélier]]
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* Presbytère du XVIIIe siècle, acquis par la commune et transformé en école ;
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* 4 croix de chemin ou de carrefour ;
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* maison à Beugne, XVIe siècle ;
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« Le domaine de Beugne se compose aujourd'hui : <br>
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— d'un logis rectangulaire implanté nord-sud, prolongé par une remise dont la toiture à double pente est en décrochement par rapport au toit principal ; la façade principale du logis est accostée d'un escalier maçonné parallèle et protégé d'un auvent que soutiennent trois piles de bois. Porte à linteau en accolade et fenêtre de même type. En réemploi sur cette façade une baie jumelle à accolades et piédroits moulurés en boudins dont la tablette inférieure est soutenue par un petit écu blasonné d'un sautoir ; <br>
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— de dépendances, bâtiments en vis à vis du logis prolongé par un hangar ouvert dont le toit est soutenu par des piles de bois ; <br>
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— en contrebas, une sorte de colombier de silhouette très évasé sous toiture pyramidale. » Billard (M.). Il s'agit donc d'une maison seigneuriale, sans caractère défensif.
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* '''"Château-Gaillard"''' est une ruine bâtie en rebord de plateau, à 60 m au dessus du hameau du Treffaut. Une tradition locale prétend qu'une reine belge y a résidé, et les anciens du village se souviennent avoir vu les bases des tours du château. Sur place, nous avons retrouvé des murgers, quelques murs effondrés provenant du petit bâtiment indiqué sur le cadastre de 1841 et sur la carte IGN, mais rien qui nous permette de penser qu'il y a eu un habitat médiéval fortifié au "château Gaillard".
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* « '''Le domaine de la Berteranche''' est encore aujourd'hui caractérisé par une forte tour ronde, accolée à l'angle sud-ouest d'un bâtiment bas, perpendiculaire au vallon, dont une partie a conservé sa toiture de lauzes, ainsi que la tour, coiffée quant à elle d'une petite toiture cônique écrasée. Sur le plan cadastral de 1841, cette tour flanquait l'angle extérieur d'un bâtiment en retour d'équerre au nord-ouest. » (M. Billard).
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* la Cailloterie
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« La visite faite le 10 novembre 1659 (Brun notaire) fournit quelques indications sur l'état du domaine à cette date : en plus ou moins bon état, le logis principal se composait d'une chambre du côté du soir, d'une chambre jointive où pouvait demeurer le grangier, d'une galerie couverte au-devant des deux chambres et d'une chambrette en-dessous formant cellier, puis d'un fournier indépendant avec une grange en-dessous joignant la maison, d'un cellier au-dessous du grenier des grains du domaine, d'une étable à bestiaux et d'une grange joignant cette étable avec prés et terres au voisinage. <br>
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Actuellement, les bâtiments existants sont construits autour d'une basse-cour quadrangulaire, le logis principal perpendiculaire à la route est en très bon état. Les autres bâtiments qui fermaient la cour sont coiffés d'une haute toiture de tuiles brunes à quatre pans. L'ensemble ne présente aucun caractère d'ancienneté apparent. » Billard (M.)
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* Sur une montagne escarpée, la Mondasse, dominant le site perché de La Vineuse, à 50 mètres au nord du château d'eau, la carte IGN indique le toponyme '''"La tour des Regrets"'''. Sur place, on ne trouve qu'un amoncellement de pierre non maconnées, vaguement rangées en cercle. Il semble qu'il s'agisse d'un "site troubadour", de très petite dimension. (La tradition locale de vestiges d'une tour semble exagérée.)
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* « '''Le château de Murzeau''' est constitué de deux corps de bâtiments parallèles implantés selon l'axe est-ouest et complétés, au nord, par une large tour colombier ronde. Ces bâtiments sont postérieurs à 1652, date à laquelle le château fut détruit par un incendie. Il est vraisemblable que les bâtiments de ferme reconstruits après l'incendie occupent le même emplacement que ceux du château. » (Monique Billard) <br>
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Le site est bien appelé "château" en 1672, mais rien ne prouve que cette fonction soit très ancienne. En 1290, l'abbé de Cluny donne autorisation au seigneur de Murzeau de bâtir une forteresse à Murzeau ou à Villeret. Il est probable qu'il l'a bâtie à Villeret.
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* Sandon : « Les bâtiments s'ordonnent en équerre autour d'une cour. Le logis principal limite celle-ci à l'ouest. Seule une tour barlongue qui s'appuie à l'extrémité droite de sa façade intérieure pourrait avoir une certaine ancienneté. » (Monique Billard)<br>
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Sandon est une maison seigneuriale, sans fortification.
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* Maison à Villerest, XVe et XVIe siècles ;
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A flanc de coteau, isolée à 1000 mètres au sud-est de La Vineuse, dominant de 20 mètres la rive orientale de la Frénille, '''la ferme de Villeret''' est aujourd'hui une grosse ferme constituée de plusieurs bâtiments bâtis autour d'une cour carrée. <br>
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Les bâtiments nord et ouest sont modernes ; ils n'existent pas sur le cadastre de 1841. A cette époque, les bâtiments formaient un ensemble de 33 x 41 m. La cour se fermait au nord par un mur d'enceinte avec une tourelle dans l'angle nord-ouest. Le corps de logis occupe le côté sud de la cour. Sa façade nord, sur cour, est flanquée d'une puissante tour d'escalier ronde demie hors-œuvre, dont le sommet est marqué de plusieurs trous de boulins.<ref>description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014</ref>
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* Nombreux domaines agricoles, maisons de maîtres ou fermes intéressantes ;
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[[Fichier:LaVin--habitat-maçonnerie-pierres-plates.jpg|thumb|right|L'un des bâtiments typiques de La Vineuse. - photo Gérard Thélier]]
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* maison avec pigeonnier au bourg, XVIIIe siècle ;
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* maison à pigeonnier à Sassy ;
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* ancienne Grange du Dîme, XVIIIe siècle ;
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[[Fichier:LaVin--Grange-Dîme.JPG|thumb|right|La Grange du Dîme, sans doute un dernier reste des contributions dues autrefois par la population aux pouvoirs seigneuriaux et de l'Eglise  - photo Gérard Thélier]]
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Avant la Révolution française de 1789, les habitants de la paroisse devaient apporter le dixième de leurs récoltes à la grange du dîme. Un partage de cette redevance était fait entre les messieurs du chapitre St Vincent de Mâcon et le curé de La Vineuse.
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* 4 fours ; 7 lavoirs ;
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* Un moulin des XVIIIe et XIXe siècles ;
  
 
== Loisirs et culture ==
 
== Loisirs et culture ==
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* Le Foyer Rural de La Vineuse s'occupe de l'animation du village ;
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* chaque hiver, l'association "Le petit bout" réunit les amateurs de tarot des environs pour un concours bimensuel ;
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* Autres associations : l'amicale des pompiers de l'ouest Clunisois, le club des amis, les chasseurs…
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* le village accueille aussi des séances du festival de cinéma ''Ciné-Pause'' ;
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* chaque été, une exposition d'artistes, dans la Grange du Dîme.
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== Personnalités locales ==
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* L'acteur Charles Berling a disposé d'une résidence secondaire dans le village pendant une dizaine d'années.
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* Le peintre Sylvain Lanci réside ici.
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== Economie ==
  
 
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=== Agriculture ===
== Agriculture ==
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Les exploitations sont tournées vers l'élevage, principalement bovin allaitant, et parfois des ovins et caprins. Quelques parcelles de vigne sont encore exploitées dans le village.
 
 
  
 
== Espace et territoire ==
 
== Espace et territoire ==
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* Altitude : 412 mètres
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* Superficie : 1575 hectares
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* Densité : 16.38 hab  km²
  
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- Panorama sur le haut-Charolais, particulièrement depuis la terrasse de l'église.
  
 
== Notes ==
 
== Notes ==

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La Vineuse
LaVin--paysage-ouest-village.JPG
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton
Intercommunalité
Code Insee, postal 582 / 71250
Habitants 297 Vineusiens

La Vineuse est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté. La Vineuse fait partie depuis 2017 de la commune nouvelle "La Vineuse-sur-Frégande".


Situation administrative

La Vineuse tire sans doute son nom de l'activité agricole majeure passée de l'ouest du Clunisois. Le vignoble a depuis laissé la place au bocage. - photo Gérard Thélier

Le village participe à un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU) pour un centre de première intervention : le CPI de l'Ouest Clunisois groupe en effet une vingtaine d'hommes et de femmes, en collaboration avec Buffières et Donzy-le-National.

Histoire et patrimoine

  • un ensemble mégalithique, de la Préhistoire, constitué de dalles de grès, existe au lieu-dit Champoissonnat. Une dalle de grès avec des gravures a été recueillie en 1982, lors de travaux sur une ligne téléphonique.[1]
  • La tradition orale signale un camp romain sur la Mondasse (le relief situé au sud du bourg), peut-être Fenestragus. AE. Monnier estime qu'il s'agit d'un camp de la protohistoire.[2]
Les nombreux murgers présents sur et autour de la Mondasse, voire au nord du village, sont analysés par certains comme les limites d'un ancien camp protohistorique. - photo Gérard Thélier
  • la villa gallo-romaine de Villerest[3] a livré du mobilier : statuettes, stèle, poteries, monnaies, etc. Elle comportait, outre son mur d'enceinte, des thermes. Ses ruines couvrent environ un hectare.

- en 1950, M. Rogeat a mis au jour des fondations et des vestiges antiques, dont un mur bordé à sa base par un petit trottoir et une petite piscine bien conservée, des pilettes d'hypocauste [4], quelques monnaies et une pince à épiler en bronze.
- en 1955, le groupe archéologique de Cormatin entreprend les fouilles, permettant de décrire l'établissement. La villa comprenait sans doute un bâtiment principal, orienté au sud, précédé d'une galerie couverte et flanqué de deux ailes.[5]

  • trois trésors, des pièces gallo-romaines en grand nombre, sans doute cachées lors des invasions barbares, ont été retrouvés

- au lieu-dit Sur la Roche, on a recueilli 50 monnaies de Victorinus et Tétricus, en 1882 ;
- en 1938 puis 1940, au même endroit, deux récipients de cuivre, trouvés par Nicolas Collet, ont livré deux cachettes monétaires considérées comme un unique trésor, composé d'environ 15 000 pièces de monnaie.[6]

  • plusieurs sépultures mérovingiennes ont été trouvées :

- sur le versant ouest de la Mondasse, en 1935, des sarcophages parallélépipédiques et une allée dallée ; en 1952, une sépulture sous dalles brutes dans une vigne en cours de minage, renfermant deux squelettes ;
- au lieu-dit Le groseillier, à la sortie nord du village, en 1979, quatre caissons de plan rectangulaire, en dalles de chant. Orientées avec les pieds à l'est, elles étaient espacées les unes des autres sur une distance totale d'une vingtaine de mètres ;
- au "Martray", au lieu-dit Corceveau, vers 1880, en 1930 et 1935, en caissons de grosses laves, alignées, avec les pieds tournés vers l'est, avec les têtes qui reposaient sur des pierres ;
- dans la vallée des "Rouaves" ;
- aux lieux-dits "les Chenevrières" et "le Pâquier de la bourrique", des ossements.

Si l'église date du XIIe siècle, une paroisse est déjà signalée au XIe siècle. - photo Gérard Thélier
  • les chartes de Cluny mentionnent "in pago Matisconensi, in agro Fenestiacense, en 936-954. La parrocchia Sancta-Maria de Vinosa apparaît plus tard, au XIe siècle, dans une charte de Saint-Vincent-de-Mâcon. [7]
  • Au XIVe, la paroisse relevait de l'archiprêtré du Rousset.
  • en 1477, La Vineuse dépendait du bailliage de Mâcon et de la châtellenie de Cluny.
  • 1775 (7 décembre) : Le loup furieux des environs de Cluny mord une personne entre Donzy-le-National et le hameau du Martray, où il est signalé vers 18 heures.
  • 1839 : construction de la mairie-école.

Autres patrimoines

L'église de la Vineuse, construite au XIIe siècle, se situe face à la Grange du Dîme, un autre des bâtiments remarquables du village - photo Gérard Thélier
  • Presbytère du XVIIIe siècle, acquis par la commune et transformé en école ;
  • 4 croix de chemin ou de carrefour ;
  • maison à Beugne, XVIe siècle ;

« Le domaine de Beugne se compose aujourd'hui :
— d'un logis rectangulaire implanté nord-sud, prolongé par une remise dont la toiture à double pente est en décrochement par rapport au toit principal ; la façade principale du logis est accostée d'un escalier maçonné parallèle et protégé d'un auvent que soutiennent trois piles de bois. Porte à linteau en accolade et fenêtre de même type. En réemploi sur cette façade une baie jumelle à accolades et piédroits moulurés en boudins dont la tablette inférieure est soutenue par un petit écu blasonné d'un sautoir ;
— de dépendances, bâtiments en vis à vis du logis prolongé par un hangar ouvert dont le toit est soutenu par des piles de bois ;
— en contrebas, une sorte de colombier de silhouette très évasé sous toiture pyramidale. » Billard (M.). Il s'agit donc d'une maison seigneuriale, sans caractère défensif.

  • "Château-Gaillard" est une ruine bâtie en rebord de plateau, à 60 m au dessus du hameau du Treffaut. Une tradition locale prétend qu'une reine belge y a résidé, et les anciens du village se souviennent avoir vu les bases des tours du château. Sur place, nous avons retrouvé des murgers, quelques murs effondrés provenant du petit bâtiment indiqué sur le cadastre de 1841 et sur la carte IGN, mais rien qui nous permette de penser qu'il y a eu un habitat médiéval fortifié au "château Gaillard".
  • « Le domaine de la Berteranche est encore aujourd'hui caractérisé par une forte tour ronde, accolée à l'angle sud-ouest d'un bâtiment bas, perpendiculaire au vallon, dont une partie a conservé sa toiture de lauzes, ainsi que la tour, coiffée quant à elle d'une petite toiture cônique écrasée. Sur le plan cadastral de 1841, cette tour flanquait l'angle extérieur d'un bâtiment en retour d'équerre au nord-ouest. » (M. Billard).
  • la Cailloterie

« La visite faite le 10 novembre 1659 (Brun notaire) fournit quelques indications sur l'état du domaine à cette date : en plus ou moins bon état, le logis principal se composait d'une chambre du côté du soir, d'une chambre jointive où pouvait demeurer le grangier, d'une galerie couverte au-devant des deux chambres et d'une chambrette en-dessous formant cellier, puis d'un fournier indépendant avec une grange en-dessous joignant la maison, d'un cellier au-dessous du grenier des grains du domaine, d'une étable à bestiaux et d'une grange joignant cette étable avec prés et terres au voisinage.
Actuellement, les bâtiments existants sont construits autour d'une basse-cour quadrangulaire, le logis principal perpendiculaire à la route est en très bon état. Les autres bâtiments qui fermaient la cour sont coiffés d'une haute toiture de tuiles brunes à quatre pans. L'ensemble ne présente aucun caractère d'ancienneté apparent. » Billard (M.)

  • Sur une montagne escarpée, la Mondasse, dominant le site perché de La Vineuse, à 50 mètres au nord du château d'eau, la carte IGN indique le toponyme "La tour des Regrets". Sur place, on ne trouve qu'un amoncellement de pierre non maconnées, vaguement rangées en cercle. Il semble qu'il s'agisse d'un "site troubadour", de très petite dimension. (La tradition locale de vestiges d'une tour semble exagérée.)
  • « Le château de Murzeau est constitué de deux corps de bâtiments parallèles implantés selon l'axe est-ouest et complétés, au nord, par une large tour colombier ronde. Ces bâtiments sont postérieurs à 1652, date à laquelle le château fut détruit par un incendie. Il est vraisemblable que les bâtiments de ferme reconstruits après l'incendie occupent le même emplacement que ceux du château. » (Monique Billard)

Le site est bien appelé "château" en 1672, mais rien ne prouve que cette fonction soit très ancienne. En 1290, l'abbé de Cluny donne autorisation au seigneur de Murzeau de bâtir une forteresse à Murzeau ou à Villeret. Il est probable qu'il l'a bâtie à Villeret.

  • Sandon : « Les bâtiments s'ordonnent en équerre autour d'une cour. Le logis principal limite celle-ci à l'ouest. Seule une tour barlongue qui s'appuie à l'extrémité droite de sa façade intérieure pourrait avoir une certaine ancienneté. » (Monique Billard)

Sandon est une maison seigneuriale, sans fortification.

  • Maison à Villerest, XVe et XVIe siècles ;

A flanc de coteau, isolée à 1000 mètres au sud-est de La Vineuse, dominant de 20 mètres la rive orientale de la Frénille, la ferme de Villeret est aujourd'hui une grosse ferme constituée de plusieurs bâtiments bâtis autour d'une cour carrée.
Les bâtiments nord et ouest sont modernes ; ils n'existent pas sur le cadastre de 1841. A cette époque, les bâtiments formaient un ensemble de 33 x 41 m. La cour se fermait au nord par un mur d'enceinte avec une tourelle dans l'angle nord-ouest. Le corps de logis occupe le côté sud de la cour. Sa façade nord, sur cour, est flanquée d'une puissante tour d'escalier ronde demie hors-œuvre, dont le sommet est marqué de plusieurs trous de boulins.[8]

  • Nombreux domaines agricoles, maisons de maîtres ou fermes intéressantes ;
L'un des bâtiments typiques de La Vineuse. - photo Gérard Thélier
  • maison avec pigeonnier au bourg, XVIIIe siècle ;
  • maison à pigeonnier à Sassy ;
  • ancienne Grange du Dîme, XVIIIe siècle ;
La Grange du Dîme, sans doute un dernier reste des contributions dues autrefois par la population aux pouvoirs seigneuriaux et de l'Eglise - photo Gérard Thélier

Avant la Révolution française de 1789, les habitants de la paroisse devaient apporter le dixième de leurs récoltes à la grange du dîme. Un partage de cette redevance était fait entre les messieurs du chapitre St Vincent de Mâcon et le curé de La Vineuse.

  • 4 fours ; 7 lavoirs ;
  • Un moulin des XVIIIe et XIXe siècles ;

Loisirs et culture

  • Le Foyer Rural de La Vineuse s'occupe de l'animation du village ;
  • chaque hiver, l'association "Le petit bout" réunit les amateurs de tarot des environs pour un concours bimensuel ;
  • Autres associations : l'amicale des pompiers de l'ouest Clunisois, le club des amis, les chasseurs…
  • le village accueille aussi des séances du festival de cinéma Ciné-Pause ;
  • chaque été, une exposition d'artistes, dans la Grange du Dîme.

Personnalités locales

  • L'acteur Charles Berling a disposé d'une résidence secondaire dans le village pendant une dizaine d'années.
  • Le peintre Sylvain Lanci réside ici.

Economie

Agriculture

Les exploitations sont tournées vers l'élevage, principalement bovin allaitant, et parfois des ovins et caprins. Quelques parcelles de vigne sont encore exploitées dans le village.

Espace et territoire

  • Altitude : 412 mètres
  • Superficie : 1575 hectares
  • Densité : 16.38 hab km²

- Panorama sur le haut-Charolais, particulièrement depuis la terrasse de l'église.

Notes

  1. A. Barthélémy, in GAM info, groupement archéologique du Mâconnais, 1984, n°60, pp. 22-23
  2. in Annuaire de Saône-et-Loire, 1843, p. 418
  3. fouillée par Henri Parriat dans les années 1950)
  4. nom donné au système de chauffage par le sol utilisé à l'époque romaine et gallo-romaine surtout dans les thermes romains
  5. MM. Bonnefoy et Perraud, "Les fouilles de Villerest", dans la "Physiophile", n°45 de juillet 1956, pp. 17-30
  6. A. Morgand, le trésor monétaire de La Vineuse, in Annales de l'Académie de Mâcon, 1940-41, pp. 116-124
  7. Dictionnaire topographique de Saône-et-Loire, par Jean Girault, 2008
  8. description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014